2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 14:06

Dans dix jours, c'est déjà la fin. Le retour en France. La semaine dernière, ce fut donc l'occasion d'un dernier repas de coloc. Oh, non, ce n'était pas régulier. Mais de temps en temps on aimait se réunir sur le balcon, le barbecue fumant, l'allemand résonnant. Au début, j'avais beaucoup de mal. Disons-le clairement, je ne comprenais quasi-rien ! Je souriais, comme l'idiot content que j'étais. Content d'être là, content d'avoir trouvé une coloc, content de comprendre quelques mots, content d'en apprendre d'autres. Maintenant, ça va mieux. Et il faut déjà partir.

De gauche à droite : Mia, Jasmina et Ombeni.
C'est avec le dernier que je m'entendais le mieux. Il m'a accompagné plusieurs fois en ville, je matais le football en sa compagnie. Et puis le son de sa guitare, sa voix au-dessus...ça m'aura bercé quelques après-midi. Ombeni est né en Tanzanie, de parents allemands. Son prénom vient d'ailleurs de là-bas. Il a recommencé les études après avoir travaillé un peu. Du coup, son CV est étonnant : 31 ans, étudiant de licence !
Mia m'a permis la rencontre de son copain, Etienne, français lui aussi. Ca nous aura permis quelques parties de jeux de société bien sympa (Carcassonne, Catane...). Et c'est toujours étonnant de voir un couple dans la même situation que nous : lui français, elle allemande. A la seule différence qu'ils parlent ensemble allemand. Et si le niveau de son copain n'était pas forcément élevé au départ, il a sacrément progressé. Je le jalouse un peu.
Enfin, Jasmina, la sérieuse du groupe. C'est facile, son emploi du temps se résumait à : laboratoire, course, dodo. Et cela tous les jours. Elle a terminé son master cette année, et pense partir pour un doctorat à Munich.

La coloc

La vie était bien entendu très différente de ma dernière coloc, en Erasmus. Beaucoup plus studieuse, beaucoup plus calme. Avec beaucoup moins de viande (les trois sont quasi-végétarien). Au niveau des différences culturelles, c'est de même. D'ailleurs c'était un peu le jour et la nuit avec mon Erasmus. Ici, tout est très carré. Les jours de nettoyage sont définis, rien ne traîne dans la cuisine. Ca m'a changé du dépotoir où je vivais régulièrement à Canterbury ! Et c'est peut-être mieux comme ça. Je dois avoir vieilli (un peu), mais je pense qu'une cuisine comme celle qu'on avait en Angleterre me serait aujourd'hui insupportable !
 

La prochaine présentation de coloc, c'est dans 3 mois !

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