Parfois je doute. De la vie. De son sens. De l'amour. De la possibilité de celui-ci, avec un grand A. De Dieu et de son existence. Et parfois j'y crois, à tout ça.
Parfois j'ai la haine. Une rancune intérieure qui me bouffe. Parfois j'ai des ailes. Qui me font soulever des montagnes. Parfois je tombe plus bas que terre. Et je n'ai pas la volonté de me relever. Parfois je suis dans les nuages. Sans l'envie d'en redescendre.
Parfois je m'y vois, tout en haut, plein de puissance et de pouvoir. Parfois je m'imagine, à la place de ce SDF que je ne regarde pas. Parfois je réfléchis, à comment en arriver là.
Parfois j'ai ce sourire, nostalgique, au regard des photos de jeunesse. Parfois j'ai cette larme, qui coule sur ma joue, à la pensée d'un grand malheur. Parfois j'implore et je prie, sans savoir pourquoi.
Parfois je me sens amoureux. Parfois je l'oublie.
Parfois je me sens heureux. Parfois je l'oublie.
Parfois je pense au bonheur. Parfois, je le vis.
Et puis parfois, de temps à autre, j'écris.
Je me lance, dans une tirade sans sens, sans trop savoir où je vous emmène.
J'hésite à transformer cela en poème. Le rime me titille, le rythme me malmène.
J'imagine cela en chanson, saleté de rime à la con.
Et j'imagine un slam, ayant une âme.
J'me dis que les mots, sont à la portée de tous,
Que l'con muni d'un stylo, peut pas s'tourner les pouces
Il suffit de plonger, dans son imagination,
Et de penser, au rythme de la chanson.
J'imagine le beat, j'imagine Bercy
j'imagine la rythmique et le public en folie
j'imagine la vie de star, les contrats à vie
j'imagine les taulards et les filles en furie
Je m'y crois déjà, tout en haut de l'affiche
Je m'y vois déjà, devenu riche
Je me pense là-bas, les plages d'Ibiza
Et j'ouvre les yeux chez moi, y'a pas.
Alors je reprends la plume, avec un peu d'amertume
Le regard scotché au plafond, 'tain j'ai l'air d'un con
Je relis comment j'ai fait, pour en arriver là
Je revis les faits, qui m'ont amené là
J'regarde le chemin parcouru, et les amis perdus
J'regarde ma vie d'avant, celle que je n'ai plus
J'revois les choses, qui ne m'appartiennent plus
J'relis mon blog, et ça, ça me tue.
Alors pour conclure, ce texte un peu minable
Ne soyez pas trop dur, si c'est un peu banal
Je finirais, par la fin d'un poème
Je termine, par un unique « Je t'aime »