5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 22:47

P1040297.jpgRéveil matin dans ses bras
Pic-nique à la plage
Sieste dans ses bras au soleil
Foot avec les Erasmus
Foot avec les collocs
Repas avec les collocs
Dormir dans ses bras
Résumé : 3 fois "dans ses bras", 2 fois "collocs" et "foot", Erasmus, plage et repas


Il y a le ciel, les oiseaux et la mer... Qui a dit cela ? Aurait-il oublié l'amour ? Parce que sans cela c'est tout de même un peu moins sympa. Je suis bien au paradis ici, à n'en pas douter. Je profite un maximum mais le temps passe très vite. Je serai de retour le 19 juin, mais je risque de passer du 6 au 8,9 mai.
Je vous aime, elle aussi

                                                                        Un ami qui vous souhaite de vivre la même chose

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 22:46

3h du mat', une silhouette longe les murs. Qui peut bien être cet individu encore réveillé ? Et que fait-il donc ? Il se rend à la laverie. Pas bête, à cette heure là, il n'y a pas foule.
5H, la lumière est encore allumée dans sa chambre. Il continue de vivre alors que le reste de la population est tranquillement plongé dans le monde de Nounours.
6H, il sourit. L'essai est transformé.

   Une soirée qui résume une semaine. J'ai vécu la nuit et dormit le jour. Pourquoi ? Mais pourquoi pas ! Se réveiller avec la coucher du soleil, s'endormir avec son lever. C'est un peu une mode Erasmus. En plein coeur de l'hiver je ne voyais parfois pas la lumière du jour. Et je sais que je ne suis pas le seul. Hier je croise Sean à 5H30 dans la cuisine. Mardi on mange ensemble à 3H du mat', avec Miss Alicia and Manu. Cela m'encourage ! Forcément le réveil se fait aux alentours de 14-15 heures. Petit-déjeuner. Lunch à 19h...en compagnie d'Alicia ! Ah les espagnoles !

   La nuit je me sens bien. Libre en fait. Je travaille bien mieux. L'inspiration est en moi, plus que le jour. La nuit m'apporte quelques conseils. Surtout c'est la motivation qui fait son effet. Si je veux travailler le jour, il y a toujours le risque d'une invitation au sport, ou à la sortie en ville. Pas facile de résister quand vous êtes en train de lire du Marx. Enfin, on a beau se balader à la laverie, on ne rencontre pas grand monde. C'est calme Erasmus en fait. Il faut juste choisir la bonne heure.

   Néanmoins, la nuit peut nuire à mon entourage. Alors même si je peux l'admirer à chaque mouvement de tête, il me faut faire un effort. Reprenons le goût du jour.

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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 22:43

Pourquoi faire aujourd'hui ce que l'on peut remettre à demain ?

A chaque fois c'est pareil, je me dis "allez, cette fois-ci on commence les essais deux semaines avant, histoire de ne pas stresser le dernier jour". Et c'est toujours la même chose : "tiens, je peux le faire demain, c'est pas trop urgent, j'ai encore une semaine". Et voilà comment je me retrouve mardi à commencer mon premier essai. 2 essais pour vendredi, cela fait donc 2 jours par essai. Et en anglais !

Alors certes il y a toujours le petit démon en moi qui me dit : "tu es Erasmus, tu peux faire ce que tu veux". Presque, en effet. Cela fait trois fois que je rends mes essais en retard. Pas de beaucoup, toujours quelques minutes ou quelques heures. Mais à la mi-février, ce fut la fois de trop. Menace : vous allez avoir zéro ! "Merde, pour quelques heures... vous pourriez pas faire un effort ?" Réponse : ok mais la prochaine fois, soyez à l'heure !

Donc cette fois-ci je dois finir avant l'heure fatidique, vendredi 17h. Et c'est bien cela le problème. Je ne peux pas empêchais mon cerveau de dire : "c'est pour vendredi 17h !" Comme-ci le fait de le rendre avant était prohibé ! Alors le dernier jour, ou plutôt la dernière nuit, c'est le grand stress. La course contre la montre, les arrêts de jeu. J'ai beau avoir 90 minutes pour forcer la décision c'est toujours dans le temps additionnel que je marque le but.

Mercredi, 23h20. Je suis à la mi-temps. Et toujours pas de changement. Il y a encore le temps pour cela...

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 23:42

Je me sens fort. Je vole. Presque invincible.00945.jpgNéanmois, l'important, ce n'est pas le vol, c'est l'atterrissage.
A moins que... l'amour et l'eau fraîche ?
:-)

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 23:37

Je l'annonce déjà, cet article sera compliqué à comprendre et laissera apparaître de nombreux sous-entendus, pas forcément les plus simples.

Hier j'ai marqué le plus beau but de ma vie de footballeur. Pourtant en France j'ai une formation de libéro, ou de défenseur pour le non-spécialiste de football. Depuis que je suis arrivé ici, les Erasmus me font jouer attaquant. Et je prends du plaisir à ce poste. Donc revenons à hier, et à un match entre notre équipe Erasmus et des anglais. Je restais assez mécontent de mon dernier gros match face à nos amis British. Un espèce d'esprit de revanche a fait que j'étais intenable. Première action, premier but de la tête. Corner pour nous et tel Zidane face au Brésil je surgis au premier poteau pour le doublé. J'arrête la comparaison avec Zidane tout de suite, le niveau est loin d'être le même. Toujours est-il qu'à la mi-temps 6-3 pour nous, avec à mon palmarès 4 buts et une passe décisive. Le match parfait pour moi, je m'éclate. 2ème période, quelques erreurs défensives, 6-6. Heureusement une passe décisive plus tard et nous reprenons l'avantage. S'en suis deux attentats sur moi, non sifflés. Le premier j'ai le ballon, je dribble un joueur et hop, un ippon ! David Douillet n'aurait pas fait mieux. Deuxième faute, c'est une reconstitution de France-RFA, Séville, 1982. Je suis dans le rôle de Battiston, le goal adverse dans celui de Schumacher. Pour expliquer aux non-spécialistes, balle en profondeur, je prends le ballon avant le gardien et celui-ci me rentre dedans. Je tombe sans trop comprendre pourquoi je n'entends pas la faute... Bref, ça m'énerve sérieusement. Et là
Là, c'est le but de ma vie. Corner, je pique au premier poteau. Le ballon est derrière moi. Je me jette. Coup du scorpion. Petit filet opposé. Je revois le ballon dans le but alors que je suis à terre. S'en suis une course vers le passeur pour le remercier, une petite danse festive devant les autres Erasmus et les félicitations par l'équipe adverse le reste du match. Au final une victoire 13-9 (oui, ça n'est pas la Ligue 1 ^^) et 7 buts personnels (pourquoi il n'existe pas un classement des buteurs ici ??).
Bref, vous allez vous dire que je me la pète avec mes buts, mais c'était juste pour vous expliquer le contexte du plus beau but de ma vie.

Hier soir j'ai marqué l'un des buts les plus difficiles de ma vie. La rencontre a démarré il y a bien longtemps. Et je n'avais pas encore réussi à marquer. Pourtant j'ai reçu de belle passe de beaucoup. Mais je n'avais pas envie de scorer. Le contexte est une nouvelle fois important, Erasmus, l'atmosphère de vacance, le bonheur. Et l'envie tout d'un coup. J'ai eu une coéquipière qui a réussi à m'aider. Et ce fut parti. Pas forcément un beau but, pas forcément une belle action, c'était beaucoup de contres favorables, de passes manquées et un jeu à l'anglaise. Pas de spectateurs, ni vous, ni eux, juste elle, moi et ce qui se passait là-haut. Enfin.

Aujourd'hui c'est une réflexion. Que faire de sa vie ? Et surtout que faire l'année prochaine ? Les deux questions sont fortement liées alors qu'elles ne l'étaient pas encore il y a quelques années. J'avais choisi 12 possibilités. Ils en restent 3 : Rennes, Lille, Paris. Ensuite c'est une question de réussite. Mais je n'en voudrais pas à la chance de ne pas me choisir cette fois-ci. J'en ai déjà eu beaucoup hier.

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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 23:31

silence.jpgParfois, je rêve de silence.

Notamment cette nuit, alors que la musique de Sean empêche tout le monde de dormir. Je l'aime bien, Sean. Mais sur le moment j'ai une envie d'homicide volontaire. Après plusieurs hésitations, je me lève. 2H30. Que lui dire ? Rien. J'entre dans la chambre, mon regard fatigué se tourne vers lui, je fais deux gestes avec le bras, il comprend et baisse la musique. Pas besoin des mots pour exprimer mon idée, je la pensais si fortement qu'il l'a entendu.

3H30, l'alarme incendie se déclenche. Ce n'est pas la première fois, sans doute pas la dernière. Je metterai ma main au feu qu'il n'y a pas d'incendie. Elle est avec moi et m'oblige à sortir. Tout le quartier est dehors, frigorifié, à attendre la fin de ce bruit infernal. Les pompiers débarquent, Campus Watch également. La rumeur fait état d'un toast au fromage qui aurait brûlé. Mais dîtes-moi pourquoi manger un toast au fromage à 3H30 ? Et si la personne le fait, qu'elle le fasse en silence !
Néanmoins je garde mon calme. 30 minutes dehors, pas un mot. Avec pour seul réaction un silence roi. 4H, dodo.

5H30, deuxième alarme incendie. Mon silence veut dire quelque chose. On sort de l'apartement et c'est un grand cri de rage : ahhhhhhhhhhhhhhhhHHHHHH !!! Oui, trop de silence tue parfois le silence. Surtout trop d'alarme incendie tue l'alarme incendie. Le risque c'est le jour où il y aura un véritable incendie et que nous déciderons de rester dans l'appartement...
Cette fois-ci je change d'habitation. Direction son appartement. Calme, paisible, je reprends le court de ma nuit.

Et j'ai rêvé en silence.

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 23:29

It has come to my attention that your HI739 "Revolution or Reform?" and HI719 "Britain and the American Revolution" essays were submitted after the 5pm deadlines on Friday 27 March.  Under School of History rules this essay will receive a zero for late submission.  If you have reason for missing the deadline then you should collect a concessions form from the School of History, or download it from the History website, and return it to the School of History in Rutherford College.

Voila le message que j´ai recu aujourd´hui, sur ma boite mail de la fac. Pour les non-bilingues, cela signifie que je vais avoir un zero si je ne donne pas d´explication pour mon retard dans la remise de mes essais. Comme vous pouvez vous en doutez, l´excuse "je suis un stupide erasmus" va valoir avant tout. Neanmoins cette chose m´a un peu pourri la journée. Je vous tient au courant.

Heureusement, les projets de voyage m´ont remis de le bon et droit chemin, celui de la joie. En effet, je pourrais passer énormément de temps rien qu´á imaginer oú je vais aller, ce que je vais y faire and Cie. En ce moment, j´ai surtout une tâche, prévoir ce que je vais faire avant mon départ d´Angleterre. Déjà en décembre j´y avais réfléchi....et je n´ai toujours pas fait ce que je souhaitais faire. Il y a bien Oxford et Londres. Il y a bien sûr les soirées Erasmus que je continue d´harpenter. Mais il reste deux, trois choses encore :
- l´Irlande, l´objectif prioritaire. Cela devrait se faire en avril et en amoureux. Dublin et la campagne irlandaise j´arrive ! 90% sur
- l´Ecosse, le deuxième voyage d´avril, qui devrait se faire avec les plus proches Erasmus, sans doute Italian et Espagnole. On en a déjà discuté avec une Italienne et on devrait commencer à s'organiser la semaine prochaine. 80% sur
- Brighton, la famous station balnéaire, ma prochaine destination, la semaine prochaine, avec Nanie. 90% sur (il n´y a plus qu´à louer la voiture !)

Ensuite il y a les choses moins facile á réaliser comme le match de foot. C´était un grand espoir personnel, et pas seulement, mais malheureusement les conditions d´attribution des places sont assez drastiques. Si tu n´es pas abonné, n´espère pas aller voir Arsenal-Manchester. D´ailleurs pour Arsenal, la seul chance en ce moment, c´est Barnsley en Cup, le reste c´est impossible... Néanmoins, il n´y a pas qu´Arsenal dans la vie. Et il n´y a pas que moi d´intéressé. De ce fait l´espoir demeure et Tottenham ou Porthmouth pourraient me voir débarquer pour un match de championnat. Chance de réussite : 50%

Enfin, il y a le plus ou moins impossible, à moins d´un exploit. Le Pays de Galles et Cardiff par exemple, avec des espoirs à 10%. Ou Liverpool et Manchester, à 20%. Des choses que je voulais faire mais que le temps et le coût financier (les voyages ne coûtent pas un euro par jour ici...) rendent très difficile. Mais on est pas à l´abri d´une surprise !

Mais si vous avez d´autres suggestions, je suis tout ouie ! Et bien sûr, je vous attends ici !

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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 23:22

Cher journal intime

Comment te raconter ma vie pour bien que tu comprennes ? Je vais essayer de faire dans l'ordre chronologique, mais excuse-moi si parfois je dérape. Tout commença en début de semaine dernière, lorsque j'ai compris que je devrai faire mes essais avant que la fac n'arrive. C'est de là qu'est parti cette mauvaise habitude : un jour ça va ; un jour, ça ne va pas. La première conséquence fut des performances à taux variables : des jours productifs et des jours dépressifs. De ce fait, les essais ont avancé à un rythme soutenu, mais pas assez pour que je les termine quand la fac arrive.

P1040008.jpg
Peu importe, l'arrivée de Sam, Mick, Rose-Marie et Emilie m'a fait un bien fou. Je les attendais vraiment avec impatience. L'objectif est de partager avec ces vrais potes ce que je vis ici. Et le vivre sans eux est tout de même différent. Arrivés mercredi, je leur ai d'abord fait visité mon appartement, avec déjà un hall d'entrée façon loft qui a mis les choses aux claires. Puis l'immense cuisine et la chambre, avec son mur de souvenir où ils se sont retrouvés. Puis, spaghetti bolognaise, pour reprendre les bonnes habitudes gastronomiques du temps passé. Vient ensuite le temps des touristes avec la découverte de Canterbury, des jardins, ses ruelles typiques anglaises, sa cathédrale (un peu rapide mais gratuite). Au soir le fish and ship traditionnel chez mon nouveau pote originaire du Kurdistan. Et le soir, après les tergiversations devant la Salsa party, bienvenue dans le monde du karaoké et les années 70s. Une espèce de soirée à l'ancienne que je pourrais retranscrire à Arras, avec la découverte du beffroi, un repas à la friterie et l'OV... Je me croyais revenu dans le passé.
Le lendemain matin, une bonne marche de trois-quarts d'heure pour s'aérer les poumons et nous voici en route vers Londres. La mégapole n'est pas trop grande pour nous et c'est avec aisance que nous pourrons respecter notre emploi du temps. On a tout fait ! Tout ! Buckingham, Saint James Park, Big Ben, Westminster, Piccadily Circus, Leicester Square, Chinatown, la National Gallery, les bords de la Tamise, St Paul's cathedral, la Tour de Londres et le Tower Bridge. Certes on a mangé debout et on a marché comme rarement mais le Starbuck et les photos nous ont requinqués. Un grand plaisir pour cette ville devenu un peu la mienne (6ème visite depuis octobre tout de même...)
Au soir ce fut presque un soulagement pour certain(e)s de rester dans l'appart pour manger tranquillement et dormir.
Le lendemain, vendredi, fut déjà le jour du départ. J'ai pu démontrer mes talents gastronomiques (apparu Outre-Manche) avec de les laisser filer avec un peu de retard.
Ce séjour me laissera des bons souvenirs, quelques traces ou odeurs (sic !) et c'est déjà avec impatience que j'attends la sister, qui devrait arrivée dimanche prochain, J-8.

Hier soir, j'ai rendu mon dernier essai à 23h30. J'avais jusque 00h, heure de fermeture sur le site internet. Certes, officiellement j'avais jusque 17h pour le remettre au secrétariat mais ils ne m'en tiendront pas rigueur, je suis Erasmus. Néanmoins, depuis quelques semaines maintenant, je ne suis plus le même Erasmus. J'ai changé. Les house party me saoulent un peu. Les soirée galères à chercher que faire. Depuis, je suis avec elle, avec je reste avec elle. Les espagnoles sont désormais un peu plus long, les français également. Même les collocs. Juste elle. C'est pour cela que je suis un peu moins bien parfois. Parce qu'elle n'est pas 24/24 avec moi. Heureusement, tout de même. Mais cela me fait drôle. Je me sens attaché, dans les deux sens, et cette sensation est très difficile.

Et puis il y a surtout ce cerveau. C'est de lui que viennent tous mes problèmes. C'est lui qui se souvient, c'est lui qui imagine, c'est lui qui dérape et qui se pose des tas de questions. Je souhaiterai tellement parfois le mettre à l'arrêt, position stop. Mais je ne peux pas et je dois faire avec. Souvent, de plus en plus souvent, je regrette de ne pas être quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui ne réfléchirai pas, qui serait content avec sa fête du week-end et qui travaillerai dur toute la semaine sans réfléchir au sort du monde. Plus j'avance et plus je me dis que je vais partir un jour sur un coup de tête. Je ne sais pas quand et comment mais je sens de plus en plus que je "péterai un câble", comme diront sur le coup la famille et les amis. Mais je pense que ce sera bien pour moi. Les vacances me tardent d'arriver, je veux le sac sur mon dos et découvrir d'autres horizons. Je veux galérer dans la rue plutôt que de squatter cet Internet tranquillement installé avec ces chocolats et coca.

Il faut que je ralentisse Internet. Après la fin de la télévision, après la fin du portable, c'est la dernière étape, la plus difficile pour moi. Internet c'est les informations, les sites de sport, de "lien social", le blog.... Oui mais Internet c'est ce qui me rend triste parfois. Parce que parfois une heure devant est un peu une heure de perdue. Je vais essayer d'y aller crescendo. Tout d'abord, j'ai décidé de lâcher Dailymotion et Youtube aujourd'hui. Puis ce sera les sites de sport. Puis Facebook... Les sites d'info, MSN, le blog.... Je ne sais pas comment je vais faire mais je dois y arriver. Voila la seul façon de vivre au jour le jour, de ne rien prévoir. Juste sortir de chez soi, et faire ce que j'ai envie sur le moment. Alors ce sera un decrescendo au niveau temps. Descendre sous les 2 heures d'Internet par jour, voilà l'objectif. Réalisable mais pas facile pour le drogué que je suis.

Tu remarqueras, cher journal intime, que je part dans tous les sens. Mais je sens que je vais mieux maintenant. Concernant le sujet que je n'ai pas traité, tu me connais bien, je n'y arrive pas. Mais sache que j'y arriverai avant ma mort, si celle-ci n'est pas trop précoce.

Salutations distinguées
Je vous aime

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 23:17

J'ai longtemps cru que ce serait impossible. J'en ai parlé avec beaucoup durant les vacances. Je n'étais pas amoureux, j'étais même assez indifférent. Et j'ai donc pris une décision que je pensais juste sur le moment, arrêter là, plutôt que de continuer à me mentir.
J'avais peur de la revoir. Très peur. Cela se passa mal et me conforta dans l'idée qu'il ne faut pas rester ami avec son ex. En effet, soit cela aboutit à des disputes ou alors à l'erreur de se remettre ensemble. Et si ça n'a pas marché la première fois, ça ne marchera pas le seconde.

Voila comment était mon esprit pendant bien longtemps, sur de soi, sur de moi. Me disant que ça n'arriverai pas.
Et puis j'ai changé. Assez radicalement. La faute à elle, surtout. J'ai retenté l'aventure après plusieurs explications. Elle n'était plus la même, je ne devais plus l'être non plus. Pendant quelques jours je me suis demandé si c'était une bonne idée, avec une réponse négative. Je n'y croyais pas. Mais Cupidon en avait décidé autrement. En l'espace d'une semaine quelque chose s'est déclanché. Besoin d'elle, de la voir, à chaque instant.

Ce dernier week-end fut magique. Samedi, jour de Saint-Valentin, à Oxford. Tête à tête amoureux. Oui amoureux, le mot est lâché. Cette journée fut extraordinaire, je ne me suis jamais senti aussi fort, aussi heureux, aussi sûr de moi et de mes sentiments. Alors je ne joue pas un jeu, je suis moi. Pas encore à 100% mais pas loin.
Londres dimanche et lundi. 3 jours ensemble. D'ordinaire je ne supporte pas de rester trop longtemps avec une fille, rien qu'à deux. Mais là il y eu Notting Hill, quartier des amoureux. Il y a eu ma première bouffe chinoise, à galérer pour manger avec ces fichus baguette.
Le reste je m'en foutais. La crise économique, les études, les amis. Pas de Facebook, MSN, l'équipe ou Le Monde. Pendant 3 jours, rien d'autres qu'elle.
Heureux.

Maintenant il y a bien sûr la question qu'on m'a déjà posé. La suite ? Quelle suite ? Ne pas y penser. Juste vivre au jour le jour. Profiter de la vie, à chaque instant. Carpe Diem quoi.
Néanmoins j'ai peur. C'est franchement flippant de voir que son propre bonheur n'est pas dans tes mains, mais dans les siennes.Nous.jpg

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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 23:09

J’attends que la marée noire monte, que les pluies soient acides,
Que le CO2 nous asphyxie quand la nuit s’épaissit,
J’attends qu’il fasse chaud en hiver comme au mois d’août,
Que je sois à l’aise sur Terre comme un poisson dans le mazout,
J’attends – un peu plus d’électricité dans l’air,
Quitte à respirer de l’oxygène 100% nucléaire,
J’attends que la ville soit clean,
Que les têtes s’inclinent,
Et que le taxi monte sa clim’.
Patient, vivant sous perfu d’espoir,
J’attends le déluge dès ce soir – ou demain peut-être –
En attendant j’attends que mon dîner crame avec un mal au crâne,
Une sale mine et plus de dolipranes.
J’attends le bus de la volonté,
J’ai pas de tickets et il me laisse pas monter…
J’fume ma clope en attendant le cancer
Car de la patience j’en ai à ne plus savoir qu’en faire.

Refrain : J’attends…. I’m waiting…

J’attends que la Terre tourne pour en voir le côté sombre,
Côté son, j’attends pas pour leur botter le fion !
Seulement, depuis un moment j’attends que personne ne trouve plus ça triste,
De voir un SDF qui crève dans sa pisse…
Développés et paraît-il civilisés,
Mais on attend que l’extrême passe pour se mobiliser !
J’attends tout des autres, et eux attendent tout des autres,
Ceux-ci même qui attendent tout de moi…
J’attends cette émission où c’est le dernier qui tient sur le bout de bois,
Même si je sais que dedans on se fout de moi.
Début septembre j’attends le 11 pour le nouvel épisode…
Et pour ce que je pense, j’attends qu’on m’emprisonne,
Pour ce que je dis, j’attends la chaise..
Et pour ce que je fais… pas de malaise
Puisque je fais rien et j’attends.

Refrain

J’attends que mes proches meurent
Pour leur dire j’vous aime fort
Et j’attends que là-haut
On me réserve le même sort.
J’attends en regardant ces vieux séniles gouverner,
Je les écoute sans jamais me sentir concerné.
J’aimerais stopper l’attente mais je reste hyper zen,
J’attends qu’ils s’étouffent en bouffant leurs bretzels.
J’suis ni bling bling / coolal, ni dread / zeb,
Egoïste, j’suis pas là pour ceux qui voudraient de l’aide !
J’attends que ma main s’tende toute seule
--- juste un instant de doute ---
J’attends le dernier moment pour réagir,
J’attends de toucher le fond pour quitter le navire.

Refrain

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