16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 12:13

Un mois, le premier, dans un pays d'Afrique Subsaharienne. Le Kenya, l'image que j'en avais et la réalité du terrain.

 Malgré mes quelques voyages précédents, j'ai été surpris par le niveau de vie à Nairobi. Non pas tant par la misère ou les maisons délabrées. Au contraire, ce sont les résidences gardées et les grands jardins fleuris qui me restent en mémoire. Nairobi est l'une des capitales de l'inégalité. D'un côté vous avez le personnel de l'ONU et ses bâtiments fortifiés, un nombre incalculable d'ambassades et de sièges d'organisations non gouvernementales, des instituts, des centres de développement, les sièges sociaux d'entreprises souhaitant s’implanter dans l'Afrique de l'Est... Et de l'autre côté, vous avez Kibera, peut-être le plus grand bidonville d'Afrique dont on estime parfois la population à un million.

 

Ce qui me reste en mémoire de Nairobi, ce sont les conditions de circulation. Des bouchons de jour comme de nuit, avec des pointes à 8 et 17h, moments où les piétons prennent un malin plaisir à vous prendre 100 mètres chaque minute. Les infrastructures sont déficientes, l'exemple le plus parlant était à côté de chez moi où une route que les Japonais doivent construire est en chantier depuis deux ans. Et il reste une année ! Explication : ils ne peuvent pas travailler quand il pleut. Et comme il pleut très souvent...

 A l'extérieur de la ville, la route des « Chinois » a été construite en quelques mois. Autant vous dire que les chauffeurs de taxi de Nairobi ont une bonne image de nos amis pékinois.

SAM 0116

Ensuite, la vision du Kenya animal, avec ses parcs et sa faune, a été confirmée le temps d'une journée, sans doute la meilleure que j'aie passée sur place. Les fans de safari se régaleront sans aucun doute, mais le budget n'est pas fait pour les étudiants.

Hell's Gate National Park (11)

Concernant mon travail sur place, j'ai eu beaucoup de difficultés à me situer au départ. L'adaptation a pris deux semaines, que ce soit au niveau de mes recherches que de la vie sur place. J'ai été productif, j'ai rencontré plusieurs personnes ayant des liens avec mon sujet. Est-ce que ce séjour était indispensable ? La question demeure. A moi de préparer un peu mieux le prochain pour vraiment profiter des possibilités de rencontres et témoignages en tous genres.

 

Enfin, il reste un autre bilan, celui de la relation à distance Afrique-Europe. J'y reviens.

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