18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 12:58

Le ski, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas !

 

C’est ce qu’un ami m’a écrit à propos du ski. Il a oublié de préciser que comme le vélo, le ski commence avec des grosses chutes. C’est ainsi que j’ai découvert les joies de la belle poudreuse blanche (non, ce n'est pas de la coc') sur mes deux longs pieds rectilignes qu’on appelle ski. Avec ces deux instruments de tortures, on m’a offert deux bâtons pour tenter de me stabiliser, les petites roues du vélo en quelque sorte. Les joies du vélo, c’est du pouvoir humer l’air frais de la nature et comme certains m’ont fait la même publicité pour le ski, je me suis laissé convaincre de tenter l’expérience. Bien sûr j’ai démarré sur le plat, on n’imagine pas un apprenti cycliste démarré dans le col du mont Ventoux… Ce fut un désastre. Comme l’armée française à Azincourt ou Waterloo, je suis tombé en masse. Le même ami m’a écrit que les débuts en ski « ont une saveur particulière », il évoquait sans aucun doute la saveur de la neige dans la bouche, qui s’accumule au fur et à mesure des chutes ; c’est donc cela, l’air frais de la nature…

 

Apprendre le ski, c’est comme apprendre le vélo : on débute toujours par apprendre à tomber et à se relever. Comme sur ma bicyclette, j’ai pester sur ma machine, « bon Dieu, ils ne vont pas ces skis […] où sont les petites roues ? » Ma deux petits bâtons, que je ne savais pas utiliser… Le planté de bâton, c’est donc cela… Dans mon cas, je plantais souvent ces bâtons profondément, au moins tout autant que moi.

 

Après tant de lourdes chutes je pensais que le pire était passé. Et là, comme à vélo, arrive le temps de la première montée, celle qui te démontre qu’il te faut encore un peu d’entraînement avant de remporter la Grande Boucle. Cette première montée ressemblait pour moi au Tourmalet, quelque chose d’interminable, où j’avais l’impression de ne pas avancer… Et ce n’était pas qu’une impression ! Tandis que je faisais un pas en avant, je glissais de deux pas en arrière. Difficile dans ses conditions de remporter le maillot à poids du meilleur grimpeur.

 

« Heureusement après la montée, il y a la descente », telle fut ma stupide réflexion au moment des faits. Avec le recul, je pense que les chutes sont plus dangereuses dans le second cas. Je me suis lancé sans réfléchir et lorsque le virage est apparu, je me suis rendu compte que je n’avais pas de guidon pour tourner et j'ai eu beau chercher les freins… J’ai crié alors du plus fort que j'ai pu, non pas par peur, mais pour prévenir les personnes qui étaient devant moi. Et là, il me restait deux solutions : soit je continuais tout droit, direction les arbres (c’était « l’appel de la forêt » de Jack London) ou je me sacrifiais dans la neige (style Worms en mode kamikaze). J’ai choisi la seconde option, pour l’honneur.

 

Maintenant, certains trouvent drôle de payer 6€50 pour se ramasser la gueule pendant une heure et demi ? Moi aussi.

 

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 17:48

Vendredi 8 janvier, Samedi 9 janvier, revanche de la coupe du monde 1982, Italie-Allemagne (même si je triche un peu parce que c’était la RFA). En effet, pour aller à Tampere, Finlande, nous prenons l’avion à Nantes, faisons escale à Milan, Italie puis Brême, Allemagne. C’est ce qu’on appelle un trajet en mode Flopenhague. Néanmoins, les prix Ryanair nous ont séduit et la perspective de visiter deux nouvelles villes également. Faisons le point sur ces deux pays, ces deux cultures.

 

La Ville

P1080177Milan, c’est la capitale de la mode italienne. Pas de doute lorsque la visite commence, des magasins, il y en a, il y en aura. Pas de chance, je ne suis pas un grand fan. Je me concentre donc sur le Duomo, un peu plus célèbre encore depuis que Berlusconi en a reçu une miniature dans la mâchoire. La pluie nous empêche d’admirer complètement ce chef d’œuvre magistral du style gothique. Je passe en revue quelques-unes des 2 000 statues, et j’observe les flèches qui montent vers le ciel pour piquer les nuages. La vision de l’extérieur de la cathédrale fut un peu plus magique au soir, en raison de la présence de vitraux extérieures. Bref, ça vaut le détour. Hormis cela…. Il y avait bien la Cène de Vinci mais il fallait réserver avant de venir à Milan et c’est en dehors de la ville. Du coup, il nous reste le château, joliment éclairé avec un spectacle lumière (il manquait le son). Pas grand chose d’autre, hormis des magasins et des appartements.

 

Brême, ce fut la grande surprise. Et quel surprise. Sous la neige, nous avons découvert une ville splendide, digne de Bruges. Une petite place centrale arrageoise, une cathédrale tout en hauteur, un dizaine de petites rues en labyrinthe  à s’y perdre, composée de plusieurs maisons à l’architecture remarquable. J’imaginais Brême comme j’imaginais Hambourg, j’ai découvert une véritable culture, l’histoire des musiciens de Brême. La visite passe très visite et je rêve en voyant le statut de Roland, le protecteur de la ville, toute cette partie de la ville étant inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

 

Bilan : Brême 1 – Milan 0

 

La nourriture

 

A Milan, cela devait être la nourriture italienne, une pizza, ou des pâtes, tout au moins une bonne glace italienne. Ce fut une indigestion devant des prix « parisiens ». Milan, capitale de la mode, est donc une ville ou il faut avoir les moyens. Nos moyens d’étudiants nous ont ramenés à la triste réalité du Fast Food.

P1080206.JPGA Brême, nous avons hésité et puis nous avons craqué pour les Doners Kebab, dont une bonne dizaine de restaurant s’autoproclamer spécialiste. Et ce fut un délice pour un mini-prix. Ce n’est pas originaire d’Allemagne, mais comme c’est un peu le pays d’adoption de nos amis turques

 

Brême 2 – Milan 0

 

L’aéroport, l’atmosphère, le peuple

 

Et là c’est la grande différence. D’un côté un peuple amical, souriant, toujours présent lorsque vous avez une question. Un aéroport classe, des grands fauteuils pour dormir, des prises de courant pour regarder un film. Un grand espace, une grande organisation.

De l’autre, un bordel sans nom, un peuple de gueulard qui n’est pas content de répondre à vos questions. Alors que tu dors tranquillement, on t’annonce que l’on ferme cette partie-ci de l’aéroport et que tu dois aller de l’autre côté, où tout le monde est entassé sur des sièges en fer sans confort. Alors que tu dors à terre on te réveille pour te dire que tu ne dois pas dormir à terre (et je dors où moi ??) Puis on te fait une nouvelle fois bouger parce que on fait le ménage à cet endroit là. C’était l’aéroport de Bergame, mais c’était bel et bien l’Italie.

A Brême, il nous ont même éteint la lumière quand ils ont vu que tous le monde dormait….

 

Italie 0 – Allemagne 3

 

Encore une fois, nos amis allemands l’emportent logiquement. Meilleur à tous les niveaux, ce fut une démonstration de l’écart de niveau entre ces deux pays. Ach, so….

P1080201.JPG

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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 12:57

Premier et dernier examen de l’année. Après cinq ans d’universités et douze ans d’épreuves similaires, voici pour moi la fin des interrogations. L’interrogation, un système assez vicieux qui te fait apprendre un cour en entier pour t’interroger sur 5%. L’interro, l’endroit où le mal de ventre se termine après avoir commencé quelques minutes ou quelques heures, voir quelques jours précédents l’épisode (c'est selon). Comme souvent, au moment des sujets, tu es servis dans les derniers. Tu observes donc la réaction des autres élèves. Auparavant c’était à qui trouverait le bon sujet. Pour moi, cette fois, ce fut l’URSS et le monde arabe entre 1945 et 1967. C’était un cours sur la guerre froide, le troisième du genre depuis mon entrée en université. Le sujet est connu, serein, je débute. Comme souvent au départ, un individu que je nomme X décide de s’en aller (c’est comme si il s’était trompé de salle, mais souvent c’est qu’il s’est trompé d’étude). Puis Madame Y qui est à côté de toi et qui écrit à vitesse grand V en réclamant à grand coup de doigt levé du brouillon. Et toujours le prof qui te surveille lis un livre et ne vois pas quand quelqu’un veut une nouvelle copie. La personne se sent seule deux minutes, avec tout l’amphi qui l’observe, sauf le prof. Et puis Y craque et crie « Monsieur ! » d’un air vindicatif.

Souvent dans les examens, le prof te dit : « il vous reste une heure ». Et là c’est panique à bord pour quelques-uns (souvent quelques-unes d’ailleurs). On accélère, le stylo fait des fautes, des ratures, peu importe il faut finir. Et à la fin de l’interrogation, il y en a toujours deux ou trois qui font du rab’, qui font semblant de ne pas entendre le professeur ou qui écrivent dix fois leurs dernières phrases.

A la sortie, j’ai observé tous le monde dans l’université. Je sais déjà que c’est l’une de mes dernières visites. La suite c’est une soutenance de mémoire et un sujet que j’ai choisi. C’est dommage j’aimais bien les interros. Il me reste maintenant à trouver des nouveaux objectifs dans ma vie. Car jusque là il me suffisait d’apprendre ce qu’on me disait d’apprendre. Maintenant qu’est-ce que je dois apprendre ? Rien. Hormis à vivre.

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 12:55

J’avoue avoir perdu la fibre du blog depuis quelques mois déjà. Néanmoins, cette passion revenait de temps à autre, non pas le blog mais l’écriture. J’ai toujours ressenti un besoin de poser les choses avec des mots, de retranscrire les idées à la pointe du stylo (ou plutôt du clavier mais la rime était à chier !) Surtout, de poser mes pensées, « idée de passage » disait Pythagore. C’est justement pour éviter l’envol de toutes mes pensées que j’ai décidé d’en écrire quelques-unes, les plus importantes, celles qui revenaient avec insistance et d’y réfléchir. Bref, j’en arrête avec le pourquoi de la chose et je passe au contenu avant que l’on tombe dans la philosophie de bas-étage.

 

2010 sera l’année du changement. Non, ce n’est pas le slogan électoral de mon futur parti (bien que…)mais bel et bien mon slogan de vie. 2010 c’est le retour aux choses simples. Exit le blog donc. Je n’arrête pas l’écriture pour autant, je cesse simplement de publier. Et puis non, je vais publier les sujets les plus importants, en tout cas les sujets qui méritent des réactions, des commentaires. Sinon comment avancer si mes pensées ne sont pas confrontées avec celle des autres ? Oui, allons-y comme cela, je publierai de temps à autres quelques choses que vous allez pouvoir lire, si le cœur vous en dit.

Pour le reste, j’écrirai sur mon bon vieux PC, assez peu soumis aux turbulences d’internet qui m’exaspère souvent au plus au point. C’est d’ailleurs la grande résolution de cette année 2010, continuer sur la lancée de l’année 2009 ! Oui, le mot résolution n’est donc pas de sortie, mais les principales résolutions ont été prises au fur et à mesure de l’année dernière. Je privilégie donc la lecture de bouquin à la lecture de facebook, le visionnage de film au visionnage du site de l’Equipe et l’écriture sur Word à l’écriture sur le blog. Une façon d’en lire plus, d’en voir plus et d’en dire plus. Je ne sais pas combien de temps cette résolution tiendra (comme toute bonne résolution qui se respecte !) mais c’est le souhait de cette nouvelle année, le seul changement majeur que j’envisage.

 

Hormis cela, je me suis fiancé à Canterbury il y a deux mois et je pars vendredi pour la Finlande.

 

Ah, oui, j’avais donc oublié de préciser ces deux changements majeurs ? Comme je le disais en préambule, j’avais perdu la fibre du blog ces derniers temps ! Pour ces deux décisions qui ont un lien évident, c’est l’amour qui me guide, aveugle et sourd, confiant et heureux. Je l’aime, elle m’aime, nous nous aimons. Un conte de fée à la Perrault, sans maléfique sorcière pour le moment.

Le déménagement provisoire (trois semaines pour commencer) s’effectue dans l’ordre des choses. Elle est venue apprendre le français, j’irai apprendre le finnois, peu importe le temps que cela prendra. Dans le même temps je dois écrire mon mémoire, qui avance à un rythme régulier à l’exception de la période des fêtes. Un boulevard de bonheur s’offre à moi, reste à le saisir.

 

2010 sera donc l’année de la découverte de la Finlande, de l’obtention du Master 2, de la première expérience professionnelle à l’été, du déménagement pour une période indéterminé en septembre dans le pays du Père Noël, et … Et pour le reste, c’est l’inconnu. Ce qui laisse la place à toutes sortes de rêves.

 

Et toi quoi de prévu pour 2010 ?

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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 12:53

 

Shakespeare-in-love.jpgMolière est moins connu internationalement parce qu'il y a Roméo et Juliette.
Après Roméo + Juliette, un deuxième chef d'oeuvre, oscar du meilleur film 1999.

Dans ma période Shakespeare, j'ai également lu Hamlet, pièce de théâtre, un genre dont je ne suis pas un fan absolu. Et pourtant je me suis pris au jeu de l'histoire, au jeu d'une vengeance, au jeu d'un amour impossible, au jeu du pouvoir. Alors que les Molière m'ont laissé un goût d'indifférence, Hamlet m'a attiré un peu plus encore du côté de Shakespeare. Certains diront que je n'ai pas le droit de quitter la langue de Molière pour celle de Shakespeare, mais j'avoue me laissé attirer par les sirènes londoniennes.


Que le roi seulement soupire et tout le royaume gémit.
Fragilité, ton nom est femme.
Prête l'oreille à tous, mais tes paroles au petit nombre.


Et puis le fameux, to be or not to be, that is the question. Une question que je n'ai pas encore résolu, malgré l'attachement que je lui porte. Je reste pour le moment sur le "to be", et je ne pense pas encore au "not to be".
Mais quel être veux-je être ? Quelle Personne ou personne ? L'avenir reste une incertitude, et seul le temps va l'effacer, sous le doux nom de passé, gravé quelque part dans ma mémoire, sur quelques photos et quelques lignes au stylo. To be or not to be.

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 12:49

Un film d'Henri-Georges Clouzot. Ce nom résonnait à mon esprit, l'année dernière Liz, l'Américaine, m'a fait la pub du réalisateur des Diaboliques. Alors une Américaine qui connait un réalisateur français, ça fait réfléchir ! Le salaire de la peur c'est Yves Montand jeune (oui, c'est arrivé !) et Charles Vanel que je ne connaissais pas. Ils font partis des quatre hommes qui, au péril de leur vie, acceptent de véhiculer un chargement de nitroglycérine sur cinq cents kilomètres de routes défoncées. L'énorme prime de ce quitte ou double périlleux est le seul moyen de quitter le village du Guatemala dans lequel ils ont échoué. En plus d'être un très bon film d'action, c'est une jolie dénonciation de la politique américaine dans le coin, si bien que les Américains ont coupé les 45 premières minutes du film avant d'en faire un remake (Le convoi de la peur).

Et oui, car Amélie n'est pas le seul film a avoir traversé les frontières hexagonales. Le salaire de la peur fut reconnu à plusieurs reprises à l'échelle internationale. Il reçut le BAFTA (César Anglais) du Meilleur film en 1955, l'Ours d'or au Festival de Berlin en 1953, le prix d'Interprétation masculine pour Charles Vanel et le Grand Prix (équivalent de la Palme d'or qui n'était pas encore créée à l'époque) du Festival de Cannes la même année.

Surtout les DIALOGUES et un jeu d'acteur d'anthologie. Du genre, "accroche-le par l'alpague et secoue-le à lui décrocher les intérieurs". D'accord, le début du film est un peu long mais 50 ans après, ça n'a pas pris une ride !
le-salaire-de-la-peur.jpg

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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 12:46
Bambi.jpgBambi a toujours eu des tendances suicidaires. Cela provient de son enfance, notamment de la mort de sa mère, qui a périt sous les balles d'un être humain. Bambi ne s'en ai réellement jamais remis. Depuis Bambi affiche une grande haine face à la présence humaine. Il faut dire que le coupable de l'acte atroce qui emporta sa mère n'a toujours pas été jugé, ni même inquiété par la police (sans doute une personnalité haute placée protégée par des politiques de Chasse Pêche Nature et Tradition).
De plus Bambi a perdu Pan Pan l'année dernière, emporté par la grippe du lapin qui a ravagé toute sa famille. Bambi est à nouveau tombé en dépression. Et depuis quelques semaines, des rumeurs disaient que l'animal souhaitait mettre fin à ses jours.

Bien sûr, Bambi est une star de cinéma et ne voulait pas disparaître dans l'anonymat. Bambi voulait que ça se sache. Un peu mégalo Bambi. Du coup Bambi a organisé son suicide, qui sera une revanche de la mort de sa mère, une sorte de djihad contre l'être humain.
P1070020.JPGEt comme je suis chanceux, Bambi s'est fait explosé sur ma voiture. Heureusement Bambi était déjà âgé et n'a pas réussi à arrêté mon bolide. Le phare avant gauche a souffert, ma portière ne s'ouvre plus mais mon animal de course coure encore. Les experts ont retrouvé les poils de l'animal encastré dans la carrosserie et se sont demandés comme souvent dans les suicides : "mais pourquoi Bambi a-t-il fait cela ?"

Après Michaël Jackson, un deuxième Bambi s'en ai aller. La tristesse a rempli le coeur qui des fans qui pleureront toujours sa perte. Adieu, Bambi.
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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 12:42
"Son excellence monsieur l'ambassadeur du Rwanda à Bruxelles vous accueillera vendredi à 14h". Après avoir posé un lapin à monsieur l'ambassadeur en raison de la cérémonie anglaise, je me devais donc d'être présent, quitte à faire un aller-retour Rennes-Bruxelles...

Ambassadeur. Rien que ce mot et je suis fasciné. Alors en rencontrer un, pour de vrai ! J'ai plusieurs amis qui rêvent de travailler dans ce milieu. De mon côté, c'est une piste que je ne met pas de côté, même si contrairement à un certain Lucas D., je n'y pense pas en me rasant le matin.

Auparavant, avec Laura (puisque nous y sommes allés ensemble), nous avons préparer nos questions. Nos professeurs respectifs étaient d'accord sur un point : mettez vos questions dans des termes diplomatiques ! Termes diplomatiques, qu'est-ce ? Nous y allions donc de nos "monsieur l'ambassadeur" par-ci, "son excellence" par-là. De plus, je parle à un Rwandais, plusieurs sujets sont sensibles. Il y a donc une double précaution dans mes futures questions. Surtout ne pas demander l'ethnie de mon sujet ou ce qu'il faisait en 1994 !

 

Nous arrivons donc dans "la maison du Rwanda" à Bruxelles, costume-cravatte obligatoire. Après un première période d'attente en bas de l'édifice, nous grimpons à l'étage pour... une deuxième salle d'attente, composée de fauteuils, canapé et quelques photos du pays. Nous pensons même que l'entrevue se réalisera ici. Dans les faits, Monsieur l'Ambassadeur nous fait avancer dans son bureau, plutôt classe, avec un petit coin salon qui permet de nous asseoir. Paul Kagamé trône sur la pièce et me regarde fixement, accroché sur le mur.
Ma première impression, c'est un homme souriant. Ca semble peu, écrit comme cela, mais ça rassure très vite les deux étudiants. Je lui demande si je peux enregistrer cet entretien. Je ressens un malaise, et après plusieurs tergiversations, j'obtiens un petit oui, suffisant pour que je puisse mettre le magnéto (serge !) sur la table. Laura stresse un peu (beaucoup) et commence par remercier notre interlocuteur. Et puis je débute ma série de questions.
Oublier les "monsieur l'ambassadeur" et "votre excellence", je joue franc-jeu. J'ai plusieurs points que je souhaite aborder, j'improvise mes questions, les formules de politesse sautent dans l'affaire. Peu importe, c'est un homme simple qui me réponds, ancien professeur, très sympa, qui va même jusqu'à nous demander où nous nous sommes rencontrés.

 

Réponses officielles. Ca, il n'y a rien à dire, monsieur l'ambassadeur a de la culture, beaucoup de réparti et répond à mes questions tels des communiqués de presse du secrétaire de Paul Kagamé. J'apprends peu de choses, je ne m'attendais guère à plus. L'entrevue devait durer quelques minutes, 1h15 plus tard, nous ressortons du bureau en compagnie de notre hôte qui nous raccompagne jusque dans les escaliers. Une prochaine entrevue est possible, ce n'est pas un souci, vous êtes les bienvenues ! Merci monsieur l'Ambassadeur ! Mais pourquoi n'a-t-on pas eu le droit à nos Ferrero Rocher ? Erasmus-9491.JPG
Et puis bien sûr comme un bon Erasmus qui se respecte, j'en ai profité pour rencontrer un Canterburyen. Alban, le genre de mec que tout le monde aime en Erasmus, car le premier a organisé une soirée. Avec lui, les soirées Made in Belgique sont devenues une marque déposée et le revoir en plein milieu de la place de Bruxelles, les bras grand ouvert et le sourire sur les lèvres...ça fait quelque chose. Comme toujours, des discussions d'after-Erasmus sur la vie actuelle, sur les évolutions professionnelles, sentimentales avec toujours une place pour se remémorer le passé grandiose. Le vie est belle.
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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 12:40
Un film mythique, je ne trouve pas d'autres mots : Le Pont de la rivière Kwaï et sa musique inoubliable.


 


6 oscars, meilleur film, meilleur acteur (Alec Guiness, que l'on retrouve non pas dans un verre mais dans Star Wars, Obi-Wan Kenobi), meilleur scénario adapté... et classé 13ème plus grand film de l'histoire par l'American Film Institute. J'ai même ressenti une certaine pression à plusieurs moments du film. L'histoire se déroule en Thaïlande dans un camp de prisonniers britanniques tenu par l'armée japonaise. Ceux-ci ont pour ordre de construire un pont afin qu'un important train puisse traverser la rivière Kwaï.
Ce n'est pas vraiment un film de guerre, plutôt un film dans le contexte de la guerre, surtout un film d'action, d'honneur, de sacrifice. Américain quoi.

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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 12:38

Oui, j'ai regardé Terminator 2 hier soir. Et ne souriez pas, ne prononcez pas de critique acerbe contre un film que vous n'avez jamais vu. J'avais la même réaction que vous auparavant. Pour moi, Terminator 2, c'était de la sous-culture, à mettre dans le même registre que tous les films de Schwarzenegger ou Van Damme. Quelque chose qui ne pouvait pas m'intéresser puisque je me sentais tellement supérieur à ces choses là.

Oui, un léger sentiment de supériorité a pu apparaître en moi ces dernières années. La faute a des résultats scolaires sans grand travail qui me faisait croire un peu plus intelligent que la moyenne. La faute a plusieurs victoires de Trivial Pursuit. La faute à des voyages qui m'ont fait penser que moi, J.R. je connais plus le monde que vous. Alors ce sentiment m'a poussé à rejeter une certaine culture musicale, cinématographique ou simplement certaines activités de la vie.

Et puis, il y a cette définition d'un érudit : quelqu'un qui sait ce que tout le monde ignore mais qui ignore ce que tout le monde sait. Alors il me faut changer. Alors j'arrête de penser que je suis tellement supérieur, ce qui me permet de savoir ce qui vaut d'être vu, ce qui vaut d'être vécu.

Après la trilogie du Seigneur des Anneaux, voici Terminator 2. Plusieurs fois on m'avait parlé du Seigneur des Anneaux, j'ai Terminator_2.jpg de nombreux amis qui en sont fans, cela m'a bien sûr poussé à faire un effort, surtout lorsque le premier épisode m'a semblé bien long. Au final j'ai fini cette trilogie sans grand enthousiasme mais avec un certain intérêt. Quant à Terminator 2, superproduction de James Cameron, film aux quatres oscars, il bénéficie d'une note de 3.7 sur 4 sur allociné (avec plus de 10 000 votes). Alors je me suis dit que sur un tel échantillon, il devait y avoir des personnes ayant les mêmes goûts cinématographiques que moi qui ont du aimer ce film. Et je ne peux pas dire que j'ai détesté, au contraire,  le temps est passé plutôt vite. Ce n'est pas Lost in Translation mais ça vaut le coup d'être vu. Pour comprendre un peu plus les nombreuses personnes qui en sont fan.

Prochaine étape, Star Wars.

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