Phileas Frog !

Guy Hamilton, Goldfinger (1964) : 13/20. Avec Sean Connery et Gert Fröbe.

Dans ce troisième 007, James Bond se retrouve face à un homme obsédé par l'or, Auric Goldfinger. Après l'avoir battu au rami et au golf, Bond se retrouve dans son usine où il entend parler de l'opération Grand Chelem. Prisonnier (comme toujours), il doit sa survie à ce détail. La fin du film est plutôt pas mal.
Pour une fois, James Bond est prisonnier la moitié du film. Et il l'emporte grâce à... une femme qu'il a séduite.
Shirley Bassey interprète la chanson Goldfinger, restée mythique.  

Breakfast at Tiffany’s (1961) : 14

Le mythique film de Blake Edwards (adaptation de Truman Capote), celui qui fera d’Audrey Hepburn l’égérie qu’elle est encore. Une robe noire (vendue pour 800 000 $ aux enchères en 2006), des lunettes noires, un porte-cigarette à la main, un collier de perles autour du cou. Audrey Hepburn interprète le rôle d’Holly Golightly, à la recherche d’un riche mari. Elle rencontre Paul Varjak (George Peppard), écrivain en rupture, entretenu par sa riche maîtresse. Comédie ou drame selon les scènes, Hepburn y joue en tout cas une femme très excentrique, connaissant des périodes d’up and down. Elle sera nominée pour l’Oscar.

Gus Van Sant, Will Hunting (1997) : 16/20.

Scénario écrit par Ben Affleck et Matt Damon, qui domine le film avec Robin Williams (dans un rôle assez proche du cercle des poètes disparus), vainqueur d’un oscar du meilleur acteur dans un second rôle.

La vie d’un surdoué des maths (Matt Damon), manquant de confiance en lui, hésitant entre son professeur et son psy, entre deux idées de vie.

Nommé neuf fois aux Oscar en 1998.

Gustave Kervern, Benoît Delépine, Louise Michel : 15. comédie dramatique avec Yolande Moreau et Gustave de Groland. Dans le nord de la France, un patron sans scrupule délocalise sans prévenir ses employés. Ceux-ci mettent un peu de leurs économies pour avoir sa peau. Sauf que le tueur, Bouli Lanners est loin d'être un professionnel. Humour sympa. Poelvoorde, Dupontel ou encore Kassovitz apparaissent dans le film.

Stalag 17 (1953) : 14/20. Avec William Holden et Robert Strauss.

On ne fait pas assez de films sur les camps de prisonniers. Surtout dans ce genre-là. Un espion se cache dans le bungalow de soldats américains et met à mal toutes leurs tentatives d’évasion. Qui est-il ? Est-ce celui qui fait du commerce avec l’ennemi ? Ou est-ce trop évident ? Film intéressant pour le côté historique. Oscar du meilleur acteur pour Holden.