Phileas Frog !

Ken Kwapis, Ce que pensent les hommes (2009) : 12. Le film relate les relations entre hommes et femmes et comment ils interprètent souvent mal les intentions du sexe opposé.

Le film suit la vie de trois couples et de trois célibataires : Gigi (Ginnifer Goodwin) comprend très mal les hommes et Alex (Justin Long), un patron de bar, l'aide à les comprendre. Janine (Jennifer Connelly) et Ben (Bradley Cooper), mariés, traversent une période difficile, ce qui conduit Ben à flirter avec Anna (Scarlett Johansson) qui sort avec Connor (Kevin Connolly). Neil (Ben Affleck) et Beth (Jennifer Aniston), ensemble depuis un moment, rompent lorsque celle-ci veut se marier et que Neil refuse. Enfin, Mary (Drew Barrymore) se trouve dans le même cas que Gigi - elle a des problèmes à saisir les signes pour ou ne pas sortir avec un homme.

La BO est sympa, Scarlett est magnifique, mais pas de grande surprise.

Ettore Scola, Nous nous sommes tant aimés ((C'eravamo tanto amati, 1974) : 15. Du très bon cinéma italien pour un film qui retrace l’aventure de trois copains, tout d’abord pendant la seconde guerre mondiale, puis au milieu et à la fin de leur vie. Ils sont tous attirés par Luciana (Stefania Sandrelli) Vittorio Gassman, Nino Manfredi et Stefano Satta Flores évoluent dans leur pensée, dans leur train de vie et dans leur relation. Ce qui fait dire à la fin du film : « Nous voulions changer le monde, mais le monde nous a changés ! »

César du meilleur film étranger en 1977.

Eric Lartigau (Mais qui a tué Pamela Rose ?, Un ticket pour l’espace), Prête moi ta main (2006) : 14. Ceci est une bonne comédie française ! Et comme chaque bonne comédie française, il y a Alain Chabat ! Il doit se marier, sa famille n’attend que ça. Pour s’en débarrasser, il engage Charlotte Gainsbourg qui doit lui briser le cœur et régler cette question une fois pour toute pour sa famille. Sauf que les choses ne se passent pas comme prévues.

Kathryn Bigelow (Point Break, Strange Days), Démineurs (2009): 11. Réclamation pour l'Oscar 2009, Precious était dix niveaux au-dessus ! Putain six oscars ! Film sur la guerre d'Irak, avec au centre de l'histoire des démineurs. Clairement déçu, film de guerre avec peu d'intérêt. Jeremy Renner joue pas mal mais ne me fait pas pleinement entrer dans son personnage.

Eric Bress, L’effet papillon (2004) : 16. Quand je vois ce film, je ne peux cesser de penser à Philippe et à Karina, avec qui on en avait discuter. Très bon film qui enlève de ta bouche les « et si » ou encore « si je pouvais revenir dans le passé » !

Une théorie prétend que si l'on pouvait retourner dans le passé et changer quelques détails de notre vie, tout ce qui en découle serait modifié. On appelle cela "l'effet papillon". Evan Treborn (Ashton Kutcher) a cette faculté. Fasciné, il va d'abord mettre ce don au service de ceux dont les vies ont été brisées dans leur enfance. Il peut enfin repartir dans le passé et sauver la seule jeune fille qu'il ait jamais aimée. Mais Evan va découvrir que ce pouvoir est aussi puissant qu'incontrôlable. Il va s'apercevoir que s'il change la moindre chose, il change tout. En intervenant sur le passé, il modifie le présent et se voit de plus en plus souvent obligé de réparer les effets indésirables de ses corrections...

Ainsi, au cinéma, le film se termine après que Evan, revenu dans son enfance au moment de sa première rencontre avec Kayley, lui assène quelques phrases qui éviteront qu'elle reste chez son père pour lui... Après cela, on retrouve les deux personnages adultes se croisant dans une rue au milieu de la foule et, selon la version – il y en a trois –, soit ils se parlent, soit ils s'évitent, soit Evan suit Kayley.

Mais une toute autre fin est également disponible, qui aurait vraisemblablement été censurée : trop "trash", trop nihiliste. Car, ici, Evan décide de revenir dans le ventre de sa mère, et enroule le cordon ombilical autour de son cou, il se suicide afin de ne pas exister. Cette fin alternative, aussi appelée "Director's Cut", a ensuite été diffusée via l'édition DVD Collector.