9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 08:47
Le réveil de 8h30 est bien cruel : il nous arrache d’un lit, objet dont nous jouirons peu durant ce tour. La veille, nous sommes rentrés vers 2h du matin, il est alors bien difficile d’attaquer la fameuse montagne suisse en randonnée, étape du jour. Cela dit, on se retrouve rapidement sur les crêtes, après une ascension terrible en Clio. Sont présents : Renaud, notre ami suisse, avec sa copine (dont j’oublie le nom !), Jonathan, ami commun suisse de Renaud et Jerémy rencontré en Erasmus, et nous 3. Ma gourde d’écolier fait sensation d’entrée, alors que nous commençons notre marche.

europa tour (6)

A plus de 1500 mètres d’altitude, les paysages sont superbes et le grand fan de montagne que je suis est ravi. Mes compagnons semblent l’être également, alors que l’on effectue pour la première fois nos poses photos caractéristiques, que nous garderons jusqu’à la fin. Jérémy nous offre une posture d’égyptien, en passe de devenir un grand classique, alors que Romain imite Superman et que je m’inspire de notre bon vieux général De Gaulle. La randonnée suisse reste un des moments uniques de ce tour d’Europe : au cœur de panoramas superbes, l’ambiance est parfaite même si je reste un peu en retrait, évitant de parler à cause ma panne de voix qui me hante depuis le départ ! On parvient même à faire de la luge sur un restant de neige entre deux monts ! On utilise pour ça un vieux sac plastique, un grand moment. Après avoir redéposé la copine de Renaud chez elle, on retourne chez notre hôte où nous attend l’un des référenciels clés en matière de nourriture de ce tour d’Europe, la succulente raclette suisse.

 Depuis hier et le début du séjour à Martigny, je me répète, notre hôte nous gâte, mais c’est ici l’apothéose après une journée mémorable. On se délecte des différents fromages helvètes et l’ambiance est de nouveau au rendez vous. Romain réalise une performance tout à fait extraordinaire, terminant de manger peut être un 20 minutes après nos estomacs rassasiés. Sans doute avait il prévu les difficultés futures que connaitront nos ventres, pour le moment comblés ! On se couche ravis et épuisés par la randonnée, avec une attente toute particulière qui hante mes rêves. Demain, la route reprend ses droits en direction de l’Allemagne, et le tour d’Europe nous promet un tout nouveau visage…


Lucas
europa tour (7)

La rando en Suisse restera une journée mémorable de ce tour. Tout commence avec une ascension difficile pour la voiture qui donne tout ce qu'elle a et nous montre qu'on pourra compter sur elle pour la suite de l'aventure. S'essoufler dans ce décor est un plaisir pour les sportifs que nous sommes (lol). Les paysages sont à couper le souffle, et le passionné de biologie que je suis est ravi, surtout qu'il sait que de nombreuses villes, grises et ternes à son goût, nous attendent ensuite. Même les marmottes sont au rendez-vous, je deviens alors un petit garçon qui écarquille les yeux devant cette créature de la nature. La folle partie de luge en short, T-shirt et sandales nous ramène également en enfance ...

Enfin, pour clôturer cette journée en beauté, la fameuse raclette, le référentiel culinaire au départ de ce tour d'Europe. Demain, dès que les vents souffleront, nous nous en allerons.


Romain

 

europa tour (5)

Une impression de Canterbury me gagne à la vue de Renaud et de Jonathan. Aujourd'hui, la team Suisse va nous offrir l'une des journées les plus grandioses de ce tour d'Europe. Une randonnée, que dis-je une RANDONNEE ! Personnellement, ma connaissance de la montagne s'arrête au Mont Ventoux et aux principaux cols du Tour de France. Le ski est pour moi un mythe. Le bobsleigh un sport jamaïcain. Alors je suis très heureux de me retrouver à 1 500 - 2 000 mètres d'altitude en train de batailler avec mes camarades et cette petite poudre blanche tombée deux jours auparavant. Le repas dans le repère avec des bonnes vieilles pantoufles est un très grand moment, tout comme l'épisode de la luge sur sac plastique (où je fais mon François Pignon en perdant ma "luge" après quelques mètres et continuant sur mes fesses fraîches puis trempées au fur et à mesure de la descente !)
Le soir, la raclette est un bon moment mais la question financière m'empêche de savourer complètement ce divin repas. La question est loin d'être tranchée et cela me posera quelques problèmes pour la suite des évènements. Je me rappelle donc que nous devons nous comporter en invité et je profite de manière raisonnable de cette douce offrande. Renaud fut sans doute l'un de meilleurs hôtes. Les expressions suisses nous poursuivront jusqu'au fin fond de la Hongrie et le souvenir de la randonnée parcoure encore mon esprit à l'heure où j'écris ses lignes.


Note personnelle : 18/20

Jérémy

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