1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:56

Gentlemen prefer blonds (1953) : 14/20. Titre français : Les hommes préfèrent les blondes. Avec Marylin Monroe et Jane Russell.

 

Le titre est mythique. Une comédie musicale qui met en scène deux femmes amies que tout oppose. Lorelei Lee (Monroe) est naïve, cherche sans cesse des diamants. Dorothy Shaw cherche quant à elle l’amour, le vrai. L’une des phrases à la fin du film est culte : « Je ne veux pas marier votre fils pour son argent, je veux le marier pour votre argent – ne savez-vous pas qu’un homme riche est comme une fille jolie ? Vous n’épouseriez pas une fille parce qu’elle est jolie, mais cela n’aide-t-il pas ? » Beaucoup d’humour même si je ne suis pas un grand fan des parties chantées.

 

 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:56

Bringing up Baby (1938) : 15,5/20. Titre français : L’impossible Monsieur Bébé. Avec Katharine Hepburn et Cary Grant.

 

C’est pour moi le chef-d’œuvre de l’artiste ! Le couple Hepburn-Grant fonctionne à merveille et le scénario est vraiment très drôle. Film représentatif de la Screwball comedy, un sous-genre de la comédie américaine très en vogue dans les années 1940. David Luxey (Grant), paléontologue, se retrouve confronté à Susan Vance (Hepburn), alors en charge d’un bébé léopard. S’en suivent catastrophes et quiproquos en tout genre. Divin.

 

 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:55

Red River (1948) : 14,5/20. Titre français : La rivière rouge. Avec John Wayne et Montgomery Clift.

 

Un film sur une époque qui n’existe plus, sorte de fresque histoire dans la Midwest américain avec un mélange de western. Tom Dunson (Wayne) a réussi à établir un énorme bétail en partant de rien. Pour vendre son troupeau, il prend la route du nord mais se révèle bien trop tyrannique pour ses partenaires, et notamment son fils adoptif Matthew (Clift). Pour les amateurs du genre c’est un bon film, pour les autres passez votre chemin.

 

 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:55

The big sleep (1946) : 13/20. Titre français : Le grand sommeil. Avec Humphrey Bogart et Lauren Bacall.

 

Bogart en détective privé, à la recherche de photos compromettantes concernant la sœur de Vivian Sternwood (Bacall). Un scénario parfois très difficile à suivre, un rythme bizarre. Les rumeurs disent que même Howard Hawks était perdu concernant le scénario, ils ont fini par appeler l’écrivain pour savoir ce qui devait se passer.

 

 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:54

Buster Keaton, Sherlock Junior (1924) : 13/20.

 

 

Un film entre le court et le long métrage, entre le rêve et la réalité, avec Buster Keaton qui s'imagine être le plus grand détective du monde. Un peu en-dessous des autres, en raison du scénario abracadabrantesque.  

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:54

Henri Verneuil, Un singe en hiver : 18 (1962).

Tiré du livre éponyme d’Antoine Blondin, ce film met en scène en juin 1944, Albert Quentin (Jean Gabin), ancien fusilier-marin en Chine, tient, avec sa femme Suzanne, rencontrée à La Bourboule, l’hôtel Stella dans le village de Tigreville, sur la côte normande aux environs de Deauville.

Il se laisse souvent aller à trop boire, ce qui le porte à la nostalgie de son service militaire en Chine. Lors d’un bombardement en juin 1944, il promet à Suzanne de ne plus boire si l’hôtel échappe à la destruction ; promesse tenue.

Quinze ans plus tard, débarque Gabriel Fouquet (Jean-Paul Belmondo), publicitaire. Il boit pour effacer l’échec de sa vie sentimentale avec Claire qui vit à Madrid, « voyager » en Espagne et rêver de tauromachie. Il vient voir sa fille Marie pensionnaire à Tigreville, dont Mme Victoria, la directrice pourtant française ne parle qu'en anglais. Les deux hommes vont connaître deux jours d’évasion grâce à l’ivresse, l’un en Espagne et l’autre en Chine ; l’apothéose étant un feu d’artifice « dantesque » sur la plage. Puis chacun retournera à sa vie d’avant.

Le jeu des deux acteurs est très bon, star du cinéma français et vedette de la Nouvelle Vague.

Citation (Audiard)

Ah ! Nous y voilà ! Ma bonne Suzanne, tu viens de commettre ton premier faux pas ! Y a des femmes qui révèlent à leur mari toute une vie d'infidélité, mais toi, tu viens de m'avouer 15 années de soupçon. C'est pire ! Eh bien que t'a peut-être raison : qui a bu boira ! Ça faut reconnaître qu'on a le proverbe contre nous.

Les gastronomes disent que c'est une maison de passe et les vicelards un restaurant chinois.

Dis-toi bien que si quelque chose devait me manquer, ce ne serait plus le vin, ce serait l'ivresse !

Monsieur Esnault, si la connerie n'est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille !

Je ne vous apprendrai rien en vous rappelant que Huang Ho veut dire fleuve jaune et Yang-tsé-Kiang fleuve bleu. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de l'aspect grandiose du mélange. Un fleuve vert ! Vert comme les forêts, comme l'espérance. Matelot Esnault, nous allons repeindre l'Asie, lui donner une couleur tendre. Nous allons installer le printemps dans ce pays de merde.

Suzanne : Albert, j'ai peur !
Albert : Bois !

Suzanne : Avoue que c'est quand même une drôle d'heure pour arriver, surtout de ce temps-là !
Albert : Ah ! Les voyageurs c'est fait pour voyager, le temps n'a rien à voir là-dedans !

Albert : Pourquoi buvez-vous ?
Gabriel : La question m'a déjà été posée Monsieur le Proviseur !
Albert : Probablement par des gens qui vous aiment bien !
Gabriel : Probablement… Claire me la posait trois fois par semaine. Elle devait m'adorer.

Albert : Écoute, ma bonne Suzanne, t'es une épouse modèle.
Suzanne : Mof !
Albert : Mais si, t'as que des qualités. Et physiquement, t'es restée comme je pouvais l'espérer. C'est le bonheur rangé dans une armoire. Et tu vois, même si c'était à refaire, et bien je crois que je t'épouserais de nouveau. Mais tu m'emmerdes.
Suzanne : Albert !
Albert : Tu m'emmerdes gentiment, affectueusement, avec amour ! Mais tu m'emmerdes !

 

 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:54

His Girl Friday (1940) : 14,5/20. Titre français : La dame du vendredi. Avec Cary Grant et Rosalind Russell.

 

Cary Grant, le beau parleur, qui n’arrête pas pour prouver à son ex-femme et ancienne-employée qu’il l’aime toujours. Un scénario béton et beaucoup d’humour, notamment vis-à-vis du futur mari. Ce qui est impressionnant, c’est le débit des acteurs, ils n’arrêtent pas ! Beaucoup de peps. Un film sur le milieu du journalisme, qui pourrait faire réfléchir sur l’éthique du métier.

 

 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:53

Buster Keaton, Le mécano de la Général (1926) : 14/20.

 

 

Une comédie muette amusante, parfois très du grand Buster Keaton. Malheureusement, j'ai vu Chaplin avant, et on a toujours une préférence. Certaines scènes sont un peu longues, notamment le début. Mais une fois dans le train c'est amusant.  

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:53

Buster Keaton, L'épouvantail (1920) : 15/20.

 

 

Un court métrage très amusant de Buster Keaton, avec une scène de repas, et une course poursuite pour une femme. Tout est bien qui finit bien.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:53

Henri Verneuil, Mélodie en sous-sol (1963) : 14/20.

Dialogue d’Audiard.

Charles (Jean Gabin), la soixantaine, tout juste sorti de prison, ne se fait plus tout jeune. Il retrouve difficilement son pavillon à Sarcelles, où ont poussé les barres et les tours dans la bonne mode new-yorkaise. Sarcelles, alors habitat haut de gamme de l'ouvrier plein d'avenir.

Son épouse Ginette lui propose de déménager dans le Sud, de prendre un commerce et de couler des jours heureux, mais Charles ne conçoit qu'un seul genre de retraite : dorée et au soleil, en Australie. Pour cela, il doit faire un autre coup, le dernier, celui « d'une vie » et cette fois ce sera la bonne : le casino de Cannes. Tout est prêt. Il retrouve, Mario (Henri Virlojeux), son compère des beaux-jours, mais à sa grande surprise, le Mario est tricard de Perlot et ses globules blancs se sont faits la malle. Il lui est donc impossible de faire le coup avec lui, à grands regrets. Il manque donc à Charles, le complice, sans lequel le coup ne peut être réalisé. Ne préférant, d'aucune façon, vivre les grands rêves d'hôtellerie côtière de sa femme, il contacte alors un jeune malfrat rencontré en prison, Francis Verlot (Alain Delon). À eux deux, s'ajoute Louis Naudin (Maurice Biraud), le beau-frère de Francis, un garagiste qui fera office de chauffeur.

Une fois le trio formé, ils n'ont plus qu'à jouer la partition si bien écrite, en évitant toute fausse note. Il s'agira d'abord pour Francis, déguisé en jeune dandy, de séduire une danseuse afin d'avoir ses entrées au casino pour le jour J.

La scène de la fin, avec l’argent dans la piscine et le regard de Gabin est grandiose.

 

 

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