Jay Roach (Austin Powers), Mon beau père et moi(Meet the Parents, 2000) : 14. avec un bon De Niro dans une comédie. Ben Stiller et son côté malchanceux permet un duo efficace, le gentil et le méchant, le malchanceux et l’agent de la CIA.
Jay Roach (Austin Powers), Mon beau père et moi(Meet the Parents, 2000) : 14. avec un bon De Niro dans une comédie. Ben Stiller et son côté malchanceux permet un duo efficace, le gentil et le méchant, le malchanceux et l’agent de la CIA.
Et pour quelques dollars de plus (1965) : 14/20. Titre original : For a few dollars more. Avec Clint Eastwood et Lee Van Cleef.
Deux chasseurs de primes sont à la recherche de l'Indien, qui a réussi à s'échapper de prison. Après s'être testés mutuellement, ils décident de le traquer ensemble. Les deux réussissent à s'intégrer à l'équipe de l'Indien pour piller une banque mais se font repérer quand ils tentent de voler l'argent. S'en suivent des duels à n'en plus finir avant le duel final.
Cette scène finale, la première qui marquera les fans de Leone, est rythmée par la petite musique de la montre qui explique le pourquoi de la vengeance de Clint Eastwood. De nombreux flash-back entourent le film, au rythme de la montre.
Il était une fois dans l'Ouest (1968) : 17,5/20. Once upon a time in the West. Avec Charles Bronson, Henry Fonda, Claudia Cardinale.
Que dire, si ce n'est que ce film résume le western. Déjà la première scène, l'absence de parole, de dialogue, d'échange. Si, des regards. Rien que des regards. Les trois hommes qui attendent l'homme à l'harmonica. Et cet air de musique, magique, éternel. Le début du film donne le ton, le reste suit à la perfection. L'histoire est belle, le scénario rondement construit. Le Cheyenne apporte le côté humour. Le film se déroule notamment du côté de Monument Valley aux formes aisément reconnaissables. La B.O est magique. Un immanquable.
A noter que le film fut d'abord un échec aux Etats-Unis. Il est maintenant classé 20ème de l'Imbd.
La citation du film :
Harmonica : La prime pour la capture de cet homme est de 5000 dollars.
Cheyenne : Un certain Judas a trouvé que 30 dollars, c'était tout à fait suffisant.
Harmonica : Y avait pas de dollars à cette époque-là.
Cheyenne : Mais des fils de putes, ça y en avait.
Alfred Hitchcock, L'ombre d'un doute (1943) : 14/20.
Charlie Oakley est poursuivi. Des hommes lui en veulent. Qu'a-t-il fait ? Il est suspecté d'avoir tué des veuves fortunées. Il se réfugie chez sa sœur, où sa nièce l'admire. Mais celle-ci se retourne peu à peu contre lui alors qu'enfle les soupçons.
Le film est un bon Hitchcock, laissant du suspense pour savoir si oui ou non oncle Charlie est coupable de l'assassinat. La fin est sanglante.
Psychose (1960) : 14/20. Avec Anthony Perkins. Titre original : Psycho.
Le plus connu, le plus reconnu. Avec l’image de Marion Crane (Janet Leigh) criant dans sa douche. Norman Bates (Perkins), propriétaire du motel où se déroule l’intrigue. Que dire, si ce n’est classique ? Presque obligatoire. Ce n’est pas mon préféré, mais le scénario, le suspense et parfois l’horreur ont fait de ce film le chef d’œuvre du maître. 4 fois nominé aux Oscars.
James Ivory, Les vestiges du jour (1993) : 13/20. Avec Anthony Hopkins et Emma Thompson
Fresque de la vie des domestiques, le film est porté par la prestation d'Anthony Hopkins. 1936, Mr Stevens est le majordome de Lord Darlington, notable anglais qui a un certain attachement avec l'Allemagne. Celui-ci tente de préserver la paix et organise une grande conférence. Sous son fond historique l'histoire retrace la relation d'abord tendu puis plein de respect entre Mr Stevens et Miss Kenton. Une passion se déclare mais Mr Stevens résiste coûte que coûte. Il soutient Lord Darlington jusqu'au bout.
Le rythme est plutôt lent, mais il suit bien l'évolution des relations entre les personnages. La toile de fond est des plus intéressantes. Nominé au Oscar.
Les Oiseaux (1963): 14,5 Un Hitchcock mythique et très spéciale, une histoire d'oiseaux qui attaquent sans raison la population, allant jusqu'à tuer. Film plus ou moins d'épouvante, très hitchcockien, il faut aimer le maître. Tippi Hedren, dans le rôle de Mélanie Daniels (par qui tout arrive ?) obtient le golden globes de la meilleure révélation.
L’homme qui en savait trop (1956) : 15/20 Avec James Stewart et Doris Day. Titre original : The man who knew too much
Hitchcock qui fait un remake… d’Hitchcock ! Le film de 1934 était muet, noir et blanc et un beau succès. Le remake est cependant meilleur selon le réalisateur ! Benjamin McKenna (James Stewart) est en vacances avec sa femme et son fils au Maroc. Un espion tente de se lier d’amitié avec eux, avant de se faire assassiner en pleine rue. Ses derniers mots sont pour McKenna, qui se retrouve mêlé à une affaire d’espionnage et d’assassinat où son fils est pris en otage. Le film est très bien dirigé, joué et même chanté puisque c’est ici que Doris Day interprète « Que sera sera », récompensée par l’oscar de la meilleur chanson.
Jacques Tati, Les vacances de Monsieur Hulot (1953) : 15,5/20. Avec Jacques Tati.
Quelle bonne surprise ! Un film quasi-muet et de l'humour de situation, un film chaplinien si vous me permettez le néologisme. Ce brave monsieur Hulot qui enchaîne gaffe sur gaffe en vacance, sans jamais s'en rendre compte.
Oui, j'ai regardé Terminator 2 hier soir. Et ne souriez pas, ne prononcez pas de critique acerbe contre un film que vous n'avez jamais vu. J'avais la même réaction que vous auparavant. Pour moi, Terminator 2, c'était de la sous-culture, à mettre dans le même registre que tous les films de Schwarzenegger ou Van Damme. Quelque chose qui ne pouvait pas m'intéresser puisque je me sentais tellement supérieur à ces choses là.
Oui, un léger sentiment de supériorité a pu apparaître en moi ces dernières années. La faute a des résultats scolaires sans grand travail qui me faisait croire un peu plus intelligent que la moyenne. La faute a plusieurs victoires de Trivial Pursuit. La faute à des voyages qui m'ont fait penser que moi, J.R. je connais plus le monde que vous. Alors ce sentiment m'a poussé à rejeter une certaine culture musicale, cinématographique ou simplement certaines activités de la vie.
Et puis, il y a cette définition d'un érudit : quelqu'un qui sait ce que tout le monde ignore mais qui ignore ce que tout le monde sait. Alors il me faut changer. Alors j'arrête de penser que je suis tellement supérieur, ce qui me permet de savoir ce qui vaut d'être vu, ce qui vaut d'être vécu.
Après la trilogie du Seigneur des Anneaux, voici Terminator 2. Plusieurs fois on m'avait parlé du Seigneur des Anneaux, j'ai de nombreux amis qui en sont fans, cela m'a bien sûr poussé à faire un effort, surtout lorsque le premier épisode m'a semblé bien long. Au final j'ai fini cette trilogie sans grand enthousiasme mais avec un certain intérêt. Quant à Terminator 2, superproduction de James Cameron, film aux quatres oscars, il bénéficie d'une note de 3.7 sur 4 sur allociné (avec plus de 10 000 votes). Alors je me suis dit que sur un tel échantillon, il devait y avoir des personnes ayant les mêmes goûts cinématographiques que moi qui ont du aimer ce film. Et je ne peux pas dire que j'ai détesté, au contraire, le temps est passé plutôt vite. Ce n'est pas Lost in Translation mais ça vaut le coup d'être vu. Pour comprendre un peu plus les nombreuses personnes qui en sont fan.
Prochaine étape, Star Wars.