8 juin 2014 7 08 /06 /juin /2014 21:26

Bon, on ne va pas se le cacher, les photos sont splendides. Alors je vais éviter le grand discours aujourd'hui, régalez-vous !
(bon petite présentation rapide quand même, je vois que vous êtes curieux ! Le Holi Festival a lieu depuis quelques années en Allemagne, dans la plupart des grandes villes. L'idée vient bien sûr de la fête des couleurs en Inde, pour célébrer le printemps. Le coût pour la journée de festival est assez raisonnable (22€) mais il n'y a pas vraiment de tête d'affiche, juste des DJ. L'ambiance entre les lancers (chaque heure) n'était pas extraordinaire, mais à chaque lancer par contre.... une folie !

Holi Festival, Freibourg : un monde en couleur
Holi Festival, Freibourg : un monde en couleur
Holi Festival, Freibourg : un monde en couleur
Holi Festival, Freibourg : un monde en couleur
Holi Festival, Freibourg : un monde en couleur
Holi Festival, Freibourg : un monde en couleur
Pierrot le fou

Pierrot le fou

Holi Festival, Freibourg : un monde en couleur
Holi Festival, Freibourg : un monde en couleur
Holi Festival, Freibourg : un monde en couleur
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8 juin 2014 7 08 /06 /juin /2014 21:25

 

Dans la série repas d'au revoir, vint le tour de mes tandems, ou de mon harem, c'est selon. De gauche à droite : Carmen, Laura, Katrin et Anne. Il manquait Lindsay à l'appel. Une belle équipe, qui m'aura permis de bien pratiquer (et de bien faire progresser) mon allemand. C'était les raisons de mes sorties quotidiennes. Un grand plus que je compte retrouver à Bordeaux (à la recherche des Erasmus).

Mes tandems
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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 10:23

C'est seulement ma seconde filmographie française, après celle de Jacques Audiard. A croire que je me suis spécialisé dans le cinéma US ! Mais je vais essayer de rattraper ça ces prochaines semaines/mois.

Henri Verneuil. Pour être honnête, je ne connaissais pas ce type il y a quatre ans. Et pourtant... il a tourné avec les plus grands : Fernandel, Gabin, Belmondo, Delon, Montand... et Michel Audiard aux dialogues !

Henri Verneuil, la filmographie

Le boulanger de Valorgue (1953) : 13,5/20. Avec Fernandel.

 

Un boulanger d'un petit village du sud-est de la France, au caractère bien trempé. Son fils part faire son service militaire en Algérie. Quelques mois plus tard, la fille de la voisine débarque d'Italie avec un enfant sous le bras. Elle dit qu'il est de Justin, le fils du boulanger. Mais le boulanger ne l'accepte pas, quitte à refuser de servir tous ceux qui sont contre lui. Une « guerre » éclate dans le village.

 

Film d'époque, que j'ai plus apprécié pour son côté historique que pour son scénario. La question de l'immigration italienne, du couple, du mariage, de la religion... mais aussi l'isolement d'un petit village, sa vie, la dépendance à ces commerces. On est bien avant la démocratisation de la voiture, ou du téléviseur. Alors le rythme de vie a bien changé. Fernandel est très bon dans son rôle de têtu.

 

L'un des premiers grands films de Verneuil.

La vache et le prisonnier (1959) : 15/20. Avec Fernandel

En 1943, Charles Bailly (Fernandel), prisonnier de guerre en Allemagne, décide de s'évader de la ferme où il est employé. Sa ruse, grossière et folle en apparence, consiste à traverser le pays, la vache Marguerite en laisse et un seau de lait dans l'autre main. Ainsi va commencer la plus extraordinaire des odyssées pour l'homme et la bête, paisible image de paix dans un pays déchiré par les haines et la violence. Après s'être séparé de l'animal, non sans lui avoir promis de ne plus jamais "manger de veau"... dissimulé sous un train, il franchit la frontière germano-française et se retrouve à la gare de Lunéville où, prenant la fuite devant deux policiers français, il sautera dans un train en partance pour... l'Allemagne. Ce n'est que deux ans plus tard que cet héroïque anti-héros reviendra, "comme tout le monde", de captivité.

Fernandel est d’un touchant impressionnant. Une pensée pour la scène finale. Près de 9 millions de spectateurs.

Henri Verneuil, la filmographie

Le président (1961) : 14/20. Avec Jean Gabin et Bernard Blier.

Emile Beauford était un président du conseil. Aujourd'hui à la retraite, il passe ses journées à écrire ses mémoires. Il se souvient alors de l'épisode de la dévaluation du franc et du jour de son renvoi. Avec un personnage en commun : Philippe Chalamont, qu'on annonce aujourd'hui comme président du conseil.

Film politique, porté par Gabin. C'est fou comme le film est d'actualité (le passage sur l'Europe est fantastique). Corruption, petits arrangements entre amis, servir les intérêts des puissants plutôt que ceux de la nation... un film qui n'a pas pris une ride.

Quelques citations (les dialogues sont de Michel Audiard...alors forcément!) :

C'est toujours les mêmes qu'on cite, pas étonnant qu'ils soient connus.
Je suis un mélange d'anarchiste et de conservateur, dans des proportions qui restent à déterminer.

Le repos, c'est fait pour les jeunes : ils ont toute la vie devant eux. Moi pas.
C'est une habitude bien française que de confier un mandat aux gens et de leur contester le droit d'en user.

Il faut prendre la démocratie comme elle est, cette démocratie dont un grand homme a dit qu'elle était le pire des régimes, à l'exception bien entendu de tous les autres.

On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui seraient seulement pas foutus de faire pousser des radis.

« Il y a des patrons de gauche ! Je tiens à vous l'apprendre !

Oui, et y'a aussi des poissons volants mais qui ne constituent pas la majorité du genre ! »

 

Un singe en hiver (1962) : 18/20. Avec Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo

Tiré du livre éponyme d’Antoine Blondin, ce film met en scène juin 1944, Albert Quentin (Jean Gabin), ancien fusilier-marin en Chine, tient, avec sa femme Suzanne, rencontrée à La Bourboule, l’hôtel Stella dans le village de Tigreville, sur la côte normande aux environs de Deauville.

Il se laisse souvent aller à trop boire, ce qui le porte à la nostalgie de son service militaire en Chine. Lors d’un bombardement en juin 1944, il promet à Suzanne de ne plus boire si l’hôtel échappe à la destruction ; promesse tenue.

Quinze ans plus tard, débarque Gabriel Fouquet (Jean-Paul Belmondo), publicitaire. Il boit pour effacer l’échec de sa vie sentimentale avec Claire qui vit à Madrid. Il vient voir sa fille Marie pensionnaire à Tigreville, dont Mme Victoria, la directrice pourtant française ne parle qu'en anglais. Les deux hommes vont connaître deux jours d’évasion grâce à l’ivresse, l’un en Espagne et l’autre en Chine ; l’apothéose étant un feu d’artifice « dantesque » sur la plage. Puis chacun retournera à sa vie d’avant.

Le jeu des deux acteurs est très bon, star du cinéma français et vedette de la Nouvelle Vague.

Citations (bonjour Audiard) :

Ah ! Nous y voilà ! Ma bonne Suzanne, tu viens de commettre ton premier faux pas ! Y a des femmes qui révèlent à leur mari toute une vie d'infidélité, mais toi, tu viens de m'avouer 15 années de soupçon. C'est pire ! Eh bien que t'as peut-être raison : qui a bu boira ! Ça faut reconnaître qu'on a le proverbe contre nous.

Les gastronomes disent que c'est une maison de passe et les vicelards un restaurant chinois.

Dis-toi bien que si quelque chose devait me manquer, ce ne serait plus le vin, ce serait l'ivresse !

Monsieur Esnault, si la connerie n'est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille !

Je ne vous apprendrai rien en vous rappelant que Huang Ho veut dire fleuve jaune et Yang-tsé-Kiang fleuve bleu. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de l'aspect grandiose du mélange. Un fleuve vert ! Vert comme les forêts, comme l'espérance. Matelot Esnault, nous allons repeindre l'Asie, lui donner une couleur tendre. Nous allons installer le printemps dans ce pays de merde.

Suzanne : Albert, j'ai peur !

Albert : Bois !

Suzanne : Avoue que c'est quand même une drôle d'heure pour arriver, surtout de ce temps-là !
Albert : Ah ! Les voyageurs c'est fait pour voyager, le temps n'a rien à voir là-dedans !

Albert : Pourquoi buvez-vous ?
Gabriel : La question m'a déjà été posée Monsieur le Proviseur !
Albert : Probablement par des gens qui vous aiment bien !
Gabriel : Probablement… Claire me la posait trois fois par semaine. Elle devait m'adorer.

Albert : Écoute, ma bonne Suzanne, t'es une épouse modèle.
Suzanne : Mof !
Albert : Mais si, t'as que des qualités. Et physiquement, t'es restée comme je pouvais l'espérer. C'est le bonheur rangé dans une armoire. Et tu vois, même si c'était à refaire, eh bien je crois que je t'épouserais de nouveau. Mais tu m'emmerdes.
Suzanne : Albert !
Albert : Tu m'emmerdes gentiment, affectueusement, avec amour ! Mais tu m'emmerdes !

Henri Verneuil, la filmographie

Mélodie en sous-sol (1963) : 14/20. Avec Jean Gabin et Alain Delon

Dialogue d'Audiard.

Charles (Jean Gabin), la soixantaine, tout juste sorti de prison, ne se fait plus tout jeune. Il retrouve difficilement son pavillon à Sarcelles.

Son épouse Ginette lui propose de déménager dans le Sud, de prendre un commerce et de couler des jours heureux, mais Charles ne conçoit qu'un seul genre de retraite : dorée et au soleil, en Australie. Pour cela, il doit faire un autre coup, le dernier, celui « d'une vie » et cette fois ce sera la bonne : le casino de Cannes. Tout est prêt. Il contacte alors un jeune malfrat rencontré en prison, Francis Verlot (Alain Delon).

La scène de la fin, avec l’argent dans la piscine et le regard de Gabin, est grandiose.

 

Week-end à Zuydcoote (1964) : 17/20. Avec Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle, François Perier et Pierre Mondy, Chaterine Spaak.

Dunkerque, 1940. La plage, le bout du front. Les hommes sont prisonniers de cet enfer. Les avions allemands passent et repassent. Les soldats anglais se font évacués. Les Français essaient. Surtout Julien, qui veut aller de l’autre côté.

 

Très bon film de par son côté réaliste. Il n’y a pas de héros. Il n’y a pas de grande action. Enfin, il y en a une, mais elle est rapidement ternie. Le reste, c’est une routine de guerre, de survivance. Belmondo est très sobre, ce qui n’est pas toujours le cas. Un excellent film sur l’opération dynamo, vue par les Français.

 

Le clan des Siciliens (1969) : 14/20. Avec Jean Gabin, Alain Delon et Lino Ventura.

Pas le meilleur Verneuil mais un bon film d’action. Porté par des grands acteurs.

Roger Sartet (Alain Delon), un truand, s'évade avec la complicité d'une famille mafieuse, les Manalese, dirigée par le patriarche Vittorio (Jean Gabin). Malgré une traque menée par le commissaire Le Goff (Lino Ventura), Sartet lui échappe. Avec ses complices le truand propose un projet démentiel : voler une collection de bijoux qui doit être transférée de Rome vers New York par avion. Vittorio fait appel à son vieil ami italien installé aux États-Unis pour l'aider dans le coup...

Henri Verneuil, la filmographie

Peur sur la ville (1975) : 13,5/20. Avec Jean-Paul Belmondo et Charles Denner.

Le commissaire Letellier a vu sa carrière brisée par le truand Marcucci, à l'issue d'un braquage qui a mal tourné. Muté dans un commissariat terne, il continue à chercher la trace de son ennemi. Au moment où Letellier apprend enfin le retour du braqueur à Paris, un mystérieux tueur terrorise la capitale. Letellier doit alors choisir entre assouvir sa vengeance ou faire son métier de policier et neutraliser un redoutable tueur en série.

Pas le meilleur Verneuil, sans grande surprise. Merli dans le rôle de Minos tient bien son personnage.

 

I comme Icare (1979) : 16/20. Avec Yves Montand

Un très bon film français, thriller politique. Yves Montand est très bon. Une préférence pour la scène de l'expérience médicale.

Un peu de Kennedy en arrière-fond, je ne sais pas pourquoi mais ça revenait en filigrane.

À la suite de l'assassinat du Président Marc Jarry récemment réélu, une commission d'enquête dirigée par le président de la Haute Cour de Justice, Frédéric Heiniger, est instituée afin d'élucider les circonstances de l'attentat. Le rapport final de cette commission précise qu'il n'y a eu qu'un seul tireur, Karl-Erich Daslow, ayant agi seul, par folie et avec préméditation. Ces conclusions ne satisfont pas le procureur Henri Volney, à qui sont remis les pleins pouvoirs afin de continuer l'enquête.

Le film s'appuie sur l'allégorie d'Icare : à vouloir trop s'approcher de la vérité, on se brûle les ailes.

Henri Verneuil, la filmographie

Mille millards de dollars (1982) : 13/20. Avec Patrick Dewaere, Charles Denner.

Paul Kerjean, journaliste, reçoit un coup de fil anonyme lui recommandant d'enquêter sur Jacques Benoit-Lambert, riche industriel et homme politique à l'avenir radieux. Très vite, il voit le scandale. Mais après son article, les événements s'enchaînent, et il se rend compte qu'il a été piégé.

Film assez surprenant, très anti-capitaliste, anti-libéraliste. Un film dans l'air du temps, qui pourrait avoir été tourné cette année. Patrick Dewaere est assez bon, mais le rythme du film ne l'aide pas. Les flash-back ralentissent un peu. Il manque un truc, une ferveur, quelque chose. Dommage car le scénario est costaud.

 

Ce brave Verneuil m'aura bien plu.

Mon classement des réalisateurs (totalement subjectif)

1. Emir Kusturica : 17,08/20 (7 films)

2. David Fincher : 16,28 (9 films)

3. Albert Dupontel : 15,83/20 (6 films)

-. Alejandro González Iñárritu : 15,83 (6 films)

5. Frank Capra : 15,50 (7 films)

6. Billy Wilder : 15,46 (12 films)

7. Charlie Chaplin : 15,29 (7 films)

8. Clint Eastwood : 15,25 (10 films)

9. Xavier Dolan : 15,2 (5 films)

10. Quentin Tarantino : 15,19 (8 films)

11. Les frères Coen : 14,96 (14 films)

12. Stanley Kubrick : 14,82 (11 films)

13. Henri Verneuil : 14,80 (10 films)

14. Sergio Leone : 14,58 (6 films)

15. Jacques Audiard : 14,5/20 (7 films)

16. Howard Hawks : 14,29 (7 films)

17. Alfred Hitchcock : 14,21 (12 films)

18. George Cukor : 13,95 (10 films)

19. Dany Boon : 13,88 (4 films)

20. Pedro Almodovar : 13,86 (11 films)

21. Steven Spielberg : 13,79 (12 films)

22. Stephen Daldry : 13,75 (4 films)

23. Woody Allen : 13,55 (19 films)

24. Tim Burton : 13,25 (12 films)

25. Wes Anderson : 13 (7 films)

26. Sofia Coppola : 12,9 (5 films)

27. Gus Van Sant : 11,5 (11 films)

 

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 00:02

Cela nous arrive tous de douter. Enfin, je pense. Moi, je doute régulièrement, et j’espère que c’est de même pour vous. Enfin, non, je n’espère pas. Car cela m’emmène dans des couloirs tellement sombres. J’espère vraiment être le seul à les emprunter. Mais je suis pessimiste sur la chose, on doit tous un jour ou l’autre s’y retrouver. Bon, moi, j’aime bien marcher dans ce couloir parfois, faire les cent pas. Ca me permet de réfléchir. Sombrement.


Tout d’abord, je tiens à vous rassurer. Cet article est écrit à un instant T, à savoir ce dimanche, vers 22h, juste après avoir regardé un film avec Patrick Dewaere. C’est bizarre, cet acteur m’envoie à chacun de ses films vers ce couloir sombre. Je repense à Série Noire. Aujourd’hui, c’est Mille milliards de dollars. Oh, pas le film le plus sombre de l’acteur. Mais ca n’empêche, j’ai l’impression de ressentir un truc à chaque fois que je croise son visage. Bref, toujours est-il que cet article ne représente pas mon état d’esprit général, mais celui du moment, bien différent.

Mes pensées sombres m’amènent toujours à me questionner. Aujourd’hui, c’est le mois de juin, mois du départ. Depuis quelques jours j’y pense déjà, et ça me contrarie. Se contrarier, verbe familial. En silence. Ca aussi d’ailleurs.
J’ai peur. Oui, un peu. C’est con d’avoir peur. Ca n’aide pas. Mais c’est ainsi, j’ai peur de quitter cet équilibre à peu près stable que j’ai trouvé ici, en Allemagne. Et j’ai peur de ne pas le retrouver. En Afrique déjà. Parce que mes deux expériences sur place n’étaient pas ce que je considère comme le bonheur. Loin d’être une partie de fun. Et à Bordeaux ensuite, car la relation à distance m’effraie encore plus.

Mais bon, tout ça, c’est du futur. Le présent aussi, parfois, me pousse dans ce couloir. Ce présent, c’est notamment la thèse. De nombreuses fois je m’interroge. De plus en plus en fait. « A quoi ça sert ? à quoi ça va servir ? » Ca, ce sont des questions que l’on m’a posées des dizaines de fois. J’avais toujours une réponse. A croire qu’à force ça m’a mis le doute.

A quoi ça sert ? Voila, nous avons ici la question principale du couloir. A quoi ça sert tout ça, cette vie, ce futur, ce présent. C’est une question qui revient toujours, à intervalles irréguliers. En ce moment, c’est plutôt régulier.

 

Ah, je pense avoir compris. Mon problème du moment, et la raison de cet article, c’est mon absence d’objectif. Chaque matin, je me lève sans avoir quelque chose de précis à faire. J’ai l’impression d’être en stand-by pour ma thèse, du fait de mon voyage qui arrive et de la fin de mes lectures. Je n’ai plus la motivation pour l’allemand, sachant que je pars dans une semaine. Plus trop d’envie de film, plus de recherche généalogique, pas de vrai voyage à préparer… Et tout d’un coup, le vide. L’ennui. L’absence totale de motivation. Même pour le sport (pas de marathon à préparer). Alors je me retrouve devant mon ordi, avec une tonne de temps disponible, un temps qui ferait envie à des millions de personnes, et je ne sais pas comment l’utiliser. J’ai un peu repris la lecture, ça m’a plu. Mais je cherche quelque chose de plus constructif. Je regarde sur ma Bucket List, mais je ne trouve pas quelque chose cette fois. A croire qu’il manque quelques missions.
Bon, je sais que tout cela n’est qu’un petit problème du moment. Dans une semaine, je suis de retour dans le Nord, dans 10 jours en Afrique. L’ennui me quittera très vite. L’année prochaine, l’écriture de la thèse et la préparation d’un concours me feront sans aucun doute regretter ce temps libre que je ne savais pas utiliser aujourd’hui.

Vous avez peut-être remarqué un changement de ton entre le début de l’article et la suite. Et pour cause, on est jeudi, 1h55 du matin. Mon moral est différent, mon pessimisme est déjà passé. J’ai bien regardé un film aujourd’hui, mais sans Patrick Dewaere. Alors pour les pensées sombres, il faudra repasser. Mais pas tout de suite. Laisse-moi savourer ma dernière semaine ici. On se donne rendez-vous en Afrique. Ou oubliez-moi un peu. J’ai déjà assez arpenté ce couloir. Je veux rester dans la lumière.

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 14:06

Dans dix jours, c'est déjà la fin. Le retour en France. La semaine dernière, ce fut donc l'occasion d'un dernier repas de coloc. Oh, non, ce n'était pas régulier. Mais de temps en temps on aimait se réunir sur le balcon, le barbecue fumant, l'allemand résonnant. Au début, j'avais beaucoup de mal. Disons-le clairement, je ne comprenais quasi-rien ! Je souriais, comme l'idiot content que j'étais. Content d'être là, content d'avoir trouvé une coloc, content de comprendre quelques mots, content d'en apprendre d'autres. Maintenant, ça va mieux. Et il faut déjà partir.

De gauche à droite : Mia, Jasmina et Ombeni.
C'est avec le dernier que je m'entendais le mieux. Il m'a accompagné plusieurs fois en ville, je matais le football en sa compagnie. Et puis le son de sa guitare, sa voix au-dessus...ça m'aura bercé quelques après-midi. Ombeni est né en Tanzanie, de parents allemands. Son prénom vient d'ailleurs de là-bas. Il a recommencé les études après avoir travaillé un peu. Du coup, son CV est étonnant : 31 ans, étudiant de licence !
Mia m'a permis la rencontre de son copain, Etienne, français lui aussi. Ca nous aura permis quelques parties de jeux de société bien sympa (Carcassonne, Catane...). Et c'est toujours étonnant de voir un couple dans la même situation que nous : lui français, elle allemande. A la seule différence qu'ils parlent ensemble allemand. Et si le niveau de son copain n'était pas forcément élevé au départ, il a sacrément progressé. Je le jalouse un peu.
Enfin, Jasmina, la sérieuse du groupe. C'est facile, son emploi du temps se résumait à : laboratoire, course, dodo. Et cela tous les jours. Elle a terminé son master cette année, et pense partir pour un doctorat à Munich.

La coloc

La vie était bien entendu très différente de ma dernière coloc, en Erasmus. Beaucoup plus studieuse, beaucoup plus calme. Avec beaucoup moins de viande (les trois sont quasi-végétarien). Au niveau des différences culturelles, c'est de même. D'ailleurs c'était un peu le jour et la nuit avec mon Erasmus. Ici, tout est très carré. Les jours de nettoyage sont définis, rien ne traîne dans la cuisine. Ca m'a changé du dépotoir où je vivais régulièrement à Canterbury ! Et c'est peut-être mieux comme ça. Je dois avoir vieilli (un peu), mais je pense qu'une cuisine comme celle qu'on avait en Angleterre me serait aujourd'hui insupportable !
 

La prochaine présentation de coloc, c'est dans 3 mois !

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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 10:49

On continue ce petit tour d'Allemagne 2014 avec l'une des dernières étapes : Heidelberg. Pour s'y rendre, ce n'est pas très compliqué, un bus direct depuis Fribourg, 22€ l'aller-retour. Ça se fait en un peu plus de deux heures.


Arrivé à Heidelberg, drôle de vision : mais je suis de retour à Fribourg ? Des collines entourent la ville, un tram circule et les vélos sont partout ! J'apprends ensuite que les pistes cyclables recouvrent l'ensemble de la ville ! (oui, y'a encore du boulot en France)

Que faire à Heidelberg ? Je commence tout d'abord par une petite randonnée de deux heures, histoire de prendre un peu de hauteur. Je me retrouve notamment en face d'une mini tour de Babel.

Heidelberg : château, internat, et Pignon

Mais je redescends vite pour la visite du centre-ville. Je traverse le vieux-pont, et me voici devant l'une des plus jolies vues de la ville. Au premier plan, le pont, avec le porte de la ville. Derrière, le château d'Heidelberg.
 

Heidelberg : château, internat, et Pignon

Je comprends pourquoi c'est une ville très touristique (j'ai croisé des groupes de Chinois, Japonnais, Indiens, Finlandais...). J'emprunte le chemin des philosophes, grimpant sur la colline opposée. La vue est sympa.
 

Heidelberg : château, internat, et Pignon

Je fais de même avec une autre colline... Bref, vous avez compris le principe : ça monte ! Et cette fois, c'est la découverte du château. C'était l'un des symboles du romantisme européen.
 

Heidelberg : château, internat, et Pignon
Heidelberg : château, internat, et Pignon
Heidelberg : château, internat, et Pignon
Heidelberg : château, internat, et Pignon

Je retrouve ensuite ma Couchsurfing. Bon, là, c'est toute une histoire. Elle s'appelle Rahel. Déjà, ça, c'est bizarre ! Mais aucun rapport avec la secte. Une fille très sympa, avec qui je me pose pour un pic-nique le long de la Neckar. Elle me fait rencontrer ses amis pour un verre, je parle un mélange d'allemand et de français. Et puis, viens le temps de se coucher. Là, je vais chez elle. Elle habite dans un internat. Je ne me méfie pas, mais je trouve ça étrange cette croix sur son bureau. Déjà, le portrait du pape à l'entrée m'avait interpellé ! Et quand je m'endors, une bible est posée à côté de ma tête. Oui, l'internat est catholique. Rien de trop extrême non plus, mais des petits signes qui ne trompent pas ! Ça et le fait de partager le bâtiment avec 47 autres étudiants, une cuisine pour 12. Le petit-déjeuner est d'ailleurs très amusant, puisque nous sommes 5, ayant tous un lien avec l'Afrique. Je me retrouve même en face d'une fille qui part pour le Rwanda en octobre !
 

Heidelberg : château, internat, et Pignon

L'épisode François Pignon du jour
J'achète des cartes postales. Je les écris. Je mets les adresses. J'achète les timbres européens. Je poste les cartes postales. Mes timbres sont toujours dans ma poche.
Ceci est l'épisode François Pignon du jour

L'annecdote
L'Allemagne n'est pas un pays de rugby. Très clairement. Reste qu'Heidelberg est le coeur germanique du ballon ovale : 5 équipes de la ville sont en première division ! En sachant qu'il n'y a que... 8 équipes dans le championnat !

Heidelberg : château, internat, et Pignon
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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 19:37

Ce n'est plus qu'une question de jours. Lucie, amie du lycée, va très bientôt accoucher. Elle rejoindra alors le club des copines-mères.

Romain, voisin et ami depuis 20 bonnes années, a fait le con. Il a acheté une maison.
Aude, copine de fac, va se marier. Le 30 août. J'y serai.
Quant à ceux qui bossent, de ma génération, je ne les compte plus. Mes deux petites sœurs auront commencé plusieurs années avant moi.

Forcément, à chacune de ces nouvelles, j'ai fait le point. Pendant que les autres avancent dans leurs vies, passent des étapes importantes, je reste à l'université. Et parfois, je me pose la question : ne suis-je pas en retard ?


J'ai de la chance, je vis en ce moment en Allemagne. Ça me permet de relativiser un peu. Mon coloc est en licence. Il a 31 ans. Quand je dis que je suis en thèse de doctorat, à 27 ans, les gens me corrigent régulièrement : « en thèse de master ». « Non non, je connais le mot allemand. Je suis bien en doctorat ».
Ici, on me regarde comme un génie. Ça fait bizarre. Les Allemands ont un grand respect pour les docteurs. Encore plus quand ils sont « si jeunes ».
En France, les gens me regardent comme un dinosaure de l'université. « 27 ans et encore à la fac ? Mais qu'est-ce que t'as foutu ? ». Bah pas grand chose, un cursus normal avec une pause de deux ans au milieu.

Les mentalités sont très différentes. En France, le message me semble être le suivant : vite vite après le bac à l'université ! Vite vite finir sa licence ! Vite vite trouver des stages ! Vite vite finir son master ! Vite vite trouver un travail ! Comme ça, tu pourras vite vite arriver à ta retraite !
En Allemagne, c'est un peu différent. Après le bac, tu prends souvent une année pour travailler ou voyager. Puis tu peux commencer ta licence. Cette année est souvent décisive, tu rencontres le monde du travail ou tu découvres tout simplement le monde. C'est une année qui te transforme et qui te permet un peu plus de réfléchir à ce que tu veux faire de ta vie.
En France, j'ai l'impression qu'on nous balance après le bac dans une filière. 17 ans, et tu dois choisir ce que tu veux faire de ta vie. Logiquement, ils sont nombreux à changer de filière après la première année en dehors du lycée. « C'était pas pour moi ». « Je voulais autre chose ». « Je n'en étais pas capable ». Une année parfois compliquée. Une année que mon homologue allemand aura mise à profit pour voyager. Sur ce point, je les envie.

Bon, il n'y a pas que ça. Je répète depuis plusieurs années : pas de mariage ou bébé avant 30 ans ! Pour moi, c'est d'une importance considérable. C'est une idée qui m'est venue lors d'une soirée avec l'ESSOR. Il y avait un type là, il devait avoir 30 ans. Je devais en avoir 19, mes sœurs encore moins. Celles-ci lui avaient lancé un joli « mais t'es trop vieux pour être ici, repars chez toi te coucher ! ». Et lui, pas trop perturbé, commença à nous parler de la jeunesse, et de ce qu'on devait en faire. Il l'a dit plusieurs fois « profiter jusque 30 ans ! ». Forcément, à 19 ans, 30 ans nous paraît très loin ! Trop loin même ! Maintenant, en y repensant, je me dis qu'il avait bien raison !

Attention, je ne dis pas que toi, travailleur, marié, propriétaire, maman, a tort. Ou que tu as fait les mauvais choix. Au contraire, je te félicite. Bravo, si cela te rend heureux, je suis content pour toi. Mais comme je le dis souvent : je ne vous envie pas. Du moins, pas encore. Il se peut très bien que dans deux ans j'ai l'envie folle d'un enfant. Et alors là, je vous jalouserai ! Mais ce n'est pas encore le cas, et je le vis plutôt bien.

Non, ce qui me gêne un peu, c'est forcément nos discussions. Car on a beau dire, on a beau faire, notre vie ne tourne plus autour des mêmes choses. Un travailleur nous a récemment parlé des prêts, des taux d'intérêt, des différentes banques, de l'assurance vie. On écoutait cela avec attention, dans une sorte de conversation science-fiction ! Tout simplement car je ne suis pas encore concerné. Placer mon argent ? Quel argent ? Le peu que je reçois en bourses diverses est dépensé aussi vite en déplacement africain.
Et les histoires d'amour ? En voilà un sujet intéressant ! Intéressant pour moi, en tout cas ! J'aimais savoir ce qui se passait dans vos soirées, qui embrassait qui... Forcément, cette conversation avec un couple marié ne fonctionne plus ! (ou alors y'a comme un problème).

La maturité de vie. C'est une notion très importante. Et c'est quelque chose où on ne peut pas tricher. Les grandes étapes de la vie comme le boulot ou l'enfant vous font passer dans une autre catégorie. Le boulot c'est un salaire, des placements, des impôts. C'est de l'argent tous les mois sur le compte, et parfois une voiture. Un étudiant comme moi ne comprend pas encore cet état d'esprit. Je me réveille quand je veux, je travaille quand je veux. Je prends des vacances quand je veux. 5 semaines de congés payés, ça me semble complètement dingue ! Alors que toi, travailleur, trouve ça logique.

Alors ce mariage, alors ce bébé, je les regarderai avec un drôle de regard. Car pendant quelques instants, je pourrai un peu voir de mon futur. Un futur déjà bien présent pour vous.

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 06:04

"Et si le FN devenait le premier parti de France ? Si le FN fait 25%, on s'engage en politique !"

Il faut remettre ces phrases dans leur contexte. Elles datent d'il y a plusieurs années, et on jouait plus à se faire peur qu'autre chose. A l'époque, on n'imaginait vraiment pas une montée si rapide de l'extrême-droite en France.

J'étais parti pour faire un bilan de ces élections, essayer de comprendre le pourquoi. Mais il n'y aura que ça aux infos aujourd'hui, chacun essayant de trouver le ou les coupables. Alors ce sera de la faute des abstentionnistes, des partis politiques traditionnels, des affaires, de la situation économique, de la politique actuelle du gouvernement, des médias...

 

Bref, la faute à tout le monde, même à moi. Même à toi. Surtout au FN. Car oui, si le Front National monte, c'est qu'il est doué. C'est qu'elle est douée. Pas par ses idées, non, là, tout le monde est à peu près d'accord pour dire que fermer les frontières ou sortir de l'euro sont des aberrations. Mais dans sa communication. Dans sa volonté de normaliser le FN. Dans sa volonté d'être la seule alternative. Et pour 25% des votants hier, ce fut le cas.

Alors, plutôt que de faire un bilan, on va regarder devant soi. Les prochaines élections sont les régionales-cantonales, en 2015. Et puis après, il y aura les présidentielles de 2017. C'est déjà demain. C'est déjà des combats à mener, dès aujourd'hui. Car il n'y a pas beaucoup de temps à perdre. J'espère que d'ici là la situation économique s'inversera, sinon il y a beaucoup à craindre. J'espère que le gouvernement appliquera un réel programme de gauche, j'espère qu'il lancera des idées novatrices.

Et plutôt que d'espérer, il faudra aussi s'y mettre. Dans 3 mois, j'habite en France. Et cela pour la première fois depuis 2010. A l'époque, le PS était à 29% et le FN à 11% (élections régionales). Au regard de la situation, on ne peut plus se cacher. Et on ne peut plus utiliser des « si ». Le FN était hier le premier parti de France, et le FN a fait 25%. Alors on doit s'engager, chacun à notre niveau. Il y a Anticor, association luttant contre la corruption. Et puis il y a la politique, et le terrain des idées. Car ce n'est pas en diabolisant le FN que ça le fera baisser. C'est en proposant des idées nouvelles. Et en donnant un peu d'espoir. Tant qu'il y a de la vie.

 

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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 20:33

Il faut comprendre ma surprise. Je suis à Colmar, au mois de mai. Je suis avec un Tilquois, Romain, qui est venu me rendre visite à Fribourg avec Perrine. Et qui je vois sur ma droite, dix mètres devant moi, avec un bon vieux sourire ? Un autre Tilquois. Et pas n'importe lequel, puisque c'est Antoine !

C'est marrant parfois la vie. La veille, j'avais écrit un article sur l'amitié. Et notamment sur le fait que les kilomètres m'ont fait perdre des amis que je pensais garder. Antoine en fait forcément partie. Je l'ai connu à l'école primaire. Et il était encore à Arras lors de ma deuxième année de fac. Bref, une tête que j'ai sacrément bien connue, une famille que j'ai côtoyée, une maison que j'ai arpentée. Alors le croiser là, c'est un petit clin d’œil de la vie. L'air de dire « tu vois, finalement, le monde n'est pas si grand ». 10 minutes ne rattrapent pas 5 années, mais le plaisir de l'instant fut formidable.

Colmar et Eguisheim : apparition surprise et village préféré des Français

Bref, toujours étant que nous sommes à Colmar, cette petite Venise (ah, les canaux). J'étais déjà venu dans la ville l'hiver dernier, il faisait glacial, je me réchauffais tant bien que mal dans les magasins ou devant un stand du marché de Noël. Vous vous doutez bien qu'au mois de mai, sous le soleil, les sensations sont différentes. Il n'y a rien à dire, c'est vraiment une jolie ville, la base de l'Alsace avec Strasbourg. Mais encore plus Alsacien.


Enfin, pour faire encore encore plus alsacien, rien de tel qu'un petit village. Après avoir parcouru un peu Ribeauvillé et Riquewihr, voici donc Eguisheim. Eguisheim a obtenu récemment son moment de gloire en étant élu village préféré des Français (programme de France 2). Même sans avoir vu l'émission, c'est une chose que l'on ne peut pas ignorer en ville : banderole et plaque commémorative !

Colmar et Eguisheim : apparition surprise et village préféré des Français

1800 habitants, la moitié caviste ! Car oui, ici, c'est la route des vins d'Alsace. Alors c'est dégustation pour mes hôtes. Avant cela, ce fut une belle flammekueche au Munster et une tournée de la ville (tourner est le mot, car le plan de la ville est tel que l'on tourne toujours autour, drôle de sensation).

Colmar et Eguisheim : apparition surprise et village préféré des Français
Colmar et Eguisheim : apparition surprise et village préféré des Français
Colmar et Eguisheim : apparition surprise et village préféré des Français

Après la ville, direction les vignes, pour surplomber la plaine d'Alsace et revoir au loin les premiers massifs de la Forêt Noire. Une averse nous fait déguerpir vers Neuf-Brisach.

Colmar et Eguisheim : apparition surprise et village préféré des Français
Colmar et Eguisheim : apparition surprise et village préféré des Français

Ici, c'est un rendez-vous avec Vauban. La citadelle de Neuf-Brisach, classée Unesco, serait l’aboutissement de son œuvre en matière d'architecture militaire. Très clairement, ça se voit du ciel. A l'intérieur, l'impression laissée n'est pas exceptionnelle. Les bâtiments de la ville sont vétustes, et une vieille foire tient la place. On a l'air de s'ennuyer ferme ici.

Colmar et Eguisheim : apparition surprise et village préféré des Français
Colmar et Eguisheim : apparition surprise et village préféré des Français
Colmar et Eguisheim : apparition surprise et village préféré des Français

Pour le reste de la visite, j'ai fait les classiques : Fribourg et une randonnée. Et ce fut un plaisir ! A la votre !

Colmar et Eguisheim : apparition surprise et village préféré des Français
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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 17:19

Her

Spike Jonze, Her (2013): 16,5/20. Avec Joaquim Phoenix et Scarlett Johansson.


En l'an 2025, Théodore tarde à signer les papiers du divorce. Sa femme et lui sont séparés depuis une année, et il ne s'en remet pas. Il installe alors un nouveau système d'exploitation sur son ordinateur. Celui-ci est doté d'une véritable intelligence artificielle, et Théodore lui donne une voix de femme. Très vite, il en tombe amoureux.

Oui, je sais, le résumé ne donne pas envie. Et c'est là où je m'auto-remercie de ne pas lire les résumés avant de voir les films, car je ne sais pas si j'y serais allé. Et là, je tombe de ma chaise. La voix de Scarlett (pitié, la V.O.!) sublime la performance de Joaquim Phoenix. Je déteste la science-fiction, et pourtant, ici, tout me paraissait tellement normal. Une histoire d'amour. Une romance. Un drame. Un titre. Une petite claque. A ne pas manquer.

Nominé à l'Oscar du meilleur film. Vainqueur de l'Oscar du meilleur scénario.

Her
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