Ce qui est sympa aussi, quand quelqu'un vient me rendre visite, c'est que j'en profite aussi pour découvrir quelques coins de la région. Cette fois-ci, avec Julie et Anais (en mode lycée Ribot), on a fait mes deux classiques : la visite de Fribourg, et la randonnée avec vue sur les Vosges enneigées.
Et puis mon petit bonus, grâce à la voiture disponible : l'Alsace.
C'est l'avantage de vivre à la frontière : les principales attractions alsaciennes sont à une heure de chez moi. Après avoir fait les villes (Strasbourg, Colmar, Mulhouse), ce fut au tour des petits villages typiques alsaciens.
On a commencé avec la château de Haut-Koenigsbourg. Rien qu'à son nom, on comprend bien qu'il s'agit d'un édifice à l'histoire très allemande. C'est un « château médiéval ». J'utilise les guillemets, car son histoire est un peu compliquée : un château est construit dès le douzième siècle sur l'emplacement actuel. Après quelques siècles au sein du saint empire romain germanique, il est détruit par les Suédois (!) lors de la guerre de trente ans, en 1633. Et puis pendant plus de deux siècles, rien. C'est seulement vers 1900 que le château est reconstruit sur demande de... Guillaume II, l'empereur allemand ! Oui, l'Alsace est à ce moment-là allemande, et l'empereur est tombé amoureux de l'endroit (il visite le chantier tous les ans). Il y a beaucoup de controverse historique sur cette reconstruction. Toujours est-il que nous avons en face de nous un château d'aspect médiéval, quoi que un peu modernisé. La visite est sympa, la vue encore plus (les montagnes de la Forêt Noire de l'autre côté).A quelques minutes de là, Ribeauvillé. Ici, c'est l'Alsace des cartes postales : cigognes, bretzels, vignes et maisons alsaciennes.
La période idéale doit être le printemps/l'été, avec les fleurs qui font la renommée de la ville. Au fond, le château Saint-Ulrich domine.
Nous étions là le jour du carnaval, avec parade et compagnie (j'ai enfin pu réentendre du Patrick Sébastien, ça manquait clairement à ma vie allemande).
Puis direction Riquewihr, dans le même style mais en vrai village. Beaucoup de ruelles à s'y perdre. On est dans un coin très touristique (le village affirme qu'il y a 2 millions de visiteurs chaque année!), sorte de musée à ciel ouvert. Le village a également beaucoup souffert lors de la guerre de trente ans, mais a été épargné pendant la seconde guerre mondiale.
Bref, n'hésitez pas à venir me voir, ça me sort ! Et entre le gratin, les crêpes (magnifiques) et les colons de Catane, je vous promets quelques bons moments !