Phileas Frog !

Danny Boyle, 127 heures (2010) : 13,5/20. Avec James Franco.

Aaron, jeune casse-coup, part en randonnée dans un canyon américain. Il a l'habitude de le faire, et ne prévient personne. Problème, à la suite d'une chute, il se retrouve avec le bras coincé sous une pierre. Seul, et sans aide, il doit survivre.
Avec un scénario tenant sur une feuille de papier toilette, Danny Boyle réussit à faire une histoire intéressante, et ça c'est fort. Les retours dans le passé, la question de la vie en générale. Très bonne interprétation de James Franco.

John Woo, Les messagers du vent (2002) : 12/20. Avec Nicolas Cage et Peter Stormare (Abruzzi dans Prison Break)

Des indiens Navajos sont recrutés par l'armée américaine pendant la seconde guerre mondiale afin de sécuriser les communications grâce à leur langue. Envoyé au front pour reprendre une île japonaise, ils sont protégés par des anges-gardiens, eux même contraint de les tuer en cas de risque trop important.

Film moyen, qui aurait mérité mieux. Pas de grand découverte. Atmosphère post 11 septembre qui peut parfois se faire sentir (les Américains sont très sympa).

Claude Miller, Un secret (2007) : 14/20. Avec Cécile de France et Patrick Bruel.

Alors âgé de 15 ans, le jeune François va enfin découvrir le lourd secret de sa famille.
Film assez étonnant, avec un bon Bruel. Le film exploite les relations père-fils, les attentes de chacun, la déception du père pour un fils qu'il voulait autrement.  

Yolande Moreau, Gilles Porte, Quand la mer monte (2004) : 12,5/20. Avec Yolande Moreau et Wim Willeart.

Une comédie un poil sombre signée Yolande Moreau, actrice de théâtre faisant une tournée dans le Nord de la France. Il y rencontre son poussin (Willeart), avec qui elle partage chacune de ses soirées. J'ai beaucoup aimé les scènes de fêtes, notamment avec la ronde des géants. César de la meilleure actrice pour Yolande Moreau.

Xavier Palud, A l'aveugle (2012) : 11/20. Avec Jacques Gamblin et Lambert Wilson.

Budget de 9M, 230 000 entrées. Oui, c'est une déception. Sur une idée originale de Luc Besson...
Le commandant Lassalle se retrouve face à un crime parfait : le corps mutilé d'une jeune femme est retrouvé dans son appartement. Pas de témoin, pas d'effraction. Narvik, un aveugle, est interrogé, alors que la série de crime se poursuit. Lassalle est persuadé que c'est lui.
Le film se veut être un polard sombre, froid. Mais il n'y arrive pas. Wilson et Gamblin ne sont pas au top de leur forme, et veulent en faire trop (surtout le premier cité). Dommage.