1 mai 2004
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David Lean, La route des Indes (1984) 14. A leur arrivée en Inde, Mrs Moore (Peggy Ashcroft) et Miss Adela (Judy Davis) sont choquées par l'exacerbation de la discrimination raciale. Leur visite des mystérieuses grottes de Marabar prend des allures tragiques lorsque Adela sort d'une des grottes en courant, morte de peur et couverte de sang et d'égratignures. L'incident fera le tour de l'Inde ... et portera à leur paroxysme les tensions qui régnaient déjà dans le pays.
Une nouvelle grande fresque de David Lean, plutôt réussi. Côté un peu sombre, un peu mystérieux. Oscar de la meilleure musique de film pour Maurice Jarre (le troisième, après Docteur Jivago et Lawrence d’Arabie), et du meilleur second rôle féminin pour Peggy Ashcroft. Présence Alec Mc Guiness, la sixième et dernière fois avec David Lean.
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1 mai 2004
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David Gordon Green, Délire express (Pineappleexpress, 2008) : 15,5 Un comédie américaine qui peut faire penser à la beuze, une drogue secrète au centre d'une histoire de meurtre. Bonne comédie, un peu longue peut-être, mais qui a le mérite de divertir.
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1 mai 2004
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17:02
David Lean, Docteur Jivago (1965) : 16magnifique fresque historique de l’URSS pendant la première guerre mondiale, la révolution les rouges contre les blancs et les purges de Staline, histoire d’amour en fil rouge avec Omar Sharif et Julie Christie. Tiré du roman éponyme de Boris Pasternak (prix nobel de littérature de 1958). 3h12 minutes. Cinq oscars dont la meilleure musique de film par Maurice Jarre.
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1 mai 2004
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David Fincher, The Social Network (2010) : 14. Le film d’une génération, qui revient sur la création de Facebook. Jesse Eisenberg, qui joue Mark Zuckerberg est épatant. En VO, le début est difficile ! J’aime beaucoup Justin Timberlake dans le rôle de Sean Parker. Les récompenses sont à venir.
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1 mai 2004
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David Frankel, Le diable s'habille en Prada (2006) : 8/20. Avec Meryl Streep et Anne Hathaway.
Andréa, à la recherche d'un boulot, obtient une place très convoité dans le magazine Runway. Seul problème, Miranda, sa cruelle patronne. Elle essaie de tout faire pour lui plaire, sans succès, et met en péril sa vie personnelle.
Lent, décevant, pas très drôle. Meryl Streep dans un mauvais film, ça arrive parfois...
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1 mai 2004
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David Fincher, Millenium (2011) : 14/20. Avec Daniel Craig et Rooney Mara.
Adapté du roman de Stieg Larsson, l'histoire de Mikael Blomkvist, reporter du magazine Millenium, engagé par l'industriel Henrik Vanger sur la disparition de sa nièce Harriet il a y de nombreuses années. Dans le même temps, l'histoire de Lisbeth Salander, hacker de renom, à l'existence tourmenté.
Le scénario est bon. Forcément, il vient du livre, lui-même génial. Le jeu de Daniel Craig et de Rooney Mara est plutôt bon aussi, mais un ton en-dessous de la prestation suédoise. Et le fait d'avoir vu la version originale suédoise joue dans mon rapport au film. Cela me confirme que rien ne vaut une V.O. !
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1 mai 2004
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17:00
David Fincher, Se7en (1995) : 19. Extraordinaire.
L'inspecteur de police William Somerset (Morgan Freeman) est à sept jours de la retraite. Pour sa dernière affaire, il est adjoint à son remplaçant, David Mills (Brad Pitt). L'enquête : un homme de très forte corpulence est retrouvé mort la tête dans son assiette de spaghetti, ses membres attachés aux montants d'une chaise. Mills s'occupe d'une autre affaire : un avocat a été sauvagement assassiné avec le mot « avarice » inscrit par terre. Mais ils ne vont pas tarder à comprendre que les deux crimes sont étroitement liés. En effet, le tueur semble s'inspirer des sept péchés capitaux pour commettre ses meurtres.
Kévin Spacey joue le rôle du tueur. Gwyneth Paltrow la femme de Brad Pitt.
L'ordre dans lequel les meurtres ont été commis fait référence au livre qu'a lu le tueur : Les écrits de Saint Thomas D'Aquin évoque les sept péchés capitaux et les énonce dans cet ordre précis.
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2e crime : l'avarice
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Le deuxième meurtre du film, lié au péché d'avarice, est représenté par un riche avocat avide d'argent, qui n'hésitait pas à défendre des meurtriers, des pédophiles et des dealers pour amasser sa fortune. Il est retrouvé mort avec les poignées d'amour taillées. Le tueur lui a fait choisir une partie de son corps qu'il trancherait ensuite lui-même.
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Le péché d'avarice est synonyme d'« égoïsme », mais d'une manière encore plus prononcée. Il était donc très dur pour un homme comme cet avocat de devoir choisir une partie de son corps à sacrifier. Le but du meurtrier était donc de faire « partager » une partie du corps de cet homme. Le fait de devoir donner une livre de chair fait référence au Marchand de Venise où Shylock demande une livre de chair à l'homme qui lui doit de l'argent.
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3e crime : la paresse
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Le troisième meurtre du film, lié au péché de paresse, est représenté par un homme qui est resté allongé sur un lit pendant un an sans rien faire, ni manger ni boire... Le tueur l'avait attaché afin qu'il ne puisse plus rien faire d'autre que dormir et lui administrait des antibiotiques afin que les maladies survenues suite à la défaillance de son système immunitaire (malnutrition) ne le tuent pas.
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La paresse veut dire être paresseux au point de ne rien vouloir faire de sa vie. La victime, Victor, avait de sérieux ennuis avec la justice. (Il était pédophile, ne travaillait pas et vendait de la drogue pour gagner sa vie.) Le tueur a donc voulu le punir de n'avoir rien fait de son existence.
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Il était client chez la deuxième victime (l'avocat).
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4e crime : la luxure
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Le quatrième meurtre du film, lié au péché de luxure, est représenté par une prostituée attachée à un lit, obligée de se faire pénétrer par un godemichet surmonté d'une lame de couteau.
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La luxure, c'est le plaisir sexuel recherché pour soi-même. La prostituée allait coucher à droite et à gauche dans le seul but de faire l'amour, en risquant de transmettre des maladies. Le tueur l'a punie par le péché qu'elle commettait si souvent.
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5e crime : l'orgueil
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Le cinquième meurtre du film, lié au péché d'orgueil, est représenté par une femme qui voulait à tout prix être la plus belle, se sentir la meilleure... Le tueur l'a lacérée, lui a coupé le nez et lui a placé un téléphone dans une main et une boite de somnifères dans l'autre. Elle avait ainsi le choix entre appeler les secours ou se suicider.
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L'orgueil est une trop grande fierté de soi. Cette femme a préféré mourir plutôt que de vivre complètement défigurée.
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6e crime : l'envie
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Le sixième meurtre du film est lié au péché d'envie. C'est Jonathan Doe, le tueur qui le commet ; il envie l'inspecteur Mills et a donc essayé de s'approprier sa vie et la femme de celui-ci. S’étant rendu coupable du péché d'envie, le tueur s'arrange alors pour se faire abattre par l'inspecteur Mills. Le tueur se punit ainsi du péché qu'il a commis.
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L'envie peut pousser à commettre des actes irréparables, et le tueur avait tellement envie de vivre comme l'inspecteur, qu'il a vu tous ses « espoirs » s'envoler par le refus de la femme.
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7e crime : la colère
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Le septième meurtre du film est lié au péché de colère ; c'est l'inspecteur Mills qui le commet ; totalement abattu et désespéré par la mort de sa femme (et de son enfant à naître, dont il apprend l'existence par la bouche de Jonathan Doe) et très en colère contre le tueur, il l'assassine de plusieurs balles dans le corps et achève la série de meurtres liés aux sept péchés capitaux. Jonathan Doe devient alors la victime du péché de colère.
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Comme l'envie, la colère peut pousser à commettre des actes irréparables. L'inspecteur Mills en fait les frais et est embarqué par la police à la place du tueur pour meurtre.
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1 mai 2004
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16:59
J'en suis encore sur le cul. J'y réfléchi depuis une bonne heure. Pourtant les films que j'ai précédemment cité n'étaient pas dénoués de qualité. Mais là, il faut avouer que c'est quelques mètres au-dessus de la mêlée. Et après l'avoir fait avec Se7en, David Fincher risque de monter très haut au classement de mon réalisateur favori. Juste un grand bonheur que ce film vient de m'offrir. Et un grand bonheur qui s'accompagne d'une réflexion profonde sur la vie, sur son intérêt, sur mes buts. Un film qui m'a fait regarder les gens différemment lorsque je suis descendu en ville, qui m'a même fait regarder différemment ma tête dans le miroir. Profiter de la vie, toujours et encore, inlassable refrain que je me répète sans cesse, sans pourtant à l'appliquer au jour le jour.
Citations (dont le titre fait partie) : "Sur une durée suffisamment longue, l'espérance de vie tombe pour tout le monde à zéro."
"On est des consommateurs, on est des sous-produits d'un mode de vie devenue une obsession, meurtre, banditisme, pauvreté, ces choses me concerne pas. S'qui me concerne moi, ce sont les revues qui parlent des stars ! La télévision avec cinq cent chaines différentes ! Les slips avec un grand nom marqué dessus ! Le viagra, les repas minceur.(...) Les choses qu'on possède finissent par nous posséder. "
"Oh mon dieu, on m'avait plus baisée comme ça depuis l'école primaire."
Et enfin : " C'est seulement quand on a tout perdu qu'on est libre de faire tout ce qu'on veut"
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1 mai 2004
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Transpotting, histoire de quelques camés en Ecosse, partagés entre envie de s'en sortir et désespoir d'une jeunesse sans avenir. Un film qui défile à toute vitesse et qui mérite un beau 16/20.
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1 mai 2004
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16:58
Darren Aronofsy (Requiem for a Dream, The Wrestler), Black Swan (2011). 17,5. Bam ! Nathalie Portman est tout simplement extraordinaire dans son rôle de reine du lac des cygnes, blanches et noires. Sa performance provient sans aucun doute d’un travail en amont important, notamment pour les danses. Vincent Cassel est pas trop mal pour son prof, Barbara Hershey sa mère, très sombre. Un très bon film et des récompenses à venir pour les oscars.
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