11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 05:25

La santé de ma partenaire continue d’être fragile. De ce fait, nous avons visité deux hôpitaux thaïlandais. Et pour passer le temps après avoir feuilleté les magazines de 1812, je me suis amusé à décrire ce que je voyais.

 

Chiang Rai. D’aspect extérieur l’hôpital ressemble à un hôpital de France. En un peu plus neuf. Le soleil brille, la lumière blanche rejaillit. Les portes s’ouvrent, la fraîcheur de la climatisation nous prend. Devant nous l’hôpital, et l’ensemble de ses services. A gauche la pédiatrie, puis la neurologie… Devant moi la pharmacie, et la caisse ! A droite le service d’informations, celui qui te dirige vers le service cherché. Un test au préalable, directions les soins généraux.

Je m’assois, observe les multiples télévisions qui font patienter le patient (sic !) thaïlandais. Derrière moi, un immense portrait du roi observe les services. Le nombre de personnes dans l’hôpital me semble limité. J’ignore si les Thaïlandais bénéficient d’une SECU. Ça pourrait expliquer.

Les tests pratiqués sur ma partenaire sont les mêmes que chez Madame la médecin. Ca valait bien la peine que l’on se déplace. Seule la prise de sang fait la différence. Bilan : manque de potassium. Cure de bananes en vue. Un peu plus de médocs, et nous passons à la caisse (que l’assurance va rembourser) et repartons, pas forcément plus avancés que la veille. Ma partenaire est un peu déçue du traitement qui lui fut réservé, les médecins faisant les questions et les réponses, le premier utilisant son Iphone pendant qu’elle parlait !

 

Bangkok. Bumrungrad Hospital. La deuxième destination du tourisme médical au monde. 430 000 patients internationaux chaque année, provenant de 190 pays différents, surtout du Moyen-Orient (j’ai cru pendant un long moment que les Qataris avaient racheté l’hôpital, mais non). Classé parmi le top 10 des meilleurs hôpitaux de la planète, avec 33 centres de spécialités (sur les allergies, sur le diabète, sur la fertilité…)

D’entrée nous sommes choqués. Au rez-de-chaussée un Starbucks, au 1er étage un Mc Donalds. Bumrungrad c’est beaucoup de business : nombre de conférences très important, librairie, service pour les visas. C’est bien simple, on ne se croit absolument pas dans un hôpital tant cela ressemble à un hôtel de luxe (mais quand un brancard passe devant nous on se rend compte). 18 étages.P1180535 Au 15ème c’est la neurologie. Ma partenaire obtient un rendez-vous pour passer une IRM. Pour patienter je me rafraîchis au bar. Les jus de fruits sont gratuits. Bon, d’un autre côté la prise de sang coûte 200€ !

3 jours plus tard, c’est l’IRM. Avant cela, il faut passer à la caisse, et laisser un dépôt de 500€. Toute une galère pour joindre l’assurance, mais finalement ils se chargeront des frais. C’est déjà ça. Je patiente en essayant le Wi-Fi de l’hôpital (qui s’avère payant). P1180536

Les résultats arrivent deux heures plus tard, tous rassurants. Ma partenaire ignore toujours la raison de ses symptômes (vision floue, impression que ça tourne, et cela depuis 3 semaines), mais elle semble déjà aller mieux. En cadeau, un cd avec des photos de l’IRM, et donc de son cerveau.

La bonne nouvelle du jour : on peut maintenant visiter Bangkok un peu plus rassurés !

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commentaires

M
<br /> bof bof. Des hauts et des bas mais on y travaille... La plage et le repos vont faire du bien (on espère)<br />
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O
<br /> Beaucoup de touristes médicaux à Burumgrad (je ne suis pas sûre de l'orthographe), l'hôpital est plutôt réputé ! Je suis tombé dessus au cours de mes recherches pour mon mémoire..<br /> <br /> <br /> Comment va la santé de ta partenaire ? Mieux ?<br />
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