1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:28

La corde (1948) : 14,5/20 Avec James Stewart et Farley Granger. Titre original : Rope

 

Hitchcock décide de s’autoproduire pour une histoire de gros sous, et "La corde" fut sa première production. C’est pour moi un chef d’œuvre d’humour noir, très (trop) sombre. Deux jeunes gens décident de tuer un de leurs amis, « pour l’expérience ». Sont ensuite invités à dîner les parents de l’ami, la petite copine et surtout leur ancien professeur (Stewart). Tout le monde dîne sur la table (qui est aussi le corbillard). Réalisation très-théâtrale (on ne sort pas de l’appartement, sorte de plan-séquence quasi-continu). Malheureusement tiré d’une histoire vraie (université de Chicago, 1924), le film gêne beaucoup par certains aspects : absence de morale chez le meurtrier, homosexualité suggérée, présence de la pensée de Nietzsche. Il fut interdit en France, en Italie, ainsi que dans plusieurs états américains (interdit aux moins de 21 ans un peu partout).

 

 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:28

La main au collet (1955) : 10,5/20 Avec Cary Grant et Grace Kelly. Titre original : To catch a thief.

 

 

Ce fut pour moi la plus grande déception d’Hitchcock. Pourtant le choix des acteurs, du pays (la France) et le scénario semblaient tenir la route. Mais il se révèle trop léger, le jeu des acteurs (français notamment) est brouillon (Brigitte Auber en particulier). L’histoire d’un ancien cambrioleur, John Robie (surnommé le chat), accusé à tort de nouveaux cambriolages. Il décide de prouver son innocence en arrêtant le nouveau cambrioleur, aux méthodes similaires. L’histoire d’amour est « gnangnan ».

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:27

Regarde les hommes tomber (1994) : 15/20. Avec Jean Yanne, Jean-Louis Trintignant et Mathieu Kassovitz

 

Deux histoires qui se ressemblent. Celle de Simon (Jean Yanne) et celle de Marx (Jean-Louis Trintignant), emportés peu à peu par le temps qui passe. La vieillesse, la remise en question. Et au milieu, deux jeunots, dont Mathieu Kassovitz. L’histoire d’un meurtre, d’une vengeance, lente, qui se dessine finalement de la plus belle des manières. Le face à face Yanne/Trintignant est vraiment sombre, le jeu des deux acteurs est superbe.

3 Césars, dont le meilleur espoir pour Kassovitz.

 

 

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:27

Jacques Audiard, Sur mes lèvres (2001) : 16/20

Encore un film assez sombre, plutôt violent de maître Audiard. Ce que je retiens, c’est le très bon jeu d’Emmanuelle Devos, notamment par rapport à sa solitude. Quelques scènes font très mal au moral et m’ont franchement retourné, notamment lorsqu’elle est devant sa glace. Vincent Cassel en repris de justice est bon, dans un look un peu Mesrine. L’histoire est celle de Carla, sourde, qui dans son agence immobilière va recruter un stagiaire, Paul.

 

Neuf nominations au César, et 3 victoires, notamment pour Emmanuelle Devos.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:27

Alexandre de la Patellière, Mathieu Delaporte, Le prénom (2012) : 14,5/20. Avec Patrick Bruel.

Adaptation de la pièce éponyme, c'est l'une des comédies françaises de l'année 2012. Vincent annonce le choix du prénom de son futur enfant. Seul problème sa blague ne fait rire que lui, et elle entraîne les invités dans des révélations fracassantes.

Le début est vraiment très drôle, la seconde partie allant plus vers le drame. Bon Bruel.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:27

Fenêtre sur cour (1954) : 15,5/20 Avec James Stewart et Grace Kelly. Titre original : Rear Window.

 

 

Le titre de la nouvelle résume bien le film : ça doit être un crime ! Jeff Jeffries, grand photographe, se retrouve bloqué dans son appartement. Pour s’occuper il observe ses voisins
(syndrome scopophilique !), jusqu’à se retrouver persuadé qu’un crime a été commis. 4 fois nominé aux Oscars. C’est l’un des films hitchcockiens de base : la scène se déroule dans un cadre restreint (appartement), le héros ne peut rien faire (plâtré) et assiste notamment avec angoisse à l’arrivée du meurtrier dans son appartement, alors que Grace Kelly y est toujours. Les gros plans sur le visage de Stewart sont splendides d’un point de vue cinématographique (influence de Fritz Lang ?)

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:26

Jacques Audiard, De battre mon cœur s’est arrêté (2004) : 17/20.

Peut-être le plus intense des films d’Audiard. Romain Duris excelle dans l’enfoiré de l’immobilier, prêt à tout pour obtenir quelques parcelles. La scène où ils mettent à sac un appartement occupé par des squatteurs mériterait tous les débats du monde.

J’aime beaucoup les différentes scènes traitants de la relation à son père ou à sa mère. Et puis les passages au piano de Bach font une B.O. splendide.

 

Niels Arestrup est une nouvelle fois très bon. Film récompensé de huit césar !

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:26

De rouille et d'os (2012) : 15/20. Avec Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts

Encore, encore ! Oui, un nouveau bon film d'Audiard ! Avec une performance au niveau de la réalisation qui est remarquable. La rencontre d'Ali, petit videur à la vie difficile, avec Stéphanie, dresseuse d'orques à qui la vie sourit. Seulement leurs histoires vont prendre des trajectoires opposées, le premier réussissant à s'en sortir alors que la seconde perd ses jambes dans un terrible accident. Elle se reconstruit lentement, en grande partie grâce à lui. De nombreuses petites histoires à l'intérieur de leur grande histoire : son fils, ses combats, son handicap.
Nommé à Cannes, Marion Cotillard est nommée aux Golden Globes, en attendant les Oscars.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:26

Alexander Payne, The Descendants (2011) : 14/20. Avec George Clooney.

 

 

George Clooney porte véritablement le film. Sa femme décède, et il apprend alors qu'elle avait un amant... Bon scénario et bon jeu d'acteur.

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1 mai 2004 6 01 /05 /mai /2004 12:25

Dobermann, avec Vincent Cassel. Film français de 1996. Cela se ressent un peu dans l'histoire. Des braqueurs de banque, un flic limite gestapo, de la drogue, du sexe. Plutôt un film de mec, je le conçoit. Peut-être celui qui m'a le moins intéressé. Mais au niveau de l'action, cela vaut le détour. 11/20.

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