Pour le deuxième été consécutif, je me suis fait une petite expérience internet. Après le mois sans Facebook, voici la semaine sans Internet. L'idée est de voir si mon addiction à la toile est si forte que je ne peux m'en passer.
Le bilan est rapide :
Points positifs :
- J'ai lu six bouquins en sept jours. En sachant que j'avais lu un bouquin en six mois. Une bouffée d'oxygène littéraire.
- Je ne suis pas resté dans la maison. Chaque jour, j'étais en dehors. J'ai couru, j'ai vu les amies et la famille d'Alba, j'ai voyagé à travers la Bavière.
- Je n'ai pas eu d'informations pendant une semaine. Et ça fait parfois du bien de ne pas savoir ce qui se passe en Syrie ou la politique économique de l'Hexagone.
Points négatifs :
- Je n'ai pas eu d'informations pendant une semaine. Et parfois c'est important de savoir ce qui se passe en Syrie ou de comprendre la politique économique de notre Hexagone.
- Je me suis ennuyé. Cela faisait bien longtemps que je n'avais ressenti ce sentiment. Il pleuvait, j'avais déjà lu une partie de la journée, la demoiselle dormait. J'étais seul dans la maison. L'ennui, sentiment que l'on apprécie quand il ne dure que quelques heures et pas quelques semaines.
Le bilan est très satisfaisant. Vivre sans internet, sans facebook, sans mail, sans information, ce fut souffler. Ce fut un repos pour le cerveau, un bonheur pour l'inspiration, un renouveau pour la culture. Et je me suis demandé si Internet était finalement si primordial à ma vie. Pour ma thèse, cela ne fait aucun doute. Mais ensuite, il faudra que je réfléchisse à l'utilisation que je souhaite vraiment faire de la toile. Une année sans Internet, un jour, peut-être, pour pouvoir lire énormément et écrire quelque chose de plus grand.