16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 17:11

L'important c'est la santé. Mais quand celle-ci vous lâche, les voyages sont plus compliqués. Déjà dans la douche j'ai comme un drôle de mal de tête. Puis c'est le ventre qui se met à me faire souffrir. Malade ? Non ! Je ne veux pas ! Et puis aujourd'hui c'est Ségovia, patrimoine mondial de l'Unesco. Le top 3 des bonnes raisons pour y aller :

- je ne suis pas à Madrid tous les jours

- Oscar est interressé

- J'ai réussi à motiver mon Allemande

Je mets mes baskets et je bats la maladie, en pensant que c'est dans la tête que cela se joue. C'est mental ! Mais bien sûr...

 

Le matin c'est le marché de Madrid. Comme à Saint-Omer, mais à Madrid. C'est à dire cent frois plus grand, et avec cent fois plus de monde ! A devenir fou. Je dois m'assoir toutes les cinq minutes pour contenter mon ventre, en me tordant légèrement. Je pense que je fais pitié à voir.

 

Pour Ségovia, il faut prendre le bus à Mendez Alvaro. Enfin, c'est ce que j'ai lu sur Internet. En vérité c'est à Principe Rio, quasi de l'autre côté de Madrid... désolé. C'est pas moi, c'est la maladie ! On attrape de justesse le bus de 15 heures et partons vers Ségovia. Personnellement, je pars de plus en plus vers la souffrance. La fièvre fait son apparition, j'ai froid, ah non chaud, ah non froid... c'est excessivement énervant cette manie !

P1120322.JPG

Heureusement Ségovia est sompteuse. La ville est un musée permanent, l'aqueduc est splendide et l'Alhambra, maison royale jusqu'à la période moderne, vaut le coup d'oeil. Je me plais à découvrir ses recoins en compagnie de mes deux acolytes que j'apprécie un peu plus chaque jours.

P1120346.JPG

Le bus du retour est un mini-calvaire pour moi, alors que je suis à côté de mon Allemande. J'ai froid, très froid, toujours froid. Pourtant, quand on me touche, j'ai chaud, très chaud, toujours chaud. Alors que je lui fais mon adieu je ne pense qu'à dormir. Une néerlandaise de l'appartement m'offre un ibuprofène pour calmer la fièvre et me faire dormir à peu près correctement.

 

Pour lundi, j'ai hésité à faire un article, avec seulement écrit : "Malade". Certes, ce fut quasi le cas l'ensemble de la journée. Mon ventre me détruit et je soupçonne le chinois d'être à l'origine de la douleur. Proverbe bien connu : quand un chinois ne t'aime pas, se venge sur ton estomac. Alors que je tente d'aller chercher un coca pour aider un peu, je manque de m'évanouir à la caisse du supermarché d'en-bas, tandis que les gens me regardent comme si j'étais un zombie.

 

Vers 19 heures, je me sens un peu mieux. Mon hôte de Tolède m'a lâché au dernier moment. Ca tombe plutôt bien, je n'étais pas en état de prendre le bus. Et puis mon Allemande...

 

Je passe la soirée en sa compagnie, en tête à tête. La douleur m'a abandonné, je redécouvre les joies de la vie. Simple comme un sourire, un rire, des yeux verts qui pétillent. Un charme irresistible. On aborde tous les sujets, des plus bénins au plus profonds. Un humour, que dis-je, un HUMOUR. Je reste cependant fidèle à mon principe, malgré cette envie intense. Elle est somptueuse, Madrid est magnifique, la vie est belle.

P1120373.JPG

Madrid, je suis amoureux. De toi. Je ne m'imaginais pas vivre dans une grande ville, encore moins dans une capitale. Je reconsidère mes propos. Ce fut un coup de foudre.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Plus De Blogs