17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 12:22

J’ai un accès illimité au bonheur. Chaque jour, je me rends compte de la chance que j’ai. J’en profite intensément, me souciant peu des avis extérieures et des modes de pensées traditionnels.

 

Ce bonheur, je fais tout pour le garder. Cela nécessite beaucoup de concessions, de privation. Fini le temps de l’égoïsme et du « tout pour ma gueule ». Non, ce bonheur là, il faut le négocier, jour après jour, afin de le conserver. Je lis en ce moment L’art d’aimer d’Ovide. Il commence son ouvrage en divisant les trois principales difficultés de l’amour : trouver la bonne personne, la séduire et la conserver. C’est la troisième partie qui s’avère la plus longue et la plus ardue. Parfois un grain de poussière peut tout rompre, une phrase, un mot, une idée, une action. L’objectif c’est de balayer cette poussière afin que rien n’entrave ce bonheur.

Alors chaque jour je balaie ma maison du bonheur (parfois même au sens principal). Chaque jour, je lui répète que je suis heureux. Et chaque jour, je la regarde inlassablement en me rappelant que je suis chanceux.

 

De plus en plus je me rends compte que la vie est courte. Surtout quand elle accélère sans cesse. Novembre 2009, 22 ans et demi, Master 2, mal de dos récurrent, difficulté d’enchaînement des soirées, prise de médicament quotidienne. Je ne suis plus un jeune. Je dirai même que l’après Erasmus m’a foutu un sacré coup de vieux. Une overdose de soirées qui m’a rendu accro aux soirées dans le lit à regarder un bon film ou lire un bouquin avec elle.

 

Elle c’est ma vie, et c’est de cela dont je suis le plus sûr actuellement. Alors déménager dans un pays froid où la langue m’est totalement inconnu n’est pas un problème pour moi. Voir la famille et les potes trois fois l’an ne me gène guère. Elle est là, toujours à mes côtés. C’est avec elle que je veux réaliser mes rêves, c’est avec elle que je vais les réaliser.

 

Je ne sais pas quand je vais mourir, je pense que vous non plus. Mais je sais que lorsque l’heure arrivera je sourirai de bonheur. Quel chance.

Partager cet article
Repost0

commentaires