1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:54

His Girl Friday (1940) : 14,5/20. Titre français : La dame du vendredi. Avec Cary Grant et Rosalind Russell.

 

Cary Grant, le beau parleur, qui n’arrête pas pour prouver à son ex-femme et ancienne-employée qu’il l’aime toujours. Un scénario béton et beaucoup d’humour, notamment vis-à-vis du futur mari. Ce qui est impressionnant, c’est le débit des acteurs, ils n’arrêtent pas ! Beaucoup de peps. Un film sur le milieu du journalisme, qui pourrait faire réfléchir sur l’éthique du métier.

 

 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:54

Henri Verneuil, Un singe en hiver : 18 (1962).

Tiré du livre éponyme d’Antoine Blondin, ce film met en scène en juin 1944, Albert Quentin (Jean Gabin), ancien fusilier-marin en Chine, tient, avec sa femme Suzanne, rencontrée à La Bourboule, l’hôtel Stella dans le village de Tigreville, sur la côte normande aux environs de Deauville.

Il se laisse souvent aller à trop boire, ce qui le porte à la nostalgie de son service militaire en Chine. Lors d’un bombardement en juin 1944, il promet à Suzanne de ne plus boire si l’hôtel échappe à la destruction ; promesse tenue.

Quinze ans plus tard, débarque Gabriel Fouquet (Jean-Paul Belmondo), publicitaire. Il boit pour effacer l’échec de sa vie sentimentale avec Claire qui vit à Madrid, « voyager » en Espagne et rêver de tauromachie. Il vient voir sa fille Marie pensionnaire à Tigreville, dont Mme Victoria, la directrice pourtant française ne parle qu'en anglais. Les deux hommes vont connaître deux jours d’évasion grâce à l’ivresse, l’un en Espagne et l’autre en Chine ; l’apothéose étant un feu d’artifice « dantesque » sur la plage. Puis chacun retournera à sa vie d’avant.

Le jeu des deux acteurs est très bon, star du cinéma français et vedette de la Nouvelle Vague.

Citation (Audiard)

Ah ! Nous y voilà ! Ma bonne Suzanne, tu viens de commettre ton premier faux pas ! Y a des femmes qui révèlent à leur mari toute une vie d'infidélité, mais toi, tu viens de m'avouer 15 années de soupçon. C'est pire ! Eh bien que t'a peut-être raison : qui a bu boira ! Ça faut reconnaître qu'on a le proverbe contre nous.

Les gastronomes disent que c'est une maison de passe et les vicelards un restaurant chinois.

Dis-toi bien que si quelque chose devait me manquer, ce ne serait plus le vin, ce serait l'ivresse !

Monsieur Esnault, si la connerie n'est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille !

Je ne vous apprendrai rien en vous rappelant que Huang Ho veut dire fleuve jaune et Yang-tsé-Kiang fleuve bleu. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de l'aspect grandiose du mélange. Un fleuve vert ! Vert comme les forêts, comme l'espérance. Matelot Esnault, nous allons repeindre l'Asie, lui donner une couleur tendre. Nous allons installer le printemps dans ce pays de merde.

Suzanne : Albert, j'ai peur !
Albert : Bois !

Suzanne : Avoue que c'est quand même une drôle d'heure pour arriver, surtout de ce temps-là !
Albert : Ah ! Les voyageurs c'est fait pour voyager, le temps n'a rien à voir là-dedans !

Albert : Pourquoi buvez-vous ?
Gabriel : La question m'a déjà été posée Monsieur le Proviseur !
Albert : Probablement par des gens qui vous aiment bien !
Gabriel : Probablement… Claire me la posait trois fois par semaine. Elle devait m'adorer.

Albert : Écoute, ma bonne Suzanne, t'es une épouse modèle.
Suzanne : Mof !
Albert : Mais si, t'as que des qualités. Et physiquement, t'es restée comme je pouvais l'espérer. C'est le bonheur rangé dans une armoire. Et tu vois, même si c'était à refaire, et bien je crois que je t'épouserais de nouveau. Mais tu m'emmerdes.
Suzanne : Albert !
Albert : Tu m'emmerdes gentiment, affectueusement, avec amour ! Mais tu m'emmerdes !

 

 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:54

Buster Keaton, Sherlock Junior (1924) : 13/20.

 

 

Un film entre le court et le long métrage, entre le rêve et la réalité, avec Buster Keaton qui s'imagine être le plus grand détective du monde. Un peu en-dessous des autres, en raison du scénario abracadabrantesque.  

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:53

Henri Verneuil, Peur sur la ville (1975) : 13,5/20. Avec Jean-Paul Belmondo et Charles Denner.

Le commissaire Letellier a vu sa carrière brisée par le truand Marcucci, à l'issue d'un braquage qui a mal tourné. Muté dans un commissariat terne, il continue à chercher la trace de son ennemi. Au moment où Letellier apprend enfin le retour du braqueur à Paris, un mystérieux tueur terrorise la capitale. Il se fait appeler Minos, par référence à L'Enfer, le premier tome de la Divine Comédie, de Dante, se présente à ses victimes puis à l'opinion publique comme un « justicier » et étrangle des femmes célibataires à la vie sexuelle libre. Letellier doit alors choisir entre assouvir sa vengeance ou faire son métier de policier et neutraliser un redoutable tueur en série.

Pas le meilleur Verneuil, sans grande surprise. Merli dans le rôle de Minos tient bien son personnage. 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:53

Henri Verneuil, Mélodie en sous-sol (1963) : 14/20.

Dialogue d’Audiard.

Charles (Jean Gabin), la soixantaine, tout juste sorti de prison, ne se fait plus tout jeune. Il retrouve difficilement son pavillon à Sarcelles, où ont poussé les barres et les tours dans la bonne mode new-yorkaise. Sarcelles, alors habitat haut de gamme de l'ouvrier plein d'avenir.

Son épouse Ginette lui propose de déménager dans le Sud, de prendre un commerce et de couler des jours heureux, mais Charles ne conçoit qu'un seul genre de retraite : dorée et au soleil, en Australie. Pour cela, il doit faire un autre coup, le dernier, celui « d'une vie » et cette fois ce sera la bonne : le casino de Cannes. Tout est prêt. Il retrouve, Mario (Henri Virlojeux), son compère des beaux-jours, mais à sa grande surprise, le Mario est tricard de Perlot et ses globules blancs se sont faits la malle. Il lui est donc impossible de faire le coup avec lui, à grands regrets. Il manque donc à Charles, le complice, sans lequel le coup ne peut être réalisé. Ne préférant, d'aucune façon, vivre les grands rêves d'hôtellerie côtière de sa femme, il contacte alors un jeune malfrat rencontré en prison, Francis Verlot (Alain Delon). À eux deux, s'ajoute Louis Naudin (Maurice Biraud), le beau-frère de Francis, un garagiste qui fera office de chauffeur.

Une fois le trio formé, ils n'ont plus qu'à jouer la partition si bien écrite, en évitant toute fausse note. Il s'agira d'abord pour Francis, déguisé en jeune dandy, de séduire une danseuse afin d'avoir ses entrées au casino pour le jour J.

La scène de la fin, avec l’argent dans la piscine et le regard de Gabin est grandiose.

 

 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:53

Buster Keaton, L'épouvantail (1920) : 15/20.

 

 

Un court métrage très amusant de Buster Keaton, avec une scène de repas, et une course poursuite pour une femme. Tout est bien qui finit bien.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:53

Buster Keaton, Le mécano de la Général (1926) : 14/20.

 

 

Une comédie muette amusante, parfois très du grand Buster Keaton. Malheureusement, j'ai vu Chaplin avant, et on a toujours une préférence. Certaines scènes sont un peu longues, notamment le début. Mais une fois dans le train c'est amusant.  

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:52

Henri Verneuil, Le clan des siciliens (1969) : 14/20.

Pas le meilleur Verneuil mais un bon film d’action. Porté par des grands acteurs.

 

Roger Sartet (Alain Delon), un truand, s'évade avec la complicité d'une famille mafieuse, les Manalese, dirigée par le patriarche Vittorio (Jean Gabin). Malgré une traque menée par le commissaire Le Goff (Lino Ventura), Sartet lui échappe. Avec ses complices le truand propose un projet démentiel : voler une collection de bijoux qui doit être transférée de Rome vers New York par avion. Vittorio fait appel à son vieil ami italien installé aux États-Unis, Tony Nicosia (Amedeo Nazzari), pour l'aider dans le coup...

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:52

Henri Verneuil, La vache et le prisonnier (1959) : 15/20.

En 1943, Charles Bailly (Fernandel), prisonnier de guerre en Allemagne, décide de s'évader de la ferme où il est employé. Sa ruse, grossière et folle en apparence, consiste à traverser le pays, la vache Marguerite en laisse et un seau de lait dans l'autre main. Ainsi va commencer la plus extraordinaire des odyssées pour l'homme et la bête, paisible image de paix dans un pays déchiré par les haines et la violence. Après s'être séparé de l'animal, non sans lui avoir promis de ne plus jamais "manger de veau"... Dissimulé sous un train, il franchit la frontière germano-française et se retrouve à la gare de Lunéville où, prenant la fuite devant deux policiers français, il sautera dans un train en partance pour... l'Allemagne. Ce n'est que deux ans plus tard que cet héroïque anti-héros reviendra, "comme tout le monde", de captivité.

 

Fernandel est d’un touchant impressionnant. Une pensée pour la scène finale. Près de 9 millions de spectateurs.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:52

Buster Keaton, Le cameraman (ou l'opérateur) (1928) : 14/20.

Buster Keaton est un photographe sans le sou. Au cours d'un mouvement de foule, il tombe amoureux de Sally, qui travaille pour la MGM. Pour pouvoir la revoir il s'achète une vieille caméra et propose à la MGM de travailler pour eux. Après leur refus et leur moquerie, il a la chance d'obtenir de Sally un scoop : des événements à Chinatown.

Bonne comédie, notamment les scènes à Chinatown et les départs de la MGM avec la porte.  

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