1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 12:43

Qu’est-ce que je vais faire en 2012 ? Qu’allons-nous faire en 2012 ?

Voter, c’est un fait. Pour qui, ça reste à définir.

 

2012 sera une année voyage, à n’en pas douter. Je suis au Viêt-Nam, je vais rejoindre dans quelques jours le Cambodge. Le Laos et la Thaïlande sont au programme. La Birmanie est en option. Jusque mai je pense voyager avec ma partenaire. Jusque où ? Malaisie ? Indonésie ? Australie ?

 

Ma première partie d’année semble plus ou moins définie. Mais la seconde est encore à l’étude. Visa vacances-travail en Australie ? Pour combien de temps ? Que faire là-bas ? N’y-a-t-il pas un risque de perdre trop de temps sur place ?

 

2012, c’est l’année de mes 25 ans. Oui ça vous fait un choc, mais pas autant qu’à moi ! Un quart de siècle de passé, déjà. 25 ans. Certains diront qu’il serait temps que je me trouve un boulot, que je me mette à cotiser et que je pense à fonder une famille. C’est une idée.

 

La suite du voyage, et donc de 2012, dépend d’une chose essentielle : comment j’imagine mon futur ?

Quand on a les bonnes questions, on trouve les bonnes réponses.

 

J’ai deux possibilités qui s’offrent à moi. Deux choix de vie.

Le routard est l’une d’entre-elles. J’en ai rencontré dans mes voyages, j’ai discuté avec eux. Ils parcourent le monde, le plus souvent en solitaire. « Qui aime la liberté ne craint pas la solitude » qu’ils disent.

 

J’aime la liberté, mais je crains la solitude.

 

Ils font de nombreuses rencontres, mais pas sur le long terme. Une certaine superficialité dans les découvertes. Comment comprendre une personne ou un pays quand on ne lui laisse qu’un mois, tout au plus, pour se dévoiler ? Ils ont choisi les voyages, un simple sac sur le dos. Mais ils ont sacrifié une famille, des amis, des enfants, une maison… Ils profitent chaque jour, mais ils n’ont pas véritablement construit sur le long terme. L’apogée du Carpe Diem. Est-ce là mon bonheur d’une vie ? Je n’y crois pas.

 

 

A chaque premier janvier on prend des bonnes résolutions. Drôle d’habitude, elles sont rarement suivies au cours de l’année, mais ça nous permet d’avoir bonne conscience la premier semaine de janvier.

Résolution numéro 1 : se couper les cheveux avant la fin de janvier

Résolution numéro 2 : pouvoir parler allemand avant mai (tout au moins comprendre et se faire comprendre)

Résolution numéro 3 : regarder les films gagnants des oscars depuis la création (j’en suis à 39 sur 83)

Résolution numéro 4 : se préparer à la thèse

Résolution numéro 5 : revenir en 2012.

 

Attention, comme l’aurait dit un grand homme politique, les bonnes résolutions n’engagent que ceux qui les écoutent.

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 10:03

zapping.jpgChaque année c’est l’éternelle rengaine, le fameux réveillon, la nouvelle année, le décompte depuis 10… Et pour moi, chaque année, le 31 décembre c’est l’occasion d’un bilan de l’année écoulée. Une année que je découpe en deux parties : un avant et un après 12 septembre.

 

J’imaginais un début d’année compliqué, perturbé par mes pensées new-yorkaises ou finlandaises. Heureusement pour moi, la première semaine de janvier fut rassurante. Nouvel an fut arrosé (de l’eau sur ma chemise de la part d’une illustre inconnue, devenue amie depuis) et Barney Stinsonisé (magnifique néologisme), tout comme la première semaine lilloise.

 

D’ailleurs la première partie de 2011 fut en mode Barney Stinson, souvent lilloise, parfois étrangère. L’idée était de retrouver confiance en moi, parfois à l’insu de mes partenaires, même si j’ai toujours essayé d’être clair dès le départ. Je me suis mis à apprécier Lille, surtout pour ses soirées. Je remercie les amis Dermenghem, Leclerc, Truquet, Mesmacque, Persyn and Cie d’avoir été des miens pendant ces moments et de m’avoir hébergé à de nombreuses reprises.

 

2011 fut une année voyage : Paris-Alpes (en mode tour d’Europe), Pays-Bas-Allemagne (en mode université d’Artois), Angleterre-Ecosse (en mode Canterbury-aéroport), Rovaniemi (en mode famille-découverte Couchsurfing). Puis ce fut carrément un tour d’Espagne en bus sur un coup de tête (en mode préparation tour du monde-apprentissage de l’espagnol). Une belle expérience de cinq semaines qui m’a permis de retrouver quelques-unes de mes Erasmus favorites. Direction l’Allemagne (en mode auto-stop), l’Italie (en mode famille), et enfin la Pologne (en mode Erasmus).

 

Surtout, la première partie de 2011 fut consacrée à la préparation du tour du monde. Du « faut-il partir » à « quel trajet ? », une longue réflexion dans mon esprit et dans ceux de mes proches. Puis ce fut la recherche vaine d’un partenaire, la décision de partir sans sponsor, les visites aux ambassades, les « au revoir » nombreux.

 

Aussi, au cours de cette première partie de 2011, il y a eu :

-          Le FC Tilques, un blason, un maillot, une équipe en tournoi de sixte

-          La bande de Dunkerque en famille

-          La visite de Dunkerque et de la Picardie (en mode arrageois)

-          Le premier accueil de Couchsurfing (Russes et Polonais à Tilques city)

-          L’anniv costumé de Sam ou surprise de Romain

-          L’accrobranche (en mode pendu)

-          Julie et Pauline (et l’impression de vieillir à chaque nouveau-né autour de moi)

-          Paris (en mode tour d’Europe + une)

 

Et puis le 12 septembre est arrivé. La course pour attraper l’avion, Moscou et mes couchsurfers (et des Audomarois), le transsibérien jusque Ekaterinbourg. Et puis la deuxième partie du transsibérien, un coup de foudre. Un voyage en groupe depuis Baïkal jusque la Mongolie. Les steppes, le désert, le cheval, les chameaux, les paysages, son sourire.

La première partie de la Chine en trio, avec Pékin et sa grande muraille. Les difficultés de Hong Kong jusqu’au sud de la Chine en couple. Guilin et les bamboo boats, Wulingyuan en mode avatar, Songpan, l’Himalaya et le guide tibétain, Juiuzhaigou et les lacs bleus-verts-transparents.

Depuis le début du mois de décembre c’est le Viet-Nam de Hanoï à Ho Chi Minh, en passant par Muiné et un Noël en romantique.

 

Finalement le cru 2011 aura été exceptionnel, ce qui constitue pour moi une réelle surprise. Marquée par les voyages et par des rencontres, l’année écoulée laisse cependant quelques points faibles : où vais-je ainsi ? Professionnellement parlant je suis en stand-by pour une durée indéterminée, alors que dans le même temps je suis en couple pour une durée déterminée.  

 

D’ailleurs 2011 aura été tout aussi exceptionnel dans le monde. Une année riche en nouvelles, entre les révolutions arabes et la chute de DSK. Tout le monde attendait 2012, négligeant 2011. Et si finalement cette année était un tournant pour moi et pour le monde ?

 

PS : première bonne résolution de l’année 2012, me couper les cheveux avant la fin du mois de janvier.

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 03:21

Mon cadeau de Noël semblait attractif : un massage du dos dans un institut voisin de notre hôtel. Moi qui n’ai jamais connu de massage professionnel (exception faite d’une copine d’une copine en Espagne), j’attendais cette nouvelle expérience avec une légère excitation.

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Nous entrons dans une pièce où deux lits se font face. Plusieurs fleurs sont posées sur le matelas. Je pense alors à des fleurs de bienvenue, loin de me douter que ce sont plutôt des fleurs pour mes funérailles !

Après avoir laissé le T-Shirt et le short sur le porte manteau, je m’allonge sur le ventre, la tête dans l’espace prévu pour. Je ne vois plus rien, si ce n’est le sol. Je suis confiant, serein, et presque impatient.

 

On enlève la serviette qui était posée le long de mon corps. C’est parti ! Mon masseur commence avec le dos : aïe aïE AIE ! Toutes les cinq secondes une de mes vertèbres fait « crick », ce qui ne ralentit pas la cadence de mon bourreau. A plusieurs reprises, lorsqu’il est dans le bas du dos, du côté des muscles obliques externes de l’abdomen, j’ai l’impression qu’il tente de passer à travers mon corps. Le masseur me monte littéralement dessus afin de donner un peu plus de puissance à ses mouvements. Quand il est dans le haut du dos ma tête s’élève légèrement afin d’éviter l’étranglement et pouvoir respirer un peu d’air frais. Je souffre. Il me frappe les dos à plusieurs reprises.

  

Sur le moment je n’attends qu’une chose, qu’il arrête. Je pense crier, hurler mes petites douleurs à ma partenaire, mais elle, qui subit les mêmes châtiments, ne remue pas les lèvres. Est-ce moi ? Est-ce le masseur ? Après enquête, elle m’avoue à la fin de la séance qu’elle souffrait également mais ne souhaitait pas gâcher mon moment de bonheur avec ce massage.

 

Cadeau empoisonné !  Le masseur continue avec les jambes et les pieds. Ah, enfin un peu de répit !

J’ai parlé trop vite. Au niveau des pieds, il me fait craquer à deux reprises chacun de mes orteils ! Je le regarde avec insistance, l’air de dire « est-ce que moi je te fais craquer les orteils ?? » Il sourit et rigole avec la masseuse de ma partenaire. Pas de pitié chez les bourreaux. Ils frappent nos pieds avec insistance. Nous nous regardons avec un léger sourire.

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Après une heure de torture (mais avec une musique douce), les deux Viêt-Congs quittent les lieux. Nous nous regardons et échangeons sur cette drôle d’expérience. A la sortie, le prix négocié au départ a brusquement doublé, ce qui amène une longue période de négociation, conclue par une Australienne d’origine vietnamienne ayant pris part au débat : « je vous paie la moitié ». Merci madame, mais il ne fallait pas.

 

Nous marchons pour rejoindre l’hôtel. Décontractés. Bien dans notre corps. Finalement, c’était sympa ce massage.

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 09:26

Souviens-toi Noël dernier. Il faisait froid, les arbres étaient nus, ton cœur portait une nouvelle cicatrice.

 

Oui, il y a un an, j’ai fêté Noël chez moi, en famille. J’étais rentré de New York deux bonnes semaines auparavant. Je pensais en baver pour le restant de l’année 2010, et pour l’ensemble de 2011 en fait. Je me souviens bien m’être échappé à deux reprises du repas pour aller me réfugier dans ma chambre.

 

Ce repas me ramenait à une triste réalité : alors que mes deux sœurs avaient leur copain avec elles, voilà que je me retrouvais seul à table. Il fallait recommencer à zéro.

 

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24-25 décembre 2011. Sur une plage du Viêt-Nam, à Mui Ne pour être précis. Nous avons eu beaucoup de mal à entrer dans l’ambiance de Noël. Il faut dire que le soleil a remplacé les nuages, la chaleur le froid, le sable la neige. Pas de père Noël. Pas de sapin. Des palmiers.

Nous sirotons un jus de mangue frais.P1060327

Après plus de cent jours de voyage nous avons ressenti une certaine fatigue. Ironique pour des personnes en vacances. Cependant, à la différence du touriste, nous étions des voyageurs, des backpackers. Toujours notre sac sur le dos, à déménager tous les deux jours, à dormir dans des bus ou dans des trains. Chaque jour des nouvelles découvertes, une ville, un paysage, une population. Une vie de rêve, mais pas forcément reposante. Fatigués physiquement.

 

Fatigue mentale aussi. Chaque jour c’est la lutte pour se faire comprendre. Chaque achat se fait après une longue négociation afin de ne pas payer dix fois le prix de base. Nous étions à la limite, un peu carbonisés. Non, nous ne souhaitons pas être plaints. Juste compris.

 

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Noël aurait pu se faire seul, si je ne l’avais pas rencontrée. Alors j’ai souri en recevant mon cadeau. Il voyage déjà avec moi depuis près de 3 mois.

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 07:53

Et joyeux Noël au passage (depuis la plage !)


 

 

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 17:04

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Ma partenaire, jalouse du succès de mon blog, s'est également mise à l'écriture !

Beaucoup d'entre-vous ne lisent pas l'allemand, je vous le concède. Mais les photos n'ont pas de langage. Et puis chaque visite lui donnera le sourire ! (tout comme moi en fait !)

 

Blog d'Alba

 

Au passage, je vous annonce avec grande joie que le petit milevjeryleron a dépassé son grand frère quebecstar (aujourd'hui porté disparu). La papa est fier de sa progéniture et espère que vous serez satisfaits du cadeau de Noël.

 

Vidéo du tour du monde : J-1 !

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 09:01

Pour rejoindre Hoi An, nous avons finalement craqué pour l’open-bus ticket, depuis Hué jusque Saïgon. 23€ avec Hoi An et Mui Né sur la route. La différence entre le bus et le train ? Ça tangue et les lits sont plus (très) petits. 4 heures plus tard nous débarquons finalement dans notre hôtel, 6,50€ la nuit pour une chambre double, petit-déjeuner inclus (buffet à volonté) et piscine. Sunflower.

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Flower peut-être. Sun, c’est présomptueux. La pluie nous suit tout au long du Viêt-Nam (heureusement que la saison des pluies s’est arrêtée en novembre !), rendant les visites un peu moins agréables.

Hoi An, centre-ville classé Unesco, est une petite déception. Très petit, on ne peut plus touristique, et avec un grand point d’intérêt (seulement), un pont japonais du XIIIème siècle, couvert, qui reliait les quartiers chinois et japonais à l’époque moderne. Ce pont est d’ailleurs très délabré vu de l’extérieur. Autre chose ? Un temple avec son guide vietnamien parlant français, nous montrant les résultats des inondations de 2009, 2010 et 2011… Impressionnant.

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Nous flânons le reste de l’après-midi entre les gouttes avant de débuter la saison 7 de How I met your mother (I’m back !).

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Le lendemain, réveil aux aurores pour se diriger vers Mi Son, également classé à l’Unesco (mais je suis méfiant !). Le sanctuaire de Mi Son est un ensemble de temples hindous construits par les Chams, peuplant alors le royaume du Champa, dans le centre et le sud de l’actuel Viêt-Nam (les Vietnamiens habitaient seulement au nord). Depuis les Chams ont perdu plusieurs guerres et ont presque totalement disparu. Restent leurs temples, sérieusement endommagés par les bombes américaines et rackettés par les archéologues français.

Pour nous guider, un fils de Viêt-Cong, qui se définit d’entrée comme communiste. Première question : « y a-t-il des Américains dans le bus ? ». Oui. « Pourquoi avez détruit le site ? ». Visiblement remonté, il en veut aussi au Louvre de conserver dans ses cartons les têtes des statues de plusieurs temples (les plus belles selon lui).

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Le site est prenant. Visiter les temples d’un peuple disparu, ce n’est pas souvent (bientôt les Incas et Mayas espérons !). L’architecture est compliquée, les temples étant composées de briques rouges reliées entre elles par…. ??? Par quoi, question à laquelle personne n’a la réponse actuellement, et qui explique pourquoi les Vietnamiens sont autant embêtés par la conservation du site. Ils ont délégué le travail aux Italiens (qui, niveau ruines et vielles pierres, sont des spécialistes mondiaux). Mais le mélange, sans doute d’origine naturelle, n’a pas encore été trouvé. De ce fait, les Vietnamiens recollent un peu avec du ciment, mais l’effet visuel est désastreux. Pire, le ciment ne vieillit pas très bien dans cette région aussi humide, alors que les pierres d’origine semblent être neuves ! Fort ces Champas !

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L’après-midi est consacré aux achats de Noël pour ma partenaire de voyage (oui, Noël se fêtera aussi de l’autre côté du globe). Mangez bien (mais pas trop) et profitez de vos familles respectives. Au plaisir !

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 18:25

Beckham-psg.jpegSalaire : 800 000 € par mois.

 

 

Rien à ajouter.

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 16:37

Pour rejoindre Hué nous débutons notre histoire avec les trains vietnamiens, plus lents et plus chers que le bus (ceci n'est pas une blague). Nous avons cependant un peu de temps devant nous et préférons dormir dans un wagon plutôt que de se trimbaler dans les lits trop étroits du bus.

Le train vietnamien est légèrement différent du train chinois, à savoir qu'il est vide. Presque totalement. Une sorte de train fantôme. Il y a six couchettes dans notre compartiment, et nous ne sommes qu'à deux. Oui, quelle tristesse de ne pas avoir ronfleurs et fumeurs à côté de nous...

 

Le lendemain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, nous traversons le 17ème parallèle, l'ancienne frontière nord-sud, l'ancienne zone "démilitarisée" et arrivons à Hué. C'est le sud. C'est le soleil, c'est la chaleur. Pas fâchés d'être enfin arrivés dans le Viêt-Nam que nous attendions ! Cela va durer une journée…

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A peine arrivés dans notre hôtel grande classe (piscine and Cie), on nous offre le repas. Cela débute bien. Puis c'est la découverte de la ville, à pied. Nous marchons lentement vers les portes de la citadelle, [on est rentré complètement plein] (blague carnavaleuse), en partie détruite par les bombardements américains de 1968. Oui, ils mettent du temps à reconstruire dans le coin. Il faut dire que Hué, en 1968, fut une ville martyre, bombardée lourdement par les Américains après la prise de la ville par les communistes lors de l'offensive du Têt (combat de rues), ces mêmes communistes assassinant les 2 500 hommes les plus éduqués de la ville (on s’amuse comme on peut en temps de guerre).

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Hué, un peu plus joyeuse aujourd'hui, fut également l'ancienne capitale impériale du pays, entre 1802 et 1945. Ce qu'il en reste : une architecture grandement développée (et encouragée pendant la colonisation française), un centre historique important et une cité interdite ! Après Pékin, voici une nouvelle cite interdite, un peu plus petite certes, mais Unesco quand même ! Les bâtiments sont architecturalement très intéressants. Ma partenaire préfère d'ailleurs ceux-ci à Pékin (les goûts et les couleurs...). Nous y avons rencontré un groupe de moines en excursion touristique (après les épisodes, les moines boivent un coup, le moine en Nike, le moine et son téléphone portable... oui, le moine est comme vous et moi en fait, mais il porte une jolie robe !)

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Une partie de la cité est détruite, après la guerre... française. Oui, chers compatriotes, nous avons brûlé une bonne partie du lieu (quand je dis nous, je veux dire la France, mais je ne nous tiens pas responsable des actes de nos aînés) et les Vietnamiens sont toujours en train de reconstruire ! Oui, les délais dans la construction, c'est un peu pareil qu'en France, il y a pas mal de retard.

 

Pour repartir vers notre hôtel, nous longeons la rivière des parfums, ainsi nommée car en automne, les fleurs des arbres fruitiers qui tombent dans la rivière embaument ensuite la ville de Hué (magnifique n'est-ce pas !).

 

A Hué, restent le temple, la pagode Thien Mu, les tombes des empereurs... oui, Hué me laisse un petit goût d'inachevé, mais la météo joue clairement contre nous depuis quelques jours. La route vers le sud est ouverte, nous nous y engouffrons avec rapidité.

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 15:52

Quand je suis parti de France, je fantasmais sur plusieurs pays et  sur la façon de les découvrir. Ainsi j’imaginais la Mongolie sur un cheval (sans trop penser aux températures excessivement froides à cette période de l’année, à la barrière de la langue ou à la totale absence de panneaux indicateurs..). Et je me voyais bien faire l’Asie du sud-est sur une moto. Les choses ont un peu évolué. A deux sur une moto c’est faisable. Mais avec deux gros sacs, cela devient compliqué. Et quand la pluie s’en mêle… c’est tout de suite moins agréable !

Une tempête tropicale, le typhon Washi, se balade en Asie du sud-est depuis quelques jours et a fait des dégâts très importants aux Philippines. Rien de très grave pour  le Viêt-Nam, si ce n’est une pluie constante et surtout un froid de canard.

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Je n’ai jamais fait de moto. Je veux dire conduire. Je suis déjà monté sur une moto, une fois ou deux, mais à l’époque je devais encore fréquenter le collège. Alors quand il a fallu m’asseoir sur le siège, j’avoue avoir ressenti une certaine pression. Et une certaine excitation. En quelques secondes je me transforme en Valentino Rossi, qui respecte les limitations de vitesse, bien entendu (ma mère lit ce blog !) Plus sérieusement difficile de rouler vite avec une moto dont la vitesse plafonne à 60 !

Nous faisons le plein (2€ !) et partons vers le nord, à la recherche d’un parc naturel, Phong Na, inscrit à l’Unesco.

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Oui, rechercher est le mot. Nous n’avons toujours pas trouvé. Après 40 kilomètres frigorifiés (je n’ai pas les habits adéquats pour faire de la moto), nous pensons arriver. Perdu, « il faut repartir sur vos pas ». Bien gentil, on repart sur nos pas. Perdu, « il faut repartir d’où vous venez ». Après quelques allers-retours nous abandonnons (en fait nous nous sommes trompés de route depuis le départ !). Notre pensée : une douche chaude, une couette, un lit, que sais-je mais plus de moto ! On veut du soleil !

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La route fut cependant très intéressante. Pouvoir s’arrêter là où on le souhaite est un avantage certain. Nous avons retrouvé la côte, la mer, la plage. Nous avons aussi perdu les clefs de la moto pendant une dizaine de minutes (blague François Pignon).

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Nous avons enfin découvert les cimetières vietnamiens. Les cimetières n’existent quasiment pas en Chine (quelques tombes éparpillées çà et là sur des collines). Au Viêt-Nam ils sont de retour. Le cimetière vietnamien ci-dessus présente plusieurs originalités : au premier plan des tombes de sable, au second de style bouddhiste. L'art funéraire est une discipline en université, j'avoue m'y être toujours intéressé, assez fasciné que je suis par l’idée que les gens se font d’une habitation après leur mort. Et d'ailleurs, après la mort, c'est quoi ?

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