Gus Van Sant (Elephant, Paranoid Park, lui-même homosexuel), Harvey Milk
Un film des plus militants sur la condition des homosexuels dans les 70’s aux Etats-Unis. Avec un Sean Penn qui remporte un oscar pour son très bon rôle d’acteur.
Gus Van Sant (Elephant, Paranoid Park, lui-même homosexuel), Harvey Milk
Un film des plus militants sur la condition des homosexuels dans les 70’s aux Etats-Unis. Avec un Sean Penn qui remporte un oscar pour son très bon rôle d’acteur.
Five Graves to Cairo (1943) : 15/20. Titre français : Les cinq secrets du désert. Avec Franchot Tone et Anne Baxter.
L’histoire de Rommel. Une sorte de comédie historique, parfois dramatique, surtout la fin. Les troupes allemandes avancent à vitesse grand V et font reculer les Britanniques chaque jour. Ils ne prennent même pas le temps d’attendre des renforts ou le ravitaillement. Il semble même qu’ils trouvent ce ravitaillement quelque part en plein milieu du désert. Un soldat britannique, blessé, se retrouve considéré par Rommel comme un espion au service de l’Allemagne. Il va essayer d’en savoir plus, même si sa vie est en jeu. 3 nominations aux Oscars.
Guillaume Canet, Ne le dis à personne (2006) : 13.
Tiré du roman éponyme de Harlam Coben, l’histoire met en scène Alex (François Cluzet), qui ne se remet pas du meurtre de sa femme, Margot, survenu il y a huit ans. Alors que le souvenir de leur relation ne cesse de le hanter, il reçoit un courriel lui demandant de se connecter sur une webcam à une heure précise. Le moment venu, il voit apparaître une femme qui ressemble à Margot (Marie-Josée Croze, Les invasions barbares) au milieu de la foule.
Casting de qualité avec André Dussolier, Kristin Scott Thomas, Nathalie Baye, François Berléand, Jean Rochefort, Gilles Lelouche…
B.O. de M.
4 césars, dont le meilleur réalisateur et le meilleur acteur.
Elephant. Le drame de Columbine vue sous l’angle (très) différent de Gus Van Sant qui m’avait déjà plus dans Harvey Milk. Une histoire dont on connaît la fin mais le film a l’art de susurrer les raisons du drame et de nous laisser maître des conclusions à tirer. A voir peut-être en complément de Bowling for Columbine.
Palme d’or au festival de Cannes en 2003 ainsi que le prix de la mise en scène (beaucoup de come-back, vue dune même scène sous l’œil de différent spectateurs…)
Note : 16/20
Ace in the Hole (1951) : 17,5/20. Titre français : Le gouffre aux chimères. Avec Kirk Douglas.
Depuis Path of Glory (Stanley Kubrick), j’ai un grand respect pour le jeu d’acteur de Kirk Douglas. Eh bien cela s’est renforcé. Dans Ace in the Hole, le grand Kirk est un journaliste sur le déclin, rejeté par les plus grands journaux pour ses problèmes de boisson. Il atterrit dans un bled paumé où il n’a qu’un souhait : s’en échapper le plus vite possible.
L’Histoire qu’il attend arrive enfin : un homme se retrouve pris au piège d’une montagne (évènement tiré de deux histoires vraies). Premier sur les lieux, Douglas réagit vite, de manière journalistique : il a compris que cette histoire peut être le scoop de sa vie. Et peu importe la déontologie…
Grand film, magnifiquement interprété. Qui pose la question des méthodes des journalistes, parfois qualifiés de charognards sur des sujets délicats.
The Lost Week-End (1945) : 15/20. Titre français : Le poison. Avec Ray Milland et Jane Wyman.
Le drame de la vie d’un écrivain. Celui auquel tout le monde croit, mais qui n’y arrive pas. Obsédé par la feuille blanche, il tente de se réconforter auprès de la bouteille. Noyé dans ses peurs, il est laissé seul le temps d’un week-end. Va-t-il nager pour survivre ou se laisser couler ? Belle interprétation de Ray Milland, Oscar du meilleur acteur.
7 nominations aux Oscars, 4 récompenses dont l’Oscar du meilleur film en 1946 ainsi que le Grand Prix à Cannes.
Gregor Jordan, The Informers (2008) : 4 Pas fini, le film démarre mal, drogue, alcool, sexe, mais où est le scénario ? Kim Basinger, Mickey Rourke ne sauvent pas le début du film. A essayer de finir, un jour.
Guillaume Canet, Les petits mouchoirs (2010) : 14.
C’est le deuxième film de Guillaume Canet qui met donner de voir, après Ne le dis à personne. Bénéficiant d’un casting francophone assez exceptionnel (Dujardin, Cotillard, Cluzet, Magimel, Gilles Lelouche, M, …), l’histoire se met en place avec l’accident de Ludo (Dujardin), après une soirée trop arrosé. La bande de pote devait partir en vacance, elle hésite puis part finalement. Tout au long du séjour, leurs relations vont être compliquées par cet événement et d’autres. Un film sur l’amitié, mais pas seulement.
The fortune cookie (1966) : 14,5/20. Titre français : La grande combine. Avec Jack Lemmon et Walter Matthau.
Encore une arnaque à l’assurance. Toujours avec Jack Lemmon, acteur fétiche de Wilder. Renversé par la star du football américain, il se retrouve à l’hôpital. Son beau-frère, avocat sans scrupule spécialiste des assurances, veut faire cracher ces dernières. Et peu importe si la vie de son beau-frère s’en retrouve affectée. Bonne comédie, un tout petit peu moins rythmée que les deux précédentes. 4 nominations aux Oscars, une récompense (Matthau, meilleur acteur dans un second rôle).
Gore Verbinski, Lone Ranger (2013) : 16/20. Avec Johnny Depp et Armie Hammer.
Un western entraînant, avec Lone Ranger, un Texas Ranger masqué, qui lutte contre des bandits avec l'aide de son ami indien Tonto. Le film se déroule lors du raccordement des trains de l'Est et de l'Ouest. J'ai beaucoup apprécié, énormément de rythme et malgré les deux heures trente, pas d'ennui. Certes, certains passages sont surjoués, mais l'ensemble reste très convaincant pour un film d'action. J'ai beaucoup aimé les petits clin d'oeil au western de Sergio Leone. Film descendu par la critique, je ne comprends pas.