1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:15

Promets-moi (2008) : 17/20. Avec Uros Milovanovic et Marija Petronijevic

Plein de fraicheur que ce film ! Tsane est un paysan serbe qui vit avec son grand-père. Ce dernier, qui souhaite assurer l'avenir de son petit fils l'envoie vendre sa vache en ville. Avec l'argent, il doit acheter une icône, ramener un souvenir, et surtout, trouver une épouse. Il rencontre Jasna, une jeune fille d'une très grande beauté qu'un parrain local compte enlever afin de la faire travailler dans une maison close. Pour réussir, il sera aidé par deux frères, les petits enfants d'un bottier qu'a bien connu le grand-père de Tsane.

Les acteurs sont bons, la B.O également. Du bon Kusturica.

 



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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:15

Underground (1995) : 16,5/20. Avec Miki Manojlovic et Lazar Ristovski.

 

Kusturica réussit à vous faire le résumé de l’histoire de l’ex-Yougoslavie avec la même famille. La performance mérite d’être saluée ! L’histoire de deux amis, Marko et Blacky. Le second se cache des nazis dans la cave du premier. A la fin de la guerre, Marko continue de leur faire croire que les combats se poursuivent, afin que ceux-ci produisent des armes qu’il vend à prix d’or. L’histoire se poursuit jusqu’à la guerre de Bosnie. Film polémique, qui vaudra au réalisateur de se voir taxé de fasciste à la solde de Milosevic, il lui permet également d’obtenir sa deuxième palme d’or à Cannes.

 

 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:14

Le temps des gitans (1988) : 18/20. Avec Davor Dujmovic.

 

Ceci est une claque. L’histoire des Roms. Et vous verrez qu’en 25 ans, peu de choses ont changé. Perhan souhaite épouser la fille de sa voisine, dans les bidonvilles de Skopje. La mère de celle-ci refuse. Il décide alors d’aller gagner de l’argent en Europe. Magouille, mendicité, prostitution, trafic d’enfants… la vision de la vie des Roms peut choquer. Un peu plus tard Perhan rentre chez lui. Avec un air de parrain. Le parrain des Roms, oui, c’est cela. Avec tout ce que cela peut entrainer. Grand film, entièrement tourné en langue tzigane. Kusturica fut récompensé par le prix de la mise en scène à Cannes. Il en a même adapté un opéra-punk !

 

 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:14

Papa est en voyage d’affaire (1985) : 15/20. Avec Miki Manojlovic et Moreno D’E’ Bartoli.

Le dernier film que j’ai vu, le premier qui fut récompensé à Cannes par la palme d’or. C’est celui qui fit découvrir Kusturica au monde. J’avoue avoir été plongé dans cette histoire de famille berçant dans la Yougoslavie de Tito, au moment où celui-ci rompt avec Staline. Fort d’un contexte historique particulier, Kusturica réussit à aborder les sujets sensibles de la liberté d’expression et des camps de travail dans une Yougoslavie communiste où vos propos peuvent vous entraîner en prison. La vision des relations et des amitiés dans la famille vaut aussi le coup d’œil.

 

 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:13

Chat noir, chat blanc (1998) : 18/20. Avec Bajram Severdzan et Srđan Todorović.

Je pense qu’Emir Kusturica a pris la place de mon meilleur réalisateur lors de ce film. Un film génial, une nouvelle fois, le rythme, la musique, les images, le scénario. Beaucoup de choses sont parfaites, portées par des acteurs qui gagnent à être plus connus.

La genèse est amusante. Emir Kusturica se voit proposer par une chaine de télévision allemande la réalisation d’un documentaire sur la musique tzigane. Alors qu’il se rend sur le lieu de tournage pour préparer le synopsis, il entend une anecdote à propos de la mort d’un grand père juste avant un mariage, dont le corps a été mis dans la glace pour que la cérémonie ait lieu. Il décide d’en faire un film. Amusant, entrainant, plein de fraicheur. Le film est agrémenté de la musique d'Emir Kusturica et de son groupe, le No Smoking Orchestra. Lion d’argent à la Mostra de Venise. A ne pas manquer !

 

 



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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:13

La vie est un miracle (2004) : 18/20. Avec Slavko Štimac et Vesna Trivalić

La Bosnie, en 1992. Un contexte de guerre civile pour une histoire qui vous mettra du baume au cœur. Magnifique B.O. Natasa Solak, qui joue Sabaha est splendide.

Luka (Slavko Stimac, Underground), ingénieur serbe venu de Belgrade avec sa femme Jadranka, chanteuse d'opéra, et leur fils Milos, s'est installé dans un village au milieu de nulle part afin d'y construire la ligne de chemin de fer qui transformera la région en haut lieu touristique. Concentré sur son projet et aveuglé par son optimisme naturel, il ne prête pas attention aux rumeurs de guerre de plus en plus persistantes

Golden Globe du meilleur film européen. Peut-être mon préféré.

 



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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:12

Edgar Wright, Hot Fuzz : 16 Humour anglais très déjanté, style Shaun of the Dead (du même réalisateur), histoire d'un policier robocop de Londres (et qui a fait ses études à Canterbury !) muté dans le plus beau village d'Angleterre où une secte particulière se dresse contre lui. De l'humour et de l'action. Mêmes acteurs que dans Shaun of the Dead : Simon Pegg le flic et Nick Frost (son pote, qu’on retrouve dans Good Morning England)

 

 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:12

Arizona Dream (1993) : 17/20. Avec Johnny Depp et Jerry Lewis.

 

Peut-être le film le plus hollywoodien de Kusturica. Il réussit à faire participer Johnny Depp à son aventure. Celui-ci se révèle ultra-convaincant, dans une histoire magnifique. Installé à New York après la mort de ses parents, Axel Blackmar (Johnny Depp) mène une vie heureuse, recensant les poissons pour le compte du département de la pêche et de la chasse. Mais son oncle Leo, vendeur de voitures en Arizona sur le point de se remarier, le rappelle pour lui servir de témoin et, espère-t-il, de repreneur. Sur place, Axel va se retrouver balloté entre ses propres rêves, ceux de deux femmes, ceux de son oncle... Ours d’argent à Berlin

 

 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:11

Don Ruth, Anastasia (1997), produit par les studios Fox.

En 1917, la révolution russe éclate. Raspoutine, le traitre, est bien décidé à éliminer tous les Romanov. Seules Anastasia et l'impératrice douairière Marie, sa grand-mère, parviennent à s'échapper de Saint-Pétersbourg grâce à Dimitri, un garçon des cuisines du palais. Mais Anastasia s'évanouit sur le quai de la gare et perd sa grand-mère qui file vers Paris. Dix ans plus tard, l'impératrice douairière Marie cherche toujours sa petite-fille disparue.

 

Bon film d’animation sur fond historique, avec une belle B.O.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 17:10

Djamel Bensalah, Le ciel, les oiseaux et... ta mère ! (1999) : 8/20. Avec Jamel Debouze et Lorant Deutsch

 

Un film sur les vacances de jeunes de banlieue dans le sud-ouest. A défaut d'être marrant, le film essaie de surfer sur les sentiments des personnages. Un échec.

 

 

 

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