1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:48

Joann Sfar, Gainsbourg, vie héroïque (2010) : 14,5/20. Avec Eric Elmosnino.

Un Eric Elmosnino qui crève l'écran dans cette biopic du chanteur français. Le concept du Gainsbarg derrière le Gainsbourg est surprenant au début, mais il colle très bien au scénario. Je connaissais peu l'histoire du chanteur, ça m'a donné envie d'en savoir plus.

Partager cet article
Repost0
1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:48

Stanley Kubrick, Shining (1980) : 15/20.

Un film d’horreur/psychologique de Kubrick ? Oui, et quel film ! Woh, Jack Nicholson, à chaque fois qu’il joue un fou (Vol au-dessus d’un nid de coucou) est sensationnel !

 

Ce film provient d’une œuvre de Stephen King, Jack Torrance (Jack Nicholson), ex-professeur qui se voudrait écrivain, accepte le poste de gardien de l'hôtel Overlook, un palace isolé dans les montagnes rocheuses du Colorado, vide et coupé du reste du monde durant tout l'hiver. Le directeur de l’hôtel prévient Jack qu'il y a plusieurs années, un précédent gardien, nommé Grady, avait assassiné sa femme et ses deux filles avec une hache. Il décide malgré tout de s'installer dans l'hôtel avec sa femme Wendy et son fils Danny. Mais ce dernier semble savoir bien des choses sur l'hôtel, des visions sanglantes l'avertissent des dangers à venir.

Partager cet article
Repost0
1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:48

Stanley Kubrick, Spartacus (1960) : 14,5/20.

Quelle fresque ! Et quelle ode à la liberté ! Kirk Douglas est très charismatique dans ce rôle.

 

J’ai apprécié ce film d’autant plus qu’il évoque la fin de la République romaine et des personnes qui ont laissé leur trace dans l’histoire (Crassus, César…). Spartacus , l’esclave révolté, la gladiateur qui défie Rome en marchant sur la ville éternelle. La guerre, l’amour, la liberté, des thèmes porteurs, certes, mais qui prennent plus de valeur avec ses 3 heures de Kubrick.

Partager cet article
Repost0
1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:47

Jim Sheridan, Au nom du père : 16. Encore un film sur l’Irlande et l’IRA me dirait vous. Oui, mais celui-ci est différent. Parce que les anglais et les irlandais ne sont ni blanc ni noir dans ce film, qui nous montre l’acharnement des policiers anglais sur des civils irlandais, accusés d’avoir organisé un attentat. Le système judiciaire britannique est largement accusé, notamment pour sa semaine de garde à vue sans droit. L’Angleterre est obsédé par sa sécurité. Bcp d’idée politiques dans ce film, très bien interprété par Daniel Day-Lewis (Bill le boucher dans Gangs of New York) et Pete Postlethwaite (le mystérieux avocat Kobayashi dans Usual Suspect). Film sept fois nominés aux Oscars.

 

 

Partager cet article
Repost0
1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:47

Stanley Kubrick, L’ultime razzia (1956) : 14/20.

C’est l’histoire d’un puzzle. Johnny Clay (Sterling Hayden) a décidé de chaque pièce, afin d’obtenir le gros lot, la caisse d’un champ de course. C’est son dernier coup, alors qu’il vient juste de sortir de prison. Seulement, une femme va modifier l’ensemble du puzzle.

 

L’histoire d’un hold-up bien différent de l’ordinaire, qui prend toute sa splendeur dans les dix dernières minutes. Les flash-back tout au long du film ainsi que les différents points de vue en inspirèrent plus d’un (Tarantino au hasard). Stanley Kubrick se fait vraiment connaître et reconnaître à la suite de ce film.

Partager cet article
Repost0
1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:47

Stanley Kubrick, Orange mécanique (1971) : 15. Ca c’est un film original. Film de violence, un drame, parfois futuriste et surtout psychologique. Un très bon Malcolm McDowell.

En Angleterre, dans un futur pas forcément éloigné mais à l'ambiance très futuriste (décors, mobiliers), Alex DeLarge, jeune délinquant passionné par la musique de Beethoven (« Ludwig van ») est obsédé par le sexe et adepte de la violence (ultraviolence dans son propre jargon).

Alex et sa bande, les droogs ou droogies, s'expriment dans un argot anglo-russe auquel l'auteur du roman, Anthony Burgess, a donné le nom de Nadsat, le mot droog faisant ainsi référence au mot « ami » en russe. Leur boisson préférée est le Moloko+ (lait en russe), un lait « dopé » (speed, crack et mescaline synthétique). Ils errent dans la ville en enchaînant passages à tabac, viols et affrontements avec bandes ennemies.

Un jour, un cambriolage dégénère en meurtre et, trahi par ses « fidèles droogs », Alex est arrêté par la police et condamné à 14 ans de réclusion criminelle. Deux ans plus tard, pour sortir de prison, il se porte volontaire pour tester une thérapie révolutionnaire, financée par le gouvernement dans le cadre d'un programme expérimental d'éradication de la délinquance. Le traitement est basé sur un principe semblable à celui des réflexes de Pavlov, consistant en un conditionnement classique. Il s'agit d'amener Alex à associer certains stimuli (des scènes de violence ou de sexe projetées sur un écran qu'il est forcé de regarder) aux douleurs provoquées par les drogues qu'on lui administre au cours de ce traitement. Lors d'une des séances est projetée une série de scènes de l'Allemagne nazie dont la bande-son est la Symphonie n° 9 de Beethoven, ce qui va paradoxalement transformer son admiration pour ce chef d'oeuvre en une profonde aversion, montrant l'évidente efficacité du traitement. Après sa remise en liberté, il apparait totalement inadapté et sans défense face au reste de la société.

En effet, par un concours de circonstances, il rencontre successivement un vagabond qu'il avait auparavant passé à tabac, puis deux de ses anciens droogies, reconvertis en policiers depuis son arrestation, qui vont tous profiter de son impuissance pour le violenter. À bout de force, il se réfugie chez un homme, qui s'avère encore être une de ses anciennes victimes. Celui-ci, désireux d'affaiblir le gouvernement en place en dénonçant ses procédés totalitaires, décide de « faire d'une pierre deux coups » en utilisant la sensibilité d'Alex à la Neuvième Symphonie pour le pousser au suicide: de cette manière, il compte venger l'agression qu'il avait subie tout en faisant ensuite attribuer cet acte à la cure critiquée. Mais, la tentative de suicide échoue et Alex est finalement sauvé et pris en charge par le ministre de l'Intérieur. Celui-ci décide d'instrumentaliser les penchants d'Alex pour en tirer profit.

Partager cet article
Repost0
1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:46

Jean-Pierre Melville, Le cercle rouge : 15 Un film noir avec Bourvil dans le rôle de l’inspecteur et Delon (Corey) dans le rôle du malfrat, qui croise par hasard Gian Maria Volontè (Pour une poignée de dollar, Et pour quelques dollars de plus) dans son coffre. Yves Montand joue Jansen. Les sept premières minutes sont sans dialogue, tout comme les 25 minutes de la casse de la bijouterie. C’est l’avant dernier film de Bourvil, déjà malade.

Partager cet article
Repost0
1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:46

Jérôme Salle, Largo Winch (2008) : 13,5/20. Avec Tomer Sisley.

 

 

Film d'action français plutôt sympa sur Largo Winch, héritant de la cinquième fortune mondial par son père adoptif. Mais d'autres membres de l'entreprise ne le voient pas ainsi.

Partager cet article
Repost0
1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:46

Stanley Kubrick, Lolita (1962) : 15/20.

Tiré du roman éponyme, Lolita évoque beaucoup de chose. La vieillesse. L’amour. La jeunesse. L’attraction. Le désir. Film de vieux pervers pour certains, reconnu par la critique, il traite une partie de la société culturelle, attiré par la jeunesse du corps et de l’esprit.

 

Condamné par l’Amérique puritaine à sa sortie, il fut coupé à plusieurs reprises par la censure. Il remporta cependant 4 Golden Globes, dont celui de meilleur réalisateur. Shelley Winters joue la mère jalouse de Lolita, désespérée de l’amour qu’elle ne peut obtenir, au contraire de sa fille. Sue Lyon, 14 ans au moment du film, joue prodigieusement bien Lolita et ne fait clairement pas son âge. Quant à James Mason (La Mort aux trousses), écrivain amoureux et honteux, il sera nommé à l’Oscar.

Partager cet article
Repost0
1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:45

Jean-Pierre Jeunet, Marc Caro, Delicatessen : 15,5/20.

 

 

L'histoire d'un boucher. Qui tue les hommes pour les manger. Le tout avec un regard complice des voisins, qui peuvent enfin manger de la viande. L'univers est sombre et amusant à la fois. Plein d'humour et une réflexion sur l'humain : de quoi serions-nous capable dans des époques sombres ?
4 récompenses au César.

Partager cet article
Repost0