Mon rêve africain, c'est lui. Du haut de ses 5 895 mètres. La sensation fut magique. Je le savais présent, derrière ses nuages. Oui, ses nuages, avec lesquels il se protège. Il cache ses formes, ses couleurs. Et petit à petit, il s'est dévêtu. Lentement, très lentement. Il dévoila son épaule gauche avec tendresse, et enleva soudainement le haut avec passion.
Mes yeux s'extasièrent devant un tel spectacle. J'observais la couleur blanche de sa peau, et me délectais de ses petites formes qui le symbolisent : quelques vallées où s’engouffre son froid légendaire. Le soleil tapait fort, et j'avais de plus en plus chaud. Lui aussi apparemment, car il décida de laisser tomber le bas.
Et il se présenta devant moi, nu, splendide. Le coucher du soleil permettait de mieux déceler son visage. A partir de ce moment là, tout était clair : j'étais amoureux.