1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:45

Jean-Pierre Jeunet, Un long dimanche de fiançailles (2004) : 16/20. Avec Audrey Tautou, Gaspard Ulliel, Clovis Cornillac, Marion Cotillard et Jodie Foster.

MMM
Mathide aime Manech et Manech aime Mathilde. Mais la première guerre mondiale a emporté Manech au sein de Bingo Crepuscule pour une mort certaine, après avoir été condamné. Mais si il était mort, Mathilde le saurait. Elle se lance dans une quête impossible pour le retrouver.

Très belle fresque historique, avec un gros scénario bien travaillé. Les scènes de guerre sont bien réalisés, et les acteurs très convaincant.
5 césars pour 10 nominations.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:45

Stanley Kubrick, Le baiser du tueur (Killer’s Kiss) (1955) : 14/20.

 

Un boxeur, Davey Gordon (Frank Silvera), perd son dernier match de façon plutôt minable. Revenu chez lui, il voit sa voisine, Gloria (Jamie Smith) se faire agresser par ce qui se révèlera être un patron de mafia. S’en suit une interminable course-poursuite, notamment dans les entrepôts de New York, avec en bonus une incroyable scène de combat dans une entreprise de mannequin.

 

Le film vaut surtout pour les détails de la vie de Gloria, notamment sa vie familiale.

 

C’est le premier vrai succès de Kubrick, filmé avec peu de moyen et cela s’en ressent parfois. La film reste cependant d’une grand qualité esthétique. 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:45

Stanley Kubrick, Path of Glory (1957) : 16. Très bon Kirk Douglas !

En 1916, la guerre s'est enlisée depuis longtemps dans les tranchées. Le général Broulard, chef de l'état-major, incite le général Mireau, lui faisant miroiter de l'avancement, à donner l'assaut à une très solide position allemande, la Cote 110 (nommée « la Fourmilière » dans la VO) et ce, sans renforts ni préparatifs. Mais le régiment, mené par le colonel Dax (Kirk Douglas), est repoussé par le feu ennemi et doit se replier avec de lourdes pertes. Observant la scène, le général Mireau s'aperçoit qu'une partie des hommes n'a pas quitté les tranchées et, de rage, décide de faire tirer sur ses propres troupes pour les forcer à attaquer. Mais son ordre, transmis oralement uniquement, est refusé par l'officier responsable de l'artillerie.

Devant cet échec personnel, le général Mireau décide alors de traduire en conseil de guerre le régiment pour « lâcheté ». Il souhaite qu'une centaine de ses hommes soient exécutés. Le colonel Dax s'insurge contre cette idée qu'il juge révoltante. Finalement le général Broulard décide d'un compromis : seuls trois hommes, un par compagnie, seront jugés.

Ecœuré, le colonel Dax, brillant avocat dans le civil, demande alors l'autorisation au général Broulard de défendre les trois hommes qui seront désignés. Mais tout son talent ne pourra l'aider à infléchir les juges pour qui la sentence ne fait aucun doute : les soldats seront fusillés le lendemain.

En dernier recours, le colonel Dax décide de retrouver le général Broulard, pour lui apporter les preuves que le général Mireau avait ordonné à son artillerie de tirer sur ses propres troupes pendant l'attaque. Ceci n'empêchera pas l'exécution des trois soldats mais le général Broulard utilisera cette carte pour ordonner une enquête sur les agissements du général Mireau et offrir ainsi son poste au colonel Dax, croyant que celui-ci a agi par pure ambition. Dax refuse de façon véhémente cet avancement, écœuré par le cynisme du général, et s'empresse de retourner auprès de ses hommes.

Ce film s'inspire de plusieurs faits réels. Pendant la Première Guerre mondiale, environ 2 500 soldats français ont été condamnés à mort par les conseils de guerre, dont un peu plus de 600 furent réellement fusillés « pour l'exemple » par l'armée pour des motifs divers (abandon de poste, mutilations volontaires, refus d'obéissance, etc.), les autres ayant vu leur peine commuée en travaux forcés.

Stanley Kubrick s'appuie entre autres sur l'affaire des caporaux de Souain où le général Réveilhac aurait fait tirer sur son propre régiment refusant de sortir des tranchées lors d'un assaut impossible, avant de faire exécuter quatre caporaux le 17 mars 1915 ; ils seront réhabilités en 1934. La justice militaire était devenue une justice d'exception depuis des décrets d'août et septembre 1914 : le sursis, le recours en révision, les circonstances atténuantes et le droit de grâce étaient supprimés.

C'est un film de guerre mais surtout un film contre l'armée. Il dénonce des rapports sociaux profondément viciés, et la résistance désespérée que leur offrira un homme, le colonel Dax. L'opposition, à la différence du film de guerre classique, ne passe donc pas entre deux camps mais entre les officiers et les soldats d'un même camp, les uns jouant leur promotion, les autres leur vie (on ne voit jamais les Allemands).

Le film, réputé attentatoire à la dignité de l'armée française, restera longtemps interdit de projection en France. La diplomatie française tentera d'ailleurs aussi de freiner sa diffusion ailleurs. L'œuvre de Kubrick ne sera finalement diffusée en France qu’en 1975.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:44

Jean-Pierre Améris, Les émotifs anonymes (2010) : 13/20.

Isabelle Carré porte le film sur ses épaules, bien accompagné par Benoit Poelvoorde.

Jean-René embauche Angélique dans sa fabrique de chocolats qui périclite. Mais ces deux personnes sont très émotives ce qui les gêne dans leurs relations.

 

Un film sur la timidité maladive de certaines personnes, qui nous fait tous penser à quelqu’un.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:44

Jean-Pierre Denis, Les blessures assassines (2000) : 15/20. Avec Sylvie Testud et Julie-Marie Parmentier.

L'histoire reprend le thème de l'affaire Papin : Christine et Léa sont deux sœurs qui s'adorent. La première a de réels problèmes avec sa première mère et souffre d'un sentiment d'abandon (son père, puis sa grande sœur). Elles travaillent pour Madame Lancelin, qu'elles apprécient. Mais le film prend une tournure dramatique.

Le film vaut le coup d'oeil pour cette histoire des sœurs Papin, mais surtout pour le jeu de Sylvie Testud (César du meilleur espoir féminin).

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:44

Stanley Kubrick, Eyes Wide Shut (1999) : 13,5/20.

Il paraît que c’est l’un des films les moins réussis de Kubrick. Ou en tout cas sans la classe qui le caractérisé. 12 ans sans tourner, cela commençait à faire. Le casting est prestigieux, même si Tom Cruise amène toujours son flot de critique. Nicolas Kidman, Sydney Pollack… et une histoire assez abracadabrantesque !

Bill Harford, jeune médecin, apprend par sa femme que cette dernière avait eu envie de le tromper. A la suite de cette révélation, il se lance dans une nuit d’aventures, durant laquelle il s’infiltre dans une orgie massive de gens masqués, au sein d’un château aux abords de la ville.

 

Film un peu censuré… comme souvent chez Kubrick, afin d’éviter d’être classé X.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:44

Stanley Kubrick, Full Métal Jacket (1987) : 17.

 

Centré sur le personnage de J.T. Davis (Matthew Modine), surnommé Joker (« Guignol » dans la version française), jeune engagé dans les Marines durant la guerre du Viêt Nam, le film commence par des images d'un camp d'entraînement en Caroline du Sud, à la fin des années 1960. Le sergent Hartman, du corps des marines, prend en main avec brutalité un groupe de nouvelles recrues.

Pratiquant une méthode d'entraînement basée sur l'injure et l'humiliation, Hartman concentre son attention sur le soldat Leonard Lawrence (Vincent d’Onofrio), assez enrobé, qu'il surnomme Gomer Pyle (« Grosse Baleine » dans la VF) et l'accable tout particulièrement. La malheureuse recrue est en effet lente, peine aux exercices physiques et fait montre d'une personnalité très limitée (il confond parfois la droite et la gauche, a du mal à faire son lit seul, lacer ses rangers etc.). Le personnage principal, Davis, le prend sous son aile et l'aide à faire face à ses difficultés, mais Lawrence ne peut arriver au niveau requis, ce qui, à cause des méthodes d'Hartman, fait de lui la bête noire de la chambrée et il reçoit alors une sévère correction de la part de ses camarades. Il décide finalement de devenir un soldat particulièrement discipliné pour mieux se venger. Il obtiendra son brevet militaire et achèvera de façon tragique son entraînement en abattant Hartman puis en se suicidant.

L'action du film se déplace ensuite au Vietnam, où Davis a choisi d'être affecté à une unité de journalistes militaires du magazine Stars and Stripes. Se heurtant à ses supérieurs au sujet de l'intégrité journalistique, il est finalement envoyé en reportage sur le champ de bataille, que l'offensive du Tết a considérablement bouleversé. Il y retrouve l'un de ses anciens camarades de chambrée, surnommé « Cowboy », aux côtés duquel il est engagé de manière directe dans les combats. Perdant plusieurs de ses compagnons lors d'une escarmouche avec un tireur d'élite, le jeune Davis est confronté à ses propres limites morales, ainsi qu'à la violence brute de la guerre et à son effet psychologique sur les hommes.

Le personnage principal, Guignol, porte un casque sur lequel est inscrit Born to kill (né pour tuer) en même temps qu'il arbore un badge représentant le symbole de la paix. Il déclare qu'il symbolise ainsi « la dualité de l'homme ».

Film très sombre.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:43

Jean-Paul Rappeneau, Cyrano de Bergerac (1990) : 14/20. Avec Gérard Depardieu, Anne Brochet et Vincent Perez.

L'adaptation de l'oeuvre de Rostand, emmenée et portée par l'interprétation de Depardieu. Cyrano, poète incroyable, est incapable de déclarer sa flamme pour sa cousine Roxane qu'il aime tant. Il se sert alors du beau Christian, au physique avantageux, pour pouvoir déclarer ses sentiments. Roxanne finit par épouser Christian sans trouver la vérité.
Le film nous emmène au temps de Richelieu, du siège d'Arras et des cadets de Gascogne.

Le film suit énormément la pièce, enchaînant les alexandrins de qualité. 13 nominations au Césars, 10 gagnants, dont le meilleur film. 5 nominations aux Oscars.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:43

Stanley Kubrick, Dr Folamour ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe (Dr. Strangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb, 1964) : 14. Comédie militaire et satirique.

L'histoire se déroule en pleine guerre froide. Le général américain Jack D. Ripper, frappé de folie paranoïaque, décide d’envoyer des B-52 frapper l’URSS. Le président des États-Unis commande une réunion d'urgence dans la salle souterraine de commandement stratégique pour tenter d'éviter une guerre nucléaire.

Un débat s’engage alors entre les tenants des différentes options politiques et militaires qui s’offrent au président. La seule possibilité pour éviter un conflit majeur est de fournir aux Soviétiques les positions des avions, afin qu’ils les détruisent. Certains sont abattus et les autres sont rappelés, sauf un, dont le système de communications est hors d'usage. L’ambassadeur de l’URSS, convoqué afin de témoigner de la bonne foi du président américain, mentionne l’existence d’un système secret de défense qui déclencherait l’holocauste nucléaire en cas d’attaque contre son pays. Ledit système secret de défense porte le nom de La Machine infernale.

On consulte alors le Docteur Folamour, un scientifique, transfuge du régime nazi, nostalgique et psychopathe. Il explique alors une solution possible pour sauver l'espèce humaine.

Pendant ce temps, l’équipage du B-52 mène sa mission vers son terme, certain du bien-fondé de l’ordre qu’il a reçu, malgré toutes les difficultés qu’il ne manque pas de rencontrer.

4 fois nominés aux Oscars. Peter Sellers interprète à lui seul trois rôles : le président des États-Unis, l'officier anglais Lionel Mandrake et le Docteur Folamour.

 

 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:42

Jean-Paul Lilienfeld, La journée de la jupe (2009) : 5/20. Avec Isabelle Adjani.

 


Nominé au César, mais pourquoi ? Une arme dans un collège de banlieue, une prise d'otage, des racketteurs, de l'Islam, de l'antisémitisme, de la misogynie. Rien de plus caricatural ? Ah, si, un viol en réunion filmé sur téléphone portable.
Je ne comprend pas l'engouement pour ce film, simpliste, réac, qui tend à enseigner quelque chose sur le ton du thriller. Un mauvais Julie Lescaut. Scène finale risible. Triste.

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