Phileas Frog !

The Third Man. 13/20. Titre français : Le troisième homme. Réalisé par Carol Reed. Avec Orson Welles et Joseph Cotten. Gagnant… de l’Oscar de la meilleure photographie !

Pas nominé à l’Oscar mais considéré depuis comme l’un des meilleurs films sombres. Le British Film Institute le classe d’ailleurs comme le meilleur film britannique de l’histoire (devant les David Lean ou Alfred Hitchcock s’il vous plaît !). Le scénario est pour moi un peu léger, Holly Martins menant l’enquête dans le Vienne d’après-guerre sur le prétendu meurtre de son ami. Mais le film vaut le coup pour la manière de filmer (notamment les gros plans sur le visage d’Orson Welles), ainsi que pour une phrase : « en Italie, pendant 30 ans sous les Borgia, ils ont eu la guerre, la terreur, les meurtres, le sang, mais ils ont produit Michel-Ange, Leonard de Vinci et la Renaissance. En Suisse, ils ont vécu d’amour, ils ont eu 500 ans de démocratie et de paix – et qu’est-ce que ça a donné ? La pendule à coucou. »

Wes Anderson, La vie aquatique (2004) : 10,5/20. Avec Bill Muray, Owen Wilson, Kate Blanchett et Willem Dafoe.

Gros casting pour les aventures de Steve Zissou, océanographe sur le déclin. Lors d'une énième expédition, Zissou perd son meilleur ami, avalé par un requin. Il décide de repartir pour prendre sa revanche sur l'animal. Mais entre l'absence de sa femme, la présence d'une journaliste anglaise à bord, et l'apparition toute nouvelle d'un fils de 30 ans, les aventures de Steve Zissou se compliquent.

Je ne suis pas fan des aventures de Wes Anderson d'ordinaire. Je reconnais son originalité, encore cette fois, mais je n'accroche pas forcément. Et quand le scénario est bizarre, que le jeu des acteurs est moyen (le rôle de Dafoe notamment)... difficile d'apprécier. Le rythme est parfois lent, même les scènes d'actions. Film étrange dans l'ensemble, comme d'habitude pour ce réalisateur.

David Fincher, The game (1997) : 16,5/20. Avec Michael Douglas et Sean Penn.

Nicholas Von Orton est un homme d'affaire richissime, à la vie un peu triste et trop organisé. Arrive ses 48 ans, un âge important pour lui car son père s'est suicidé à cet âge. Son frère a un cadeau original pour lui : un jeu sur mesure. Mais le jeu dérape très vite.

Un film complètement fou. Le scénario est dingue, et entraîne Michael Douglas au-delà de ses limites. Lorsque l'on se prend au jeu comme moi, c'est un très bon thriller. Certes on peut rester avec beaucoup d'interrogations à la fin du film, mais il faut se souvenir que tout cela n'est qu'un jeu.

Anthony Minghella, Le talentueux Mr Ripley (1999) : 14,5/20. Avec Matt Damon, Jude Law, Gwyneth Paltrow et Cate Blanchett.

Beau casting pour un film qui se révèle finalement très sombre. Tom Ripley, ambitieux, réussit à se faire engager par le père de Dickie pour ramener son fils à la maison. Mais Dickie, amoureux en Italie, profite de la vie sur place et ne compte pas rentrer. Le talentueux Mr Ripley va réussir à prendre une place de plus en plus importante dans cette vie, au point de se rêver dans le cœur de Dickie. Mais les choses ne vont pas vraiment se passer de cette façon.

Matt Damon joue parfaitement le rôle de cet étrange Tom Ripley, parfois un peu fou. Très bonne B.O. Jazz.

A noter que le film Plein soleil de René Clément (avec Alain Delon) fut la première adaptation du livre.

Julien Leclercq, L'assaut (2011) : 12/20.

Un film d'action assez primaire sur l'intervention du GIGN à l'aéroport de Marseille lors de la prise d'otage du GIA en 1994. Rien de palpitants hormis le jeu d'interprétation des djihadistes.