1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:53

Henri Verneuil, Peur sur la ville (1975) : 13,5/20. Avec Jean-Paul Belmondo et Charles Denner.

Le commissaire Letellier a vu sa carrière brisée par le truand Marcucci, à l'issue d'un braquage qui a mal tourné. Muté dans un commissariat terne, il continue à chercher la trace de son ennemi. Au moment où Letellier apprend enfin le retour du braqueur à Paris, un mystérieux tueur terrorise la capitale. Il se fait appeler Minos, par référence à L'Enfer, le premier tome de la Divine Comédie, de Dante, se présente à ses victimes puis à l'opinion publique comme un « justicier » et étrangle des femmes célibataires à la vie sexuelle libre. Letellier doit alors choisir entre assouvir sa vengeance ou faire son métier de policier et neutraliser un redoutable tueur en série.

Pas le meilleur Verneuil, sans grande surprise. Merli dans le rôle de Minos tient bien son personnage. 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:52

Buster Keaton, Le cameraman (ou l'opérateur) (1928) : 14/20.

Buster Keaton est un photographe sans le sou. Au cours d'un mouvement de foule, il tombe amoureux de Sally, qui travaille pour la MGM. Pour pouvoir la revoir il s'achète une vieille caméra et propose à la MGM de travailler pour eux. Après leur refus et leur moquerie, il a la chance d'obtenir de Sally un scoop : des événements à Chinatown.

Bonne comédie, notamment les scènes à Chinatown et les départs de la MGM avec la porte.  

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:52

Bryan Singer (Usual Suspect, X-Men), Walkyrie (2008) : 14.Et si ils avaient réussi à tuer Hitler.., avec Tom Cruise dans le rôle du martyr. Tiré d’une histoire vraie. Même si je ne suis pas fan du scientologue, le film reste un bon divertissement.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:52

Henri Verneuil, La vache et le prisonnier (1959) : 15/20.

En 1943, Charles Bailly (Fernandel), prisonnier de guerre en Allemagne, décide de s'évader de la ferme où il est employé. Sa ruse, grossière et folle en apparence, consiste à traverser le pays, la vache Marguerite en laisse et un seau de lait dans l'autre main. Ainsi va commencer la plus extraordinaire des odyssées pour l'homme et la bête, paisible image de paix dans un pays déchiré par les haines et la violence. Après s'être séparé de l'animal, non sans lui avoir promis de ne plus jamais "manger de veau"... Dissimulé sous un train, il franchit la frontière germano-française et se retrouve à la gare de Lunéville où, prenant la fuite devant deux policiers français, il sautera dans un train en partance pour... l'Allemagne. Ce n'est que deux ans plus tard que cet héroïque anti-héros reviendra, "comme tout le monde", de captivité.

 

Fernandel est d’un touchant impressionnant. Une pensée pour la scène finale. Près de 9 millions de spectateurs.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:52

Henri Verneuil, Le clan des siciliens (1969) : 14/20.

Pas le meilleur Verneuil mais un bon film d’action. Porté par des grands acteurs.

 

Roger Sartet (Alain Delon), un truand, s'évade avec la complicité d'une famille mafieuse, les Manalese, dirigée par le patriarche Vittorio (Jean Gabin). Malgré une traque menée par le commissaire Le Goff (Lino Ventura), Sartet lui échappe. Avec ses complices le truand propose un projet démentiel : voler une collection de bijoux qui doit être transférée de Rome vers New York par avion. Vittorio fait appel à son vieil ami italien installé aux États-Unis, Tony Nicosia (Amedeo Nazzari), pour l'aider dans le coup...

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:51

Bryan Singer, Usual suspect (1995) : 17/20. Avec Kevin Spacey et Gabriel Byrne.

Mais qui est donc Keyser Söze ?
Usual suspect est un film qu'il faut voir deux fois. La deuxième fois nous permet de comprendre. L'histoire de cinq bandits réunis par Keyser Söze pour réussir un coup sur un bateau. Le scénario n'est pas linéaire, le fil rouge étant l'interrogatoire de Verbal Kint, petit escroc infirme. Un classique.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:51

Henri Verneuil, I comme Icare (1979) : 16/20.

Un très bon film français, thriller politique. Yves Montand est très bon. Une préférence pour l’expérience médicale menée sur

Un peu de Kennedy en arrière-fond, je ne sais pas pourquoi mais ça revenait en filagramme.

L'ensemble du film se déroule dans un pays fictif, qui évoque cependant fortement les États-Unis (notamment avec les drapeaux). On peut constater lors de certains plans l'insistance sur un aspect international du scénario, de par la multitude des langues présentes, par exemple sur les panneaux indicateurs et du décor très neutre, rendant l'action possible dans n'importe quel pays.

À la suite de l'assassinat du Président Marc Jarry récemment réélu, une commission d'enquête dirigée par le président de la Haute Cour de Justice, Frédéric Heiniger, est instituée afin d'élucider les circonstances de l'attentat. Le rapport final de cette commission précise qu'il n'y a eu qu'un seul tireur, Karl-Erich Daslow, ayant agi seul, par folie et avec préméditation. Ces conclusions ne satisfont pas le procureur Henri Volney, à qui sont remis les pleins pouvoirs afin de continuer l'enquête.

Avec l'aide de ses quatre collaborateurs, il récupère plusieurs films de l'assassinat lui permettant ainsi de retrouver un plan avec neuf témoins potentiels. À l'issue de recherches, il s'avère que huit des neuf témoins sont décédés, de causes très suspectes (plusieurs accidents de la route, un assassinat sous couvert de légitime défense, etc). Le dernier témoin est finalement retrouvé à la suite d'un appel à la télévision, photographie à l'appui, du procureur Volney, il s'appelle Franck Bellony et c'est ce dernier témoin qui permet de retrouver le tireur réel.

Parallèlement, Henri Volney s'intéresse à Karl-Erich Daslow, l'assassin présumé. Il découvre alors que l'emplacement où le jour de l'assassinat ont été retrouvées des douilles du fusil qu'aurait utilisé Daslow est techniquement impossible à reproduire, accréditant ainsi l'hypothèse d'un autre tireur. D'autre part, un an avant l'attentat, Daslow avait également participé à une expérience, adaptation cinématographique des expériences du psychologue américain Stanley Milgram sur la soumission à l'autorité. Volney comprend donc que Daslow peut se soumettre à une autorité s'il respecte celle-ci. Enfin, l'équipe comprend que la photographie montrant l'assassin présumé dans son jardin tenant le fusil du meurtre est un photo-montage. En effet l'éclairage et la présence d'hortensias, qui ne fleurissent pas en mars, mois au cours duquel la photo aurait été prise, trahissent la photo.

Il se rapproche progressivement de la solution de l'affaire en trouvant un lien entre le tireur réel, vu dans un des films visionnés ; Carlos de Palma, membre de la pègre et Richard Mallory, directeur des activités secrètes aux services spéciaux qui a permis la grâce de ce dernier.

Un de ses collaborateurs organise le cambriolage de l'appartement de Richard Mallory avec l'aide d'un cambrioleur à qui l'on a promis une réduction de peine. Il trouve durant l'action une cassette audio vraisemblablement codée pendant que le procureur Volney, afin de protéger son adjoint, discute avec le chef des activités secrètes jusqu'au retour des deux hommes.

Les derniers moments de l'œuvre se déroulent dans le bureau du procureur qui, après une nuit d'efforts, arrive à décoder la cassette. Le suspense est alors très fort en partie grâce à la musique d'Ennio Morricone. Volney comprend que l'enregistrement retranscrit les détails d'une opération nommé "Zenith" gérée par un groupe de pression appelé Minos qui consiste à discréditer, à déstabiliser, engendrer des révoltes, puis à assassiner le chef d'État d'un pays imaginaire Kawar. La fin de l'enregistrement contient les ordres de lancement d'une opération nommée "I comme Icare" devant se terminer le 17 à minuit, nous sommes alors le 17 à 6 heures du matin.

À l'aide d'archives de presse il arrive à retrouver le fil des événements tragiques de Kawar et il s'aperçoit que Minos avait pour objectif de placer à la tête du pays un dictateur militaire. Il découvre aussi que Carlos de Palma, à l'élection du dictateur, était rentré à Kawar, recoupant ainsi toutes les pistes.

Se rendant compte de la gravité des faits pour le pays, Henri Volney enregistre un mémo pour le Président décrivant les preuves trouvées. Lors des dernières minutes il appelle son épouse, écrivain et philosophe lui demandant ce qu'évoque le mythe d'Icare. Pendant que celle-ci se renseigne dans son dernier livre, le procureur Volney se rend devant la fenêtre de son bureau et est assassiné d'une balle dans le crâne. Son épouse répond alors à la question en précisant la nature du mythe : "Qui cherche à atteindre la vérité se brûle les ailes". Le spectateur comprend alors que l'opération 'I comme Icare' était destinée à assassiner le procureur Volney lui-même. Le film finit sur un plan du bureau à travers un couloir dans lequel se trouve un ascenseur dont les portes s'ouvrent, laissant à chacun le choix de la personne se trouvant dans ce dernier. On peut cependant supposer qu'il s'agit d'une personne chargée de récupérer le mémo vocal...

Le film s'appuie sur l'allégorie d'Icare : à vouloir trop s'approcher de la vérité, on se brûle les ailes.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:50

Bruno Nuytten, Camille Claudel (1988) : 13/20. Avec Isabelle Adjani et Gérard Depardieu.

Camille Claudel passe des jours et ses nuits à sculpter. Grâce à son talent elle rencontre Auguste Rodin avec qui elle vit un amour fou. Mais celui-ci se refuse à quitter sa femme et cela entraînera leur séparation. Claude voit maintenant dans chaque difficulté ou échec la patte de Rodin.
Bonne biopic, avec une Adjani, dont je ne suis pas toujours fan, ultra-convaincante. Un peu déçu par Depardieu en Rodin. J'ai appris beaucoup sur la vie et la folie de Claudel. Ça donne envie d'aller voir un musée !

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:50

Lire Harry Potter était pour moi une obligation. Mes potes l’ont lu, mes potes l’ont vu. Ma copine également. Le trivial pursuit aussi. Alors plutôt que de continuer à perdre des conversations et des camemberts, j’ai choisi la même option que le Seigneur des Anneaux : regarder les films !

6 épisodes d’Harry Potter en deux jours, ça peut laisser des traces. Après les trois premiers épisodes, j’ai tenté de créer une potion à base d’artichauts et de grenadine dont le seul effet fut un mal de ventre. J’ai alors cru que j’avais inventé une maladie ou un sortilège mais ce n’était que le pur fruit du hasard et de la malnutrition.

Après le 6ème épisode, j’ai pris mon balai à deux mains, je l’ai coincé entre mes jambes et sur mon balcon j’ai essayé de m’envoler. Ce fut un échec consternant. N’ai pas Harry Potter qui veut.

Surtout, depuis quelques jours, je suis effrayé par tous les binoclards à lunettes ayant une cicatrice sur le front. J’y vois l’ombre de Voldemort alors qu’une chute a vélo est souvent la raison de cette mystérieuse blessure.

Finalement Harry Potter, ça laisse quelques traces. J’espère aussi que ça laissera quelques camemberts !

 

En regardant le dernier (deux tomes), j'avoue que je me suis un peu ennuyé. Décidément, ce n'est pas pour moi.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:50

Le salaire de la peur

 

Un film d'Henri-Georges Clouzot. Ce nom résonnait à mon esprit, l'année dernière Liz, l'Américaine, m'a fait la pub du réalisateur des Diaboliques. Alors une Américaine qui connait un réalisateur français, ça fait réfléchir ! Le salaire de la peur c'est Yves Montand jeune (oui, c'est arrivé !) et Charles Vanel que je ne connaissais pas. Ils font partis des quatre hommes qui, au péril de leur vie, acceptent de véhiculer un chargement de nitroglycérine sur cinq cents kilomètres de routes défoncées. L'énorme prime de ce quitte ou double périlleux est le seul moyen de quitter le village du Guatemala dans lequel ils ont échoué. En plus d'être un très bon film d'action, c'est une jolie dénonciation de la politique américaine dans le coin, si bien que les Américains ont coupé les 45 premières minutes du film avant d'en faire un remake (Le convoi de la peur).

Et oui, car Amélie n'est pas le seul film a avoir traversé les frontières hexagonales. Le salaire de la peur fut reconnu à plusieurs reprises à l'échelle internationale. Il reçut le BAFTA (César Anglais) du Meilleur film en 1955, l'Ours d'or au Festival de Berlin en 1953, le prix d'Interprétation masculine pour Charles Vanel et le Grand Prix (équivalent de la Palme d'or qui n'était pas encore créée à l'époque) du Festival de Cannes la même année.

Surtout les DIALOGUES et un jeu d'acteur d'anthologie. Du genre, "accroche-le par l'alpague et secoue-le à lui décrocher les intérieurs". D'accord, le début du film est un peu long mais 50 ans après, ça n'a pas pris une ride !

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