18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 13:16

Je me plains souvent de la politique de ceux qui nous gouvernent. Pas assez proche des attentes des Français, trop concentrés sur leur réélection, sur leurs avantages, sans idée nouvelle, trop âgés, les griefs ne manquent pas. Et pour le moment j'ai deux possibilités d'exprimer mon mécontentement : dans l'isoloir, pour sanctionner la politique précédente ou encourager une nouvelle, et sur ce blog, où j'écris de temps à autre sur des sujets qui me plaisent ou non.

La première possibilité présente quelques désavantages : elle ne réapparait que tous les 5 ans (ou 6, selon l'élection), elle ne me permet pas de donner mon avis (mais seulement de voter pour la personne ou le parti qui se rapproche au mieux de mes idées, sans jamais réussir à me convaincre totalement) et le gagnant est rarement celui qui me plait le plus (c'est la démocratie).

La seconde possibilité, l'écriture dans ce blog, ne rencontre qu'un public réduit à quelques-uns de mes plus grands fans que la politique ne rebute pas. Et c'est loin d'être un euphémisme que de dire que ces quelques écrits ne font pas bouger les choses, ou les mentalités.

 

Je m'inquiète souvent de la poussée des extrêmes, la droite en particulier. Au-delà des scores aux élections, qui augmentent régulièrement, c'est la poussée des idées extrêmes dans les mentalités et le débat public qui m'embêtent le plus. J'ai reçu une formation d'historien, et j'ai développé une étrange passion pour la politique et les relations internationales en Afrique, notamment avec la politique du Rwanda après le génocide. J'ai de plus visité Auschwitz et un mémorial au Cambodge (et je vais à Dachau dans quelques jours). Ce qui m'interpelle le plus, ce sont les débuts des génocides, et l'évolution des mentalités vers les extrêmes. C'est loin de venir d'un seul coup, je pense que vous vous en doutez. Personne au Rwanda ne s'est réveillé en avril 1994 en pensant : tiens, aujourd'hui, je vais tuer mon voisin. Non, l'évolution s'est faite dans le temps, à coup de décennies de politique raciste ou ségrégationniste, de déclarations enflammées. Les Tutsi ont commencé à être massacrés dès l'indépendance et des pogroms ont eu lieu régulièrement, à chaque fois que le gouvernement avait besoin de jouer des divisions pour asseoir son autorité.

Oui, la France est loin d'être dans cette situation. Mais les derniers mois, les dernières semaines du précédent gouvernement ont vu des personnages publics tenter de jouer sur les divisions des Français pour rester au pouvoir. La cible : l'étranger, l'immigrant, le musulman. J'ai vu un clip de campagne évoquer les frontières et afficher un panneau écrit en arabe. J'ai vu un candidat dans un débat répondre sur l'Islam quand on lui poser une question sur le droit de vote des étrangers. Ce genre de raccourci grossier n'a pas fonctionné, tant la ficelle paraissait grosse. Mais elle a rapproché encore un peu plus une partie de la droite française de l'extrême droite. La question d'une alliance a été plusieurs fois posée, et si la réponse fut négative elle fut cependant un peu plus longue que d'ordinaire à venir. Comme si certains en avaient envisagé la possibilité. Allons, le principal conseiller de l'entre-deux tours du candidat-président n'était-il pas une transfuge du front national ?


Je me suis souvent posé la question avec des amis proches sur la façon de lutter contre les idées des extrêmes. Mes écrits en faisaient partie (même si on me reprocha tout de même de favoriser la banalisation des idées extrêmes avec quelques-uns de mes articles). Mes discours au coin de ma table de famille, au café ou au football également. Mais est-ce suffisant ?

Bien sûr je pourrais toujours laisser cette question aux politiques en place et me détourner de la chose en évoquant mon droit au bonheur, l'absence de temps ou d'envie, ma propre ignorance et mon choix de voyager. Non. Non. Non. La lutte contre les extrêmes, comme la lutte contre les génocides, doit être la mission de chaque démocrate. Elle doit être la vôtre, la mienne.

Comment la réaliser ? Des écrits ? Des débats ? Des associations ? Des mouvements citoyens ? Des partis politiques ? Comment influencer à une grande échelle ? Comment éviter la prolifération des idées frontistes ?

J'ai fait un choix, très personnel. Je vais m'engager en politique.

 

Attention, cela ne signifie sans doute pas que je vais vous harceler pour rejoindre le parti qui sera le mien ou que je vais poster 5 statuts par jour sur une plate-forme de réseau social pour dénoncer la politique en place ou pour mettre en évidence les superbes qualités que nous avons, nous, au parti.

Cela ne signifie pas non plus que c'est un choix définitif ou que je serai demain votre prochain président. C'est un choix sur du court terme, pour voir si je me retrouve dans les idées et le fonctionnement d'un parti. Pour voir son utilité, sur la sphère nationale, régionale, sur la sphère des idées, sur mes idées.

 

J'ai peur vous savez. La politique est un milieu qui m'attire et me dégoûte. Je suis loin d'être le seul dans ce cas. Les affaires de corruption sont légion et la confiance que j'ai en mes représentants est limitée. Mais c'est justement ce qui me pousse à m'engager. Je pourrai toujours passer ma vie à me plaindre de ce qu'ils font, eux. Mais eux, les politiques, ont déjà eu le courage de s'engager. Et je ne leur retire pas. Bien sûr on voit souvent le côté pouvoir, argent, célébrité, impression de puissance, métier de planqué, que sais-je encore. Mais j'y vois aussi un sacrifice de leur vie personnelle, l'impossibilité de prendre soin de ses enfants, de les voir grandir. La politique au plus haut niveau est un métier, un vrai, sans horaire, sans 35 heures. Chaque jour, chaque semaine, chaque mois, des déplacements, des rencontres, des réunions. Et quand on revient éreinté à la maison on devrait peut-être y travailler les dossiers prioritaires.

Je connais un peu la vie de Jacques Chirac, de par les autobiographies qui lui ont été consacrées. Et je sais que son plus grand échec est loin du domaine politique, c'est le malaise constant d'une de ses filles, ses dépressions, ses tentatives de suicide. Et l'animal politique qu'il est ne s'en remettra jamais. Et s'il devait choisir de refaire sa vie, je pense qu'il hésiterait un long moment avant de s'engager à nouveau.

Le politique est une cible constante. On ne peut jamais satisfaire 100% de ses concitoyens. Alors il y a toujours des mécontents, des jaloux, des envieux, des teigneux, ceux qui veulent du mal, ceux qui veulent la peau d'un politique.  Tableau de rêve en soi.

Alors pour mieux préparer l'avenir, je pourrais me consacrer à ma vie personnelle. A la fin de mes études, à un métier, à me trouver une petite femme et faire des enfants. Veiller à leur éducation et compagnie. Penser à mon bonheur avant d'envisager celui des autres.

Oui, mais ça me resterait toujours en travers de la gorge. Le fait de ne pas avoir essayé. Le fait de ne pas m'être battu pour des idées que je crois plus justes, que je crois bonnes. Pour des idées qui doivent vaincre au XXIème siècle. Et pour d'autres qui doivent rester dans la première moitié de XXème siècle.

Tout cela peut vous paraître bien prétentieux. Penser que mon opinion doit un peu compter, que je dois la déclarer au monde par la politique, en voilà d'une grosse tête. Peut-être. Je n'en sais rien. Je ne sais toujours pas si mon choix est le bon, si je ne vais pas devoir le regretter plus tard, voir même maintenant. Pour mes potes, ma famille, Elle. Et puis tout le reste, les curieux, les connaissances, les amateurs du blog ou ceux que je croise par hasard. Vais-je perdre des amis avec ce choix ? Vais-je perdre mon temps ? N'y-a-t-il pas un risque que je m'emballe, n'y-a-t-il pas un risque pour que j'envoie tout balancer à côté pour m'y consacrer pleinement, que je me transforme en partisan aux idées fermées ? N'y-a-t-il pas un risque pour que j'en revienne déçu ? Peu importe, j'en reviendrai de toute façon.

 

Difficile de conclure ce texte, tant cela me semble être une introduction. Si, peut-être par un appel. L'appel de Munich, tout un symbole dans cette ville si historique. Un appel à ceux qui pensent un peu comme moi, à ceux qui hésitent à franchir le pas, à ceux qui ne veulent pas s'engager seul. A ceux qui pensent que les idées extrêmes doivent être combattues coûte que coûte, que c'est là l'un des plus grands dangers pour notre démocratie. A ceux qui ne veulent pas d'une Marine au pouvoir, à ceux qui pensent que la fermeture des frontières correspond à la fermeture de nos esprits, à la fin de nos idéaux. A ceux qui se veulent ouverts d'esprit, à ceux qui ont des difficultés à se reconnaître dans les partis politiques actuels. A tous les fils de France qui pensent avoir des idées novatrices et meilleures pour le XXIème siècle. A ceux qui veulent d'une France meilleure pour nos enfants, nos petits-enfants. A ceux qui croient à un monde plus juste, à un monde meilleur. Et surtout à ceux qui pensent que l'on peut encore changer les choses, que non, nous ne sommes pas tous foutus, ceux qui croient en l'idéalisme et ne le rient pas, ceux qui souhaitent s'engager, ceux qui en ont l'envie et la force de le faire, en toute connaissance de cause. Je ne vous promets pas le bonheur, oh non, je ne vous promets rien d'ailleurs. Peut-être simplement l'impression d'avoir essayé, un jour, de construire quelque chose de meilleur.

Après, le reste, ça viendra.

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 08:59

Ca y est, j’y suis. Pas dans le bon avion mais qu’importe. La décision a été prise rapidement, peut-être trop. L’Australie ne me verra pas, l’inverse un peu plus encore. Kuala Lumpur-Bruxelles, la fin du voyage.

La fatigue du voyage est difficile à décrire, tant elle arrive soudainement. Physique, mentale. Une chape de plomb sur les deux épaules, des courbatures dans les jambes, la fatigue de l’esprit… Ne suis-je donc pas un grand voyageur ? L’ai-je été ?

 

De multiples raisons m’ont poussé à revenir, à stopper, à déserter. J’étais fatigué, pas de doute là-dessus. J’étais blasé surtout. Une île déserte, une mer bleue azur, le désert australien ou l’opéra de Sydney ne me faisaient plus vibrer. On m’aurait proposé l’île de Pâques, le grand Canyon ou le Taj Mahal que j’aurais décliné. La lune, à la rigueur. Car il me faudra du temps pour réapprécier à sa juste valeur un paysage de la Terre.

Pendant plus de 7 mois j’ai eu la chance d’en voir plus que beaucoup dans une vie. J’ai reçu des merveilles de la nature plein la tête. Des églises orthodoxes aux steppes mongoles, de la grande muraille aux premières pentes de l’Himalaya, la planète Pandora et les lacs multicolores, les pandas ou les éléphants, Angkor ou les Laotiens, et toutes les vues sous-marines. Et je n’ai pas eu le temps de tout digérer. J’ai mangé 7 mois d’extraordinaire et tout d’un coup, cette fantastique nourriture de l’esprit m’est apparue ordinaire. Plus le même goût.

Alors s’arrêter avant l’Australie c’est éviter de se rendre malade. J’ai déjà eu le droit à des plats de grandes saveurs et à de nombreux desserts, à quoi bon se forcer ? Le risque serait d’y aller et de regretter, de ne pas apprécier à leur juste valeur les paysages de l’île-continent.

 

Bien sûr il y a d’autres raisons. Plus professionnelles. En passant le quart de siècle je me suis rappelé mes envies de thèse, d’un doctorat, d’une carrière. Carriériste ? Et si, finalement, je le découvrais ?

Non, revenons à ce qui ne me fit pas douter. Ce qui m’assura chaque jour de la justesse de ma décision. Elle.

 

J’avais donc deux choix. L’Australie, avec un boulot minable, seul, avec tout à recommencer.  Seul ? Merde. Plus de 6 mois avec ce petit bout de femme et voilà qu’elle m’abandonne donc, me laissant seul face à mes doutes et craintes d’une vie sans saveur, sans but.

Durant cette nuit du 31 mars, tellement malade que le sommeil battit en retraite, je l’observais. Dieu qu’elle est belle ! Physiquement je vous le conçois. Mais si vous la connaissiez ! Le cœur sur la main, prête à aider la veuve et l’orphelin, à leur venir en aide alors qu’ils n’en demandent rien. Pleine de rêves, pleine de vie, elle respire le bonheur. Elle me le fit vivre à nouveau, pendant plusieurs mois. Voir le bonheur s’en aller ? Jamais ! Et puis je reste un romantique. Un vrai Barney Stinson qui, au fond, recherche prioritairement l’amour. Et si on me proposait simplement de l’eau fraîche pour le rencontrer je n’hésiterais pas une seconde. Je sais ce que c’est d’être aimé et d’aimer en retour. La plus belle des choses. Ma principale raison de vivre. Et je me fous que l'on me croie niais ou que l'on se moque de ces écrits car trop personnels ou romantiques. Et je me fous de l’Australie, de l’Amérique du Sud et du monde entier. Pour tous les paysages de la terre je n’échangerais pas une minute de ce bonheur si simple, rempli de sentiment profond, sincère. Rempli de sentiment d’amour.

Ce 1er avril, sans blaguer, j’achetai mon billet de retour. Un billet d’entrée vers le paradis. Car je n’ai rien dit, pour le plaisir de la surprise. Est-ce que j’ai regretté ? Jamais. J’ai compté les jours qui me rapprochaient de mon village, de ma famille, de mes amis. Car eux aussi m’ont manqué nom d’une pipe ! Et de les retrouver un à un fut mon Australie à moi.

 

Aujourd’hui, au moment d’écrire ces quelques lignes, je me rapproche à la vitesse d’un Boeing 737 de Munich. Sydney arrivera un jour. Mais pas maintenant. Je n’étais pas prêt. Je n’étais plus prêt. J’en avais fini.

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 09:53

P1180754.JPGQuiconque écrit s'engage. Pierre Corneille

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 13:45

 


 

Une pensée à ceux que je n'ai pas encore croisés ! (faute de temps !)

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 15:27

Dark Shadows (2012) : 9/20.

Mon premier Tim Burton au cinéma. Aie. Oui Dark Shadows obtient moins que Mars Attack. La faute à un concept que je n'apprécie guère : une parodie de films qui ne m'intéresse pas d'avance. Pour Mars Attack c'était les films de sciences-fictions, pour Dark Shadows ce sont les films de vampires. Une parodie doit au moins avoir le mérite d'être drôle, marrante, amusante... Et Dark Shadows ne remplit pas son contrat. Le début est intéressant, parfois très fin, même si l'histoire de cet homme qui revient sur terre après 200 ans dessous peut rappeler certains gags des... visiteurs (le coup de la fourchette notamment). Et puis ça ne doit pas être difficile de trouver des bonnes idées avec ce concept. Non, le véritable problème se tient dans les dernières 30 minutes : une somme des clichés sans nom et une fin que l'on connait à l'avance. J'ai plusieurs fois soufflé, imaginant la tête de certains amis proches en voyant un tel désastre. Et entre les loups-garous, les vampires et les sorcières, difficile pour moi  d'entrer dans un tel monde. Vous me pardonnerez, mais Tim Burton a fait un mini-navet.Dark-Shadows-Tim-Burton-Johnny-Depp.jpg

Tim Burton doit être, peut-être, le réalisateur favori d’une bonne partie de mes potes fans de cinéma. Tim Burton, un univers si particulier, que l’on aime, ou pas. Petit résumé.

Les films d’animation

J’ai découvert Tim Burton en tant que scénariste, celui du fantastique « L’étrange Noël de Monsieur Jack », long-métrage des studios Disney. C’est un film que je suis allé voir alors que j’étais au collège, et qui m’a impressionné autant qu’effrayé. L’univers sombre de la ville d’Halloween m’amena à m’intéresser au scénariste qui réalisa un peu plus tard Les noces funèbres.

Les noces funèbres (2005) : 15/20.Titre original : Corpse Bride.Corpse Bride Les noces funèbres Tim Burton

Voici le premier film que j'ai regardé en anglais, avec sous-titres anglais. Et j'ai compris l'histoire ! Une première facilité par un nombre important de chansons ! Après la forme, le fond. Je me devais de regarder ce film après que Monsieur Bacheux en ait fait une publicité incessante ces deux dernières années. Pas déçu. Un air d'étrange Noël de Monsieur Jack et une histoire plutôt originale, tirée d’un conte traditionnel russe. A voir sans hésitation.

Alice au pays des merveilles (2010) : 14/20. Titre original : Alice in Wonderland. Avec Johnny Depp, Mia Wasikowska et Helena Bonham Carter. Alice in Wonderland Alice aux pays des merveilles Tim Burto

Bon, je classe Alice dans cette catégorie, puisque le film mélange les prises de vue réelles et l’animation. C’est bel et bien du Tim Burton, sans aucun doute un peu plus commercial qu’un Sleepy Hollow, mais assez consensuel, manquant un peu d’humour à mon goût. L’histoire est connue, celle d’Alice, aménagée d’une façon assez différente de l’ordinaire. Un bravo pour les costumes et les décors, toujours aussi somptueux avec Burton. Récompensé par 2 Oscars.

Johnny Depp est là, comme toujours, ainsi qu’Helena Bonham Carter (sa femme, notamment dans Fight Club, Big Fish, Charlie et la Chocolaterie, Les noces funèbres et Le discours d’un roi…)

Les films pleins de bons sentiments

Edward aux mains d’argent (1990) : 16/20. Titre original : Edward Scissorhands. Avec Johnny Depp et Winona Ryder.Edward Scissorhands Edouard aux mains d'argents Tim Burton

Tim Burton utilise dès l'ouverture le logo de la 20th Century Fox en ajoutant de la neige et des chœurs de Noël. On comprendra plus tard le pourquoi de cette neige si bâclée : ce sont des flocons invraisemblables, comme des touffes irrégulières de poils blancs.Une grand-mère raconte à sa petite fille une histoire pour l'endormir. Dehors, il neige (la même neige que le générique). Un jeune homme du nom de « Edward » fut créé par un inventeur très ingénieux, vivant seul dans un sombre château. Mais son inventeur, assez âgé, meurt avant d'avoir pu achever son œuvre : Edward a des lames extrêmement acérées à la place des doigts. Edward vit donc seul dans ce sinistre château jusqu'au jour où une femme nommée Peggy Boggs, représentante en cosmétiques, poussée par la curiosité (mais également par le souhait de vendre ses produits de beauté) se présente à la porte. Voyant que le jeune homme vit seul sans avoir le moindre lien avec le monde qui l'entoure, Peg décide de l'emmener chez elle où elle lui donne de vieux vêtements qui ont appartenu à son mari, Bill. Peg a donc un mari, Bill, et deux enfants : une ado, Kim et Kevin, un garçon de 12 ans. La vie aurait pu continuer son cours pour Edward si la jalousie et la crainte des habitants du quartier ne l'avaient pas bouleversée...

L’un des meilleurs de Tim Burton avec un Johnny Depp plein d’humanité.

Big Fish Tim Burton Ewan McGregorBig Fish (2003) : 12/20. Avec Ewan McGregor et Albert Finney.

C'est peut-être LA déception. Il faut dire qu'on m'en avait fait une publicité immense. Plusieurs m'ont dit que c'était leur film préféré, que c'était très bon. De ce fait je m'attendais à quelque chose d'extraordinaire. Et je ne l'ai pas eu. Une histoire faite de bons sentiments, sur un fils et son père, sur un pays de merveille. Mais je n'ai pas accroché... (et je m’en excuse !!!)


Charlie et la chocolaterie (2005) : 12,5/20. Titre original : Charlie and the Chocolate Factory. Avec Johnny Depp.Charlie and the chocolate factory Charlie et la chocolateri

Première réflexion : encore un film de chocolat pour Depp ! Un petit enfant pauvre gagne le droit de visiter la plus célèbre usine de chocolat, tenu par Willy Wonka (Johnny Depp). Il est notamment en compétition avec des enfants riches. Mwé. Beaucoup de clichés selon moi. C’est loin d’être mon favori du réalisateur (mes excuses pour les fans).

Les films sombres

Sleepy Hollow (La légende du cavalier sans tête) (1999) : 15/20. Avec Johnny Depp et Christina Ricci.Sleepy Hollow la légende du cavalier sans tête tim burton

Un bon film de Tim Burton, sorte d’épouvante avec un bon suspense. A la veille du XIXe siècle, dans une bourgade de la Nouvelle-Angleterre nommée Sleepy Hollow, trois crimes affreux ont été perpétrés en moins de quinze jours. Les trois victimes ont été retrouvées le corps sans tête (les têtes ayant disparu). Lorsque la justice de New York l'apprend, elle envoie sur les lieux un de ses plus fins limiers : l'inspecteur de police Ichabod Crane (Johnny Depp). Lorsque celui-ci arrive à Sleepy Hollow, il apprend par les villageois que ces crimes auraient été commis par un terrifiant et redoutable cavalier sans tête qui serait mort dans les bois du Ponant, aux alentours du village, vingt ans plus tôt et qui serait revenu des Enfers dans le but de faucher des têtes. Ne croyant pas à ces histoires de fantômes, l'inspecteur est bien décidé à percer le mystère de cette sombre affaire avec l'aide du jeune Masbath et de la ravissante et étrange Katrina Van Tassel (Christina Ricci). Alors que l'enquête se poursuit, les meurtres quant à eux se multiplient...

Christopher Walken joue le cavalier sans tête (le père dans Arrête-moi si tu peux). La scène où le cavalier est sur le pont est magnifique. 3 fois nominé aux Oscars, une fois récompensé.

Sweeney Todd : Le diabolique barbier de Fleet Street (2007) : 15/20. Titre original : Sweeney Todd, The Demon Barber of Fleet Street. Avec Johnny Depp et Helena Bonham Carter.Sweeney Todd The demon barber of fleet street Johnny Depp B

Egalement tirée d’une histoire vraie (et ça fait peur !), l’histoire d’un barbier londonien, revenu à Londres pour se venger. J’ai vraiment apprécié ce film, très sombre, très sanglant. Les musiques seront appréciées par les fans des musicales, les autres ne seront pas gênés tant elles collent au film. La fin est dantesque.

3 fois nominé aux Oscars, une fois récompensé.

Les fantastiques

Beetleljuice (1988) : 15. Avec Michael Keaton et Alec Baldwin.Beetlejuice-Tim-Burton.jpg

Un couple de jeunes mariés meurt dans un accident de la route en ayant voulu éviter un chien. Ils deviennent alors des fantômes et sont coincés pendant 125 ans dans leur maison. Devant leurs efforts infructueux pour en chasser les nouveaux propriétaires très dérangeants, ils font appel à Betelgeuse (plus facilement prononçable et reconnaissable sous le nom de Beetlejuice), un « bio-exorciste » fort excentrique.

Des scènes assez énormes pour un vrai Tim Burton. La scène de la danse autour de la table vaut le coup d’œil à elle seule. Premier grand rôle de Winona Ryder.

Ed Wood (1994) : 12/20. Avec Johnny Depp et Martin Landau.

Je n’ai pas vraiment accroché. Ed Wood, le pire réalisateur du cinéma. Tirée d’une histoire vraie. Tourné en noir et blanc, le film hésite à plonger vers le sombre, sans vraiment trouver son style. Je ne sais pas pourquoi, j’ai l’impression que Burton n’est pas allé au bout de ses idées.

Récompensé par 2 Oscars

Les « ah, c’est vraiment Tim Burton qui a réalisé ?? »

Batman (1989) : 12,5/20. Avec Jack Nicholson, Michael Keaton et Kim Basinger.Batman Tim Burton Jack Nicholson Joker

Le lutte de Batman contre le Joker dans Gotham city. Je pense que vous connaissez déjà l’histoire de la chauve-souris. Ce film n’est pas mauvais, je dirais même un bon film d’action, mais je l’ai regardé après avoir vu les Batman de Christopher Nolan (effet de comparaison). A noter la présence de Prince pour la B.O. Jack Nicholson est une nouvelle fois excellent dans le rôle d’un fou furieux (après Shining ou Vol au-dessus d’un nid de coucou !). Film 2 fois récompensé par les Oscars.

Mars Attack (1996) : 11/20. Avec Jack Nicholson et Pierce Brosnan.

Des milliers de soucoupes volantes survolent la terre. Comment réagir ? Sont-ils pacifistes ? On les accueille avec le tapis rouge et… ça ne se passe pas comme on l’aurait souhaité ! Ce film serait soi-disant une parodie des films de science-fiction. Bof bof.

Dans le même style il y a Batman le défi et La planète des singes que je n’ai pas encore vus et qui me rebutent un peu d’avance.


Je m’excuse d’avance auprès des fans pour le classement de Tim Burton dans mon classement très subjectif (lanterne rouge). Il représente pour moi un univers très particulier, auquel il faut accrocher. J’aime beaucoup ses films sombres mais j’avoue avoir du mal à accrocher à ses films pleins de bons sentiments. Quant aux derniers films que j’ai évoqués (Mars Attack, Batman…), c’est limite pour moi des « faux » Tim Burton, tant je ne reconnais pas son empreinte artistique. A voir très vite dans quelle catégorie Dark Shadows va se retrouver !

Pour les acteurs qu’ils utilisent, une véritable histoire d’amour avec Johnny Depp (8 films ensemble) et Helena Bonham Carter (7 films, ils sont mariés dans la vie de tous les jours !), que l’on retrouve tous deux dans Dark Shadows.

Mon classement des réalisateurs-acteurs (totalement subjectif)  

1. Jacques Audiard : 16/20 (5 films)

2. Billy Wilder : 15,55 (11 films)

3. Charlie Chaplin : 15,29 (7 films)

4. Clint Eastwood : 15,25 (10 films)

5. Frank Capra : 15,07 (7 films)

    Quentin Tarantino : 15,07 (7 films)

7. Les frères Coen : 14,88 (13 films)

8. Stanley Kubrick : 14,82 (11 films)

9. Sofia Coppola : 14,5 (4 films)

    Audrey Hepburn : 14,5 (8 films)

11. Alfred Hitchcock : 14,32 (11 films)

12. Howard Hawks : 14,29 (7 films)

13. George Cukor : 13,95 (10 films)

14. Tim Burton : 13,25 (12 films)

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 11:34

Alea jacta est, mon choix est fait. Bon en vérité il était fait bien avant ce débat, qui m’a juste conforté dans mon idée.

Francois-Hollande-PS-presidentielle-2012.jpg Tout d’abord, et en préambule, je rappelle que ce choix n’engage que moi. Ceci n’est pas un article pour vous obliger ou même vous conseiller de voter François Hollande. Chacun est libre de son choix, je respecte le vôtre, même s’il se fait pour Nicolas Sarkozy (ou le vote blanc). Par contre, à toutes les personnes ne souhaitant pas se rendre dans l’isoloir, je leur rappelle que des milliers de personnes sont mortes ou meurent actuellement pour obtenir ce droit essentiel à toute démocratie. Ne pas se rendre dans l’isoloir, c’est trahir leur mémoire (j’ai fait une procuration pour pouvoir voter).

Ensuite, certains considèrent que je ne devrais pas écrire mes choix politiques. Que ça devrait rester secret, que ça n’attire que les emmerdes (ou commentaires insultants). Je ne suis pas de cet avis. J’aime parler politique, j’aime débattre, j’ai même tendance à penser que si nous débattions un peu plus de nos choix, notamment avec les électeurs des extrêmes, le score de ceux-ci aurait tendance à diminuer.

 

Bon, et François Hollande alors, dans cette histoire ? Je l’ai déjà écrit, je suis loin d’être un socialiste de la première heure. J’ai d’ailleurs fait partie de ceux qui ont voté en 2007 au second tour pour le président actuel. A l’époque, j’expliquais pourquoi ce choix me faisait un peu chier, mais que je l’avais fait à la vue du programme et de la personnalité des deux candidats. Et j’avais conclu ainsi : il a 5 ans pour faire ses preuves s'il veut revoir mon vote ! (lien article)

 Depuis, ma période libérale est un peu passée et Sarkozy présente un bilan. Et je considère qu’il n’est pas bon (ce n’est que MON avis, une opinion personnelle). Les chiffres du chômage sont mauvais (+ 1 million pour les catégories A, B et C entre mars 2007 et mars 2012). Alors bien sûr quand on compare avec l’Espagne (+ 191% selon Sarkozy, environ 25% de la population) on se dit qu’on a bien passé cette fameuse « crise ». Et je propose d’ailleurs à Sarkozy de comparer avec l’Afghanistan (35%), la Bosnie (43%) ou le Kenya (40%)…

L-emploi-2007-2010-en-France-et-en-Allemagne.jpgNon, je refuse de comparer avec les pays en-dessous de nous. La France n’a jamais comparé ses chiffres du chômage avec ceux de l’Espagne, nous sommes la cinquième puissance du monde, l’Espagne est 12ème, la Grèce 34ème. La France a vocation à regarder vers le haut, et au-dessus de nous il y a l’Allemagne, notre principal partenaire. 7% de chômage.

 Leur balance commerciale était positive de 14,7 milliards en février (et ils importent aussi des matières premières). Et chez nous….

Balance-commerciale.gif

Alors hier j’ai entendu l’argument des 35 heures. Et j’ai entendu plusieurs fois le nom de Mitterrand revenir dans la discussion. Si Sarkozy l’ignore, Mitterrand est mort il y a 16 ans. Et l’UMP est au pouvoir depuis 2002. 10 ans au pouvoir. N’avaient-ils pas le temps de faire évoluer la loi si c’était pour eux la seule raison des problèmes français ? Le fameux « ce n’est pas ma faute, c’est la faute à la crise et aux 35 heures » ne doit pas fonctionner. Sarkozy a un bilan, 10 ans au pouvoir (ministre de l’économie sous Chirac), il a sa part de responsabilité dans ces chiffres (ceux de la dette publique, % du PIB).

Dette-publique-france.png

J’entends parfois des absurdités sur le programme de François Hollande (oui il a un programme ^^) Il veut remettre la retraite à 60 ans --> Faux, Faux, Faux ! il propose à ceux qui auront cotisé les annuités nécessaires de partir à la retraite à taux plein à 60 ans, ce qui n’est que justice quand on a commencé à bosser à 18 ans.

Hollande veut taxer les riches à 75%. Si je gagne 1 million par an, je vais devoir en donner 750 000 ! --> Faux, Faux, Faux ! C’est la somme au-dessus du million d’euro qui sera taxée à 75%. C’est à dire que si vous gagnez 1,2 million d’euro par an (salaud ! ^^), c’est les 200 000 euro au-dessus du million qui seront taxés à 75%, le reste sera taxé aux alentours de 40%. Rassurez-vous les riches ! (je ne sais pas si je parle à des gens du Pas-de-Calais dans cette histoire ^^)

Quant aux 60 000 postes dans l’éducation, qui seraient une plaie pour les finances publiques, je rappelle que le président en place a également bien creusé le déficit (il n’est pas le seul, la France vit à crédit depuis 1945). Et ces postes sont nécessaires. J’ai une copine qui a travaillé cette année en professeur de musique, alors qu’elle a eu une formation… d’histoire ! Cherchez l’erreur !

 Surtout, je refuse de voter pour quelqu’un qui considère qu’il y a trop d’immigrés en France. Qui hier, quand on lui pose une question sur le vote des étrangers, répond sur l’Islam. J’ai déjà fait un top 10 des raisons pour ne pas voter pour Nicolas Sarkozy (lien). Et cette semaine d’entre deux tours m’a juste confirmé la dérive droitière de l’actuel président. A propos du FN, Chirac a toujours répété qu’entre eux et nous, il y aura toujours une croix de Lorraine (le symbole de la résistance). Sarkozy a rendu cette frontière poreuse, à tel point qu’on imagine de plus en plus un FN entrant au gouvernement. Les idées du FN entrent de plus en plus dans les esprits des gens, Marine Le Pen devient compatible avec la République. Je refuse cette situation, je me battrai chaque jour pour faire reculer les extrêmes. Et j’ai l’impression que cette lutte commence ici, contre l’actuel président.

 Reste François Hollande. Je ne vote pas pour lui pour faire de l’antisarkozysme primaire. Il a des idées (si, si, je vous jure). Je ne suis pas toujours d’accord avec lui (sur la proportionnelle notamment). Mais il m’a convaincu.

 Mon top 20 des raisons pour voter François Hollande

1-      L’adoption et le mariage pour les homosexuels

2-      Entrée des salariés au CA des grandes entreprises

3-      Pour les futurs enseignants, restauration de l'année de formation en alternance avec la pratique en classe (supprimée en 2009).

4-      Lors de la primaire socialiste, François Hollande s'était prononcé pour la dépénalisation et une réflexion européenne sur le cannabis.

5-      Soutien à la reconnaissance internationale de la Palestine

6-      Réduction de 30% de la rémunération du président de la République et des ministres

7-      Pour l’euthanasie, si la personne est majeure, atteinte par une maladie incurable provoquant une souffrance insupportable "et qui ne peut être apaisée".

8-      Création d’une agence publique européenne de notation, sous l'égide de l'Eurogroupe

9-      Dix ans d'inéligibilité des élus condamnés pour corruption.

10-  Réforme du statut pénal du chef de l'Etat.

11-  Renchérissement des coût des licenciements collectifs pour les entreprises qui versent des dividendes

12-  Départ à 60 ans avec 41,5 années de cotisations

13-  Création d'une tranche marginale d'impôt à 75 % pour les revenus supérieurs à 1 000 000 euro par an

14-  Suppression de l’exonération des heures supplémentaires, sauf pour les très petites entreprises

15-  Séparation des banques de dépôt et des banques d'affaires

16-  Plafonnement des frais bancaires

17-  Abrogation de la circulaire sur les étudiants étrangers

18-  Suppression du mot "race" dans la Constitution

19-  Vote d'une loi sur le non-cumul des mandats

20-  Soutien à la mise en place d'une organisation mondiale de l’environnement

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 11:33

Einstein.jpgPour mes 8 ans sur la blogosphère française, j’ai décidé de donner la parole à mes lecteurs. Et en particulier à 8 d’entre-eux, des plus fidèles. Ils représentent différentes périodes de ma jeunesse, et ont eu le mérite de vouloir participer à cet anniversaire pas si banal. 8 ans en ligne, 8 ans de journal intime disponible à d’autres. 8 ans de réflexions, d’idées, des histoires extra ou ordinaires. 8 ans de vie. 8 ans de blog. Résumé par 8 lecteurs. A eux la parole, à eux le stylo.

 

Article du 13 janvier 2005, intitulé Une chanson que j’ai créée (non-disponible)

 

Pour beaucoup, Jérémy est un être mystérieux, et le quidam ne peut percer ses secrets. Bien qu'il s'exprime beaucoup dans ce blog, je considère qu'il ne se livre pas trop, qu'une bonne partie de son histoire, son passé, ses réflexions intérieures restent cachés. Bien connaitre l'auteur offre un avantage certain : comprendre un certain nombre des sous-entendus qui fleurissent au sein des récits.


L'article qui m'a le plus marqué est un très vieil article, un des tout premiers articles dans ce nouvel outil qui allait devenir à la mode : skyblog (ne le cherchez pas dans les archives, je pense que vous ne le trouverez pas - et évoquer son souvenir est un privilège réservé aux tout premiers aficionados). C'est un très bel article, un véritable poème, quelque chose de très personnel. C'est un article que j'ai lu, relu, encore et encore. Jérémy s'est vraiment "livré" dans sa rédaction. J'aime à penser que le sujet traité est une des raisons qui a poussé l'auteur à écrire un blog. Je suis également convaincu qu'il a même forgé notre écrivain dans son identité la plus profonde. Savoir trouver les mots, justes : quelle tâche difficile. Et pourtant, tu y es arrivé avec succès. J'admire ce talent.


M

 

Je pense de suite à un article de quebecstar qui date d'il y a quelques années. Il s'agissait d'un poème/chanson sur ta colère quand tu voyais une certaine personne lever le poing il me semble bien. Ca m'a marqué car tu n'étais pas quelqu’un qui se confiait facilement, on savait rarement ce que tu pensais vraiment et là tout à coup levée de voile! Ca m'avait pas mal retourné cet article!

 

Mélanie

 

Article du 21 mai 2008, intitulé Une Licence (lien disponible)

 

Ce choix cornélien de choisir un article pour rendre hommage à ce blog. Un blog qui est très vite devenu un livre de chevet. On attend avec impatience les nouveaux articles, les nouveaux coups de cœur, les coups de gueule et les moments de souvenirs qui refont surface.


Jérémy, n’est pas seulement un ami aujourd’hui. C’est un point d’ancrage autour de moi. Quelqu’un qui a su aller jusqu’au bout de ses rêves, de ses limites en n’oubliant pas ses racines. Une personne sur laquelle je pourrais éternellement compter. Alors quand on me demande de parler d’un article en particulier, j’ai évidemment en tête celui de notre rencontre. L’article du 21 Mai 2008 « Une Licence ».


Il revient sur ces années FAC (tiens ça me rappelle une série)… Une rencontre, un concours de circonstances et me voilà avec Monsieur R. en train de préparer un examen en Histoire Contemporaine. Un exposé qui sera le prétexte à trois années de pur bonheur. Des amitiés solides se sont créées, des moments magiques partagés et une nostalgie installée à la lecture de ces quelques lignes. Cet article me donne cependant le sourire. Il revient sur des instants précis, des personnes passées trop rapidement dans notre vie (Karina, Philippe, Mélissa, Johnny…). Les plus fidèles ont suivi tout le cursus de la Licence, les autres ont abandonné cherchant de nouvelles amitiés ou un autre avenir professionnel. Un blog digne d’une madeleine de Proust. Une ligne et me voilà replongé 4 années en arrière (oui déjà). Je revois Jérémy et ses entrées spectaculaires dans les amphis. La plus mémorable reste sans aucun doute le « nageur sous-marin » en plein cours de Guerre de Cent Ans. Et Monsieur R. qui revient s’installer naturellement à côté de moi sans la moindre gêne. Chaque minute de retard et mon cerveau partait dans tous les sens : qu’est-ce qu’il va encore faire ? maquillé ou non ? costumé en quoi ? Tout y est passé, des « Ma tante » du Carnaval de Dunkerque au noir africain, en passant par le cow-boy, l’égyptien... sans oublier cet inoubliable tollé où tu avais décrété de venir en supporter du PSG malgré les récentes affaires de la banderole raciste… Jérémy, c’était aussi un moment de stress en cours (n’en déplaise à certains). La fameuse veste blanche des exposés, les plans à bâtir à 3H du matin, les transparents à imprimer, les cours recopiés (je précise d’ailleurs qu’un trafic de tes cours est toujours d’actualité), des signes qui ont fait de ma vie universitaire un instant magique. Je ne regrette rien ! Sauf peut-être ton départ précipité… tout est allé vite, trop vite. Tu es comme ce personnage d’Edward dans Big Fish, attachant au premier regard : « Vous ne me connaissez pas, je m’appelle Jérémy R. et je vous aime ». Merci l’ami…

 

Sam

 

Article du 28 août 2011, intitulé Prendre un enfant dans ses bras (lien disponible)

 

SANS HÉSITATION article : prendre un enfant dans ses bras of course ! parce que c'était tout simplement un grand moment et non, je n'ai pas vu à quel point tu avais la frousse et j’suis fière que ma petite princesse ait un article à son effigie.

Article super bien écrit, qui m'a bien fait rigoler.

 

Julie.

 

Article du 11 septembre 2011, intitulé L’accouchement (lien disponible)


J’ai décidé de faire mon devoir de rédaction sur cet article car de tous, depuis le début du début de ta carrière de blogueur, c’est dans cet article que je me suis le plus retrouvée et dans lequel je t’ai le plus découvert.

Je t’ai toujours vu comme quelqu’un de très fort, toujours de bonne humeur, toujours capable de donner le change quand ça n’allait pas. Et là soudain, au détour d’une lettre ouverte je me rends compte que tu as exactement la même réaction que j’ai eue quand on m’a brisé le cœur, que tu te poses les mêmes questions que moi, que t’as les mêmes regrets.

Pourquoi ça marche pas ? Est-ce que quelque chose ne tourne pas rond chez moi ? Est-ce que je vais finir par trouver quelqu’un avec qui ça fonctionnera ? Je me posais déjà toutes ses questions au lycée et 6 ans plus tard je me les pose toujours. Pourtant depuis j’ai grandi, j’ai plus d’expériences, plus de recul mais au final ces questions reviennent toujours et les regrets aussi. Je suis en couple et j’en viens à me demander si ma vie n’était pas plus simple quand j’étais célibataire. Mais quand j’étais célibataire je passais mon temps à espérer rencontrer quelqu’un. Il parait qu’on n’est jamais content de ce qu’on a. On attend toujours quelque chose en plus….. Est-ce que ça veut dire que je suis trop exigeante ? Que je suis pas avec le bon ?
Voilà pourquoi j’ai choisi d’écrire sur cet article parce qu’il me pose question et parce que, même si je n’y trouve pas de réponse, c’est rassurant de voir que je ne suis pas seule à me les poser.

 

Stéphanie.

 

Article du 17 février 2012, intitulé Quand les couples se brisent (lien disponible)

 

J'ai l'occasion depuis quelque temps de découvrir (et corriger à l'occasion) tous tes articles ou presque (pas ceux du début du blog). J'avoue ne pas être tentée par ceux qui parlent cinéma ou littérature. Les mauvaises langues diront que c'est mon esprit scientifique qui me fait me désintéresser de ces deux catégories, et que la culture et moi, ça fait deux... Eh bien, pour faire un pied de nez à ces médisants, mon choix s'est porté sur un poème classé dans la catégorie "Les arts", relativement récent : "Quand les couples se brisent". D'actualité (triste) pour plusieurs de tes proches, te rappelant des souvenirs pas si lointains, je le trouve particulièrement bien écrit et à la fois triste et optimiste. Et malheureusement encore d'actualité. Et en plus j'aime beaucoup lire des poèmes. Tu publies un recueil quand ???


Sandrou

 

Article du 9 mars 2012, intitulé Ma Bucket List (lien disponible)

 

J’ai retenu « la Bucket list », les raisons sont diverses. Depuis que je le connais, l’auteur de ce blog n’a eu de cesse de me parler de cette fameuse feuille de route, censée guider sa vie et ses actes. C’est impressionné tout autant que perplexe que je l’écoutais disserter sur la liste.


Impressionné car à l’évidence il avait compris très tôt l’importance d’avoir des envies, de la nécessité de les réaliser. L’obsession de Jérémy quand il me parlait de sa bucket list, c’était de ne rien regretter, de pouvoir mourir tranquille. Je crois bien que ça l’est toujours, c’est bien la raison pour laquelle il se retrouve aujourd’hui au fin fond de la Malaisie, en plein tour du monde. Impressionné devant l’étalage de ses projets qui laissent parfois rêveurs. La liste vous renvoie à des choses auxquelles vous n’aviez pas pensé, auxquelles vous n’aviez peut être pas osé penser.


Perplexe, aussi. Il y a une part de moi qui n’a pas totalement saisi ce que notre ami attendait de sa liste. Celle-ci m’apparaît comme le symbole de sa fuite craintive du temps qui passe. Tout faire, tout connaître, tout ressentir, avant qu’il ne soit trop tard. Battre les records. Aller toujours plus loin, réaliser toujours mieux. Il veut lire les meilleurs livres au monde, regarder les plus grands chefs d’œuvre cinématographiques, rencontrer la planète entière ; en d’autres termes j’ai l’impression d’un Jérémy qui veut absorber toute la vie du monde au plus vite. Et j’ai bien du mal à croire que tout cela soit destiné à gagner plus facilement au Trivial Pursuit, comme l’intéressé l’avoue souvent. A lui de s’en expliquer.


LD

 

Article du 16 mars 2012, intitulé Le conseil de classe de fin de mandat : les notes des ministres (lien disponible)

 

Le message sur Facebook commençait par : « Tif, j’ai une mission pour toi ». D’habitude quand je reçois ce genre de message, il émane d’un de mes chefs et je me dis que ça sent le sapin (une mission « peau de Pu » dans le jargon). Dans le cas présent, j’ai été dans un premier temps flattée, puis très enjouée à l’idée de devoir choisir, parmi tes nombreux articles, mon billet préféré. Je me suis donc immédiatement attelée à la tâche.

Début de la relecture page 85, j’ai tout lu d’un trait jusqu’à la page 72. C’est à ce moment précis que je me suis rendu compte que le choix serait difficile, puisque plusieurs articles retenaient déjà mon attention.

Que choisir ? Les voyages ? Oui, pourquoi pas, tu nous en fais découvrir des pays, des villes et même quelques coins de France (sûrement ta passion pour le travail journalistique de JPP). Le Cambodge m’a particulièrement intéressé.

Mais il y a également la fac. Avec tous les moments passés ensemble, les amis, les soirées, les jeux, les cours, les exposés, Mme Baudoux, notre licence en grève option blocage spécialité AG… Tout ce qui a facilité grandement mon acclimatation au Nord. Merci de m’avoir fait revivre ces moments.


Mais comme tu l’auras surement deviné, l’article que j’ai retenu se trouve dans cette partie de ton blog que j’affectionne particulièrement, la catégorie « Politiquement vôtre ».
Et là encore le choix n’est pas évident. Relire tous tes articles, entre les deux tours, avec un recul de parfois plusieurs années sur certains sujets… Un bonheur, je me suis régalée.
Au début j’ai choisi « Maître Kadhafi et apprenti Sarkozy » parce que depuis que le Guide a rendu visite à son ami parisien, beaucoup d’obus de 76mm sont tombés sur Tripoli. Mais personne n’avait prévenu Kadhaf qu’il ne faisait pas bon planter sa tente dans Paris ? Il aurait dû se renseigner près du Canal St Martin. Depuis, certains disent que Mouammar aurait filé 50 millions d’euros à Nico pour financer sa campagne. Nico, tu pourrais être plus sympa avec tes copains…

Puis finalement, mon choix s’est porté sur un article récent : « 2012, le FN et Facebook ». Surement l’un de tes articles les mieux ficelés. Encore une fois tu as été très pertinent et surtout parce que tu le sais, je partage tout à fait ton opinion sur le sujet.

Mais finalement, celui que je mettrais à la première place de mon top 3 est « Le conseil de classe de fin de mandat ». Parce que c’est un bon résumé des années passées, qui m’a permis de me remémorer toutes les bonnes ou moins bonnes actions de nos chers gouvernements. J’ai aimé le fond et surtout la forme. Le ton que tu emploies est plus qu’adéquat. Bref, il s’agit de mon article préféré et surtout parce que LE CHANGEMENT C’EST MAINTENANT !


Toutes ces lignes pour te dire merci. Grâce à toi j’apprends et je découvre le monde, je confronte mes idées aux tiennes et surtout j’ai de tes nouvelles même à l’autre bout du monde.

 

Tiffen

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 13:07

P1180739.JPGPourquoi je porte une étoile nazie à côté de la croix de David ? Le Svastika !

 

Il y a souvent cette manie chez les gens de me prendre le cou. De façon tout à fait innocente, rassurez-vous ! Mais même les personnes que je ne connais pas vraiment ne se gênent pas. Leur but, observer ce qui pend devant leur nez depuis le début de notre conversation.

 

Les croix chrétiennes (au centre). Leur symbolique est très ancienne (symbole du bonheur en Mésopotamie par exemple). Elles sont devenues l’un des symboles chrétiens en 324 lorsque l’empereur romain Constantin vit dans le ciel une croix et les mots « tu vaincras par ce signe ». Il se convertit au christianisme ensuite, et en fut l’un des grands défenseurs. La symbolique actuelle, plus en lien avec le crucifixion, est plus tardive.

Pour la croix orthodoxe, la seule différence se situe au niveau de la branche inférieure, qui sert d’appui aux pieds du Crucifié, qui, contrairement à la tradition catholique, ne sont pas cloués ensemble.

 

La main de Fatma, le Khamsa (extrême-gauche). Un symbole de l’Islam ? Une affirmation difficile à tenir. Pas pour les sunnites (seul Allah protège le croyant). Pour les chiites, elle est souvent utilisée, les cinq doigts étant gravés des cinq noms sacrés : Mahomet, Ali, Fatima, Hassan, Hussein.

 

Et puis l’étoile de David (deuxième en partant de la gauche), juste à côté. Au départ, l’étoile à six branches symbolisait les six jours de la semaine. Le septième jour, celui du repos divin (le Shabbat), était symbolisé par le centre de l’étoile. Elle est devenue l’étoile de David lorsque celui-ci était recherché par Saül, il s’était caché dans une grotte où, lorsque les soldats entrèrent, une araignée aurait tissé une toile prenant la forme d’une étoile à six branches cachant David (d’où son nom).

L’étoile est également utilisée dans l’hindouisme, où elle représente soit Brahma (le Dieu créateur), soit la trinité hindoue (la Trimurti).

 

Le Taijitu (extrême-droite). Plus connu sous le nom de Yin et Yang. L’un de mes achats les plus récents, que l’on retrouve dans la tradition taoïste. Le Yin représente entre autres, le noir (ou souvent le bleu), le féminin, la lune, le sombre, le froid, le négatif, etc. Le Yang, quant à lui, représente entre autres le blanc (ou souvent le rouge), le masculin, le soleil, la clarté, la chaleur, le positif, etc. L’idée est simple : le monde repose sur la complémentarité, la balance des extrêmes.

 

Le Svastika (deuxième en partant de la droite). Celui dont je vais passer le plus clair de mon temps en Europe à expliquer que ce n’est pas une étoile nazie. Présent dans la religion hindoue et bouddhiste, on le retrouve un peu partout en Asie. Etonné la première fois, je considère maintenant que c’est un très beau symbole, dont le sens a été détourné. Dans la religion hindoue, les deux sens de rotation sont associés à l'activité du dieu Brahma constructeur de l'univers. Il symbolise dans le bouddhisme chinois la réalisation des dix mille mérites, qui promettent le Nirvâna.

 

Pourquoi avoir tout cela autour du cou ? Non, je ne suis pas un religieux. Sans doute un agnostique. Mais je respecte les croyances de l’autre. Et pour tout vous dire, je les comprends souvent. Car la religion, dans son ensemble, apporte souvent des réponses à nos questions existentielles. Peut-être pas les bonnes. Peut-être qu’elles ne me satisfont pas. Mais je comprends que certains en soient satisfaits. Et d’arborer ces symboles autour du cou, c’est juste un message aux juifs, chrétiens, musulmans, bouddhistes ou taoïstes que je croise : oui, je vous comprends. Et je vous respecte.

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 11:43

Ma vie a considérablement changé en une semaine. J’étais un voyageur occidental dans les pays asiatiques, une sorte d’attraction pour les locaux, un animal de zoo. Les regards se tournaient vers nous, les prix augmentaient quand nous apparaissions dans les magasins.

Et je suis redevenu un homme comme les autres. Surprise ! Les sourires habillent un peu moins les visages, les églises ont remplacé les mosquées ou temples, les terrasses de riz ont disparu.

En plus d’être seul, j’ai arrêté de voyager. Je suis dans la même ville depuis une bonne semaine, un peu comme à la maison. J’ai prévu de refaire une petite excursion en solo dans deux semaines mais l’esprit est différent.

 

Je regarde mon futur proche et mon futur lointain. J’essaie de me motiver pour avoir des objectifs. Je travaille à mes études. J’étudie mon futur emploi. Où vais-je ?

 

Comment est la vie ici ? Plus chère. 15€ le restaurant, ça change ! Forcément j’y vais moins souvent ! Dans ma nouvelle maison on cuisine bien, l’objectif de reprendre les kilos perdus en Asie semble être réalisable. J’ai même mangé une raclette !

La météo est très différente. Pour être clair, il pleut comme dans le Nord-Pas-de-Calais !

Et puis il y a les paysages. Les mêmes, plus ou moins, chaque jour. Et ça, ça change. Je peine à trouver des photos à poster tant les lieux peuvent vous paraître familiers. L’extraordinaireté a disparu. Bienvenue dans l’ordinaire.

 

Et oui, c’est ça mon Australie. Ca ne vous fait peut-être pas rêver. Moi non plus. Mais ça fait du bien de se poser. De réfléchir. De se retrouver.

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 10:53

C’est l’histoire d’un continent. Le plus haut, le plus étendu, le plus peuplé. Celui qui accueille en son sein plus de la moitié du monde, celui qui bénéficie d’un glorieux passé, celui dont on prévoit le grand avenir. L’Asie. Ou les Asies.

L’Asie a véritablement commencé pour moi sur les berges du lac Baïkal. Auparavant, de l’autre côté de l’Oural, et n’en déplaise à de Gaulle, Ekaterinbourg restait très européenne. Mais Irkoutsk fleurait bon l’Orient. Ses visages aux yeux tirés, cette peau teintée, et une culture très métissée.

 

L’Asie a commencé avec une exception. La Mongolie ne fut pas qu’un voyage dans l’espace, ce fut un voyage dans le temps. Le transsibérien se révéla être une magnifique DeLorean fumante, crachante, qui m’emmena directement au temps des steppes et des populations nomades. Les paysages furent étourdissants, les conditions de vie ahurissantes. Pas d’eau courante, et un feu au milieu de notre yourte à rallumer au cours de la nuit, tant la froideur de la steppe pénètre dans les cinq couches de vêtements.

Un voyage de rêve mais, je l’ai déjà écrit, une vie très difficile, diamétralement opposée à la nôtre. La culture nomade, les conditions de vie, les envies, les besoins, rien. Non, nous n’avons rien en commun, si ce n’est l’amour de ces paysages.

Mongolie (36)

Mon Asie restera marquée du sceau chinois. L’Empire du milieu, terre de croissance économique à deux chiffres et de « démocratie » où l’utilisation des guillemets est nécessaire. C’est le pays qui m’a le plus marqué, celui qui m’a le plus impressionné aussi. C’est celui que nous avons visité le plus longtemps, celui dont nous avons le plus découvert la culture. Un pays continent, des premières pentes de l’Himalaya à la grande muraille, du charme de Pékin aux terrasses de riz du Yunnan, de l’occidentalisme de Shanghai à l’orientalisme des campagnes. Des Chines. Tellement différentes. Mais une surprise de taille. Je n’en attendais rien, elle m’a tout donné.

Guilin (12) L’Asie du sud-est présente quelques similitudes avec le gros voisin du nord. Le Vietnam surtout. Le Cambodge et le Laos sont deux pays plus pauvres, et plus sympathiques. La vie au fil du Mékong, la tranquillité et la gentillesse des habitants. Et puis l’Asie des îles. La Thaïlande et la Malaisie, où beauté rime avec océanité.

Koh Lanta (6)

L’Asie ce fut la religion bouddhiste. Que j’ai trouvé étonnement compliquée, avec de nombreuses branches. Ce fut aussi le confucianisme, le taoïsme, l’islam et un peu de chrétienté. Raconter l’Asie sans évoquer la nourriture serait une erreur, tant les mets et leurs odeurs au coin des rues ont pour nous une signification particulière.

 

Je ne sais pas ce que vous en avez pensé, mais l’Asie m’aura surpris. J’en attendais beaucoup, vraiment. Mais j’ai eu plus que cela. Des surprises de taille, des histoires folles, des animaux un peu partout – entre mes jambes ou dans mon assiette – et des gens formidables. Une sécurité de voyage jamais connue, et des regards transperçants, touchants. Difficile de résumer en un article ce que j’ai écrit, ce que j’ai vécu ces sept derniers mois. Il faudrait lire cette centaine d’articles pour commencer à comprendre. Non. Ca ne suffirait pas. Il faut l’avoir vécu.

 

C’est l’histoire d’un continent. Le plus haut, le plus étendu, le plus peuplé. Et c’est maintenant mon histoire. Une histoire d’amour aussi. Asie, je crois que je suis tombé amoureux.

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