16 juin 2017 5 16 /06 /juin /2017 07:48
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14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 14:37

3 mois de voyage. 3 pays. Une petite quarantaine de lieux découverts. Certains en profondeur, d'autres plus en surface. Mais une impression se dégage : celle d'avoir vu l'Inde. Et de l'avoir un peu comprise. 

2 mois sont insuffisants pour en faire le tour, au moins géographiquement : je n'ai pas mis les pieds dans l'Est ou l'extrême-Nord, l'Inde des montagnes, j'ai traversé les campagnes mais j'en ai à peine effleuré ses habitants... Toutefois, j'ai la chance d'avoir découvert Couchsurfing il y a quelques années, et par là même d'avoir rencontré les habitants de plusieurs continents, pas seulement ceux qui souhaitaient me vendre quelque chose. Avec les quelques défauts de ses avantages (esprit plus occidentalisé, famille souvent plus aisée que la moyenne, etc.).

L'idée de ces quelques lignes, c'est de modérer et de souligner ce que sont deux mois dans un pays aussi grand : beaucoup et pas assez. Je ne suis pas devenu LE spécialiste de l'Inde, mais je peux témoigner de certains de ses aspects, de ses coutumes, de ses originalités. Je pourrais vous dire deux mots de sa nourriture, de son rapport à l'égalité homme/femme, ou à l'environnement. Et quand je parle de l'Inde, je veux dire DES Indes, tant le Sud et le Nord sont différents, tant les grandes villes et les campagnes n'ont pas la même vie, tant les jeunes et les anciens n'ont plus la même culture. C'est le cas dans de nombreux pays, la France comprise, mais c'est sans doute plus fort, plus extrême, dans un pays qui compte 1,2 milliard d'habitants, et où il faudrait rouler 50 heures pour aller du Nord au Sud, et 60 pour aller de l'Ouest à l'Est. L'immensité, c'est l'un des premiers points que je retiens. Car j'ai parcouru ce pays du cap Sud à sa frontière Nord, en train et en bus. "Voir du pays". Cette expression ne m'a jamais paru aussi bien adaptée ! J'ai vu, et c'est grand, c'est immense ! J'ai fait au moins 6 000 kilomètres en bus et en train, à un rythme bien différent du TGV. J'ai eu le temps de bien observer, quoique, à la fin, je regardais moins. C'est aussi ça, de voyager 3 mois.

 

C'est toujours difficile de faire un bilan. J'ai l'impression d'essayer de répondre à cette horrible question qu'on me pose parfois : "alors, c'était comment ?". Grandiose. Extraordinaire. Différent. Très différent. C'est peut-être ça, ce que je retiens le plus. La culture indienne n'est pas la même que la nôtre, à tous les points de vue. Ca semble évident dit comme ça, mais ça l'est encore plus et de manière beaucoup plus forte lorsqu'on le vit. Ce n'est pas que la nourriture ou les vêtements. C'est aussi le rapport aux autres, le rapport à ses parents, le conservatisme réel dans un désordre apparent. Les mariages arrangés, les castes, les signes astrologiques. Oui, aussi. L'Inde, c'est une claque, on m'avait prévenu. Certains ont mal aux joues, et en gardent un mauvais souvenir. De mon côté, je la prends plutôt comme une belle caresse. Oui, la pauvreté existe, mais non, elle ne m'a pas choqué. L'Ethiopie bien plus. Ou la gare de Lille. Oui, c'est sale comparé à nos standards occidentaux. Mais ça évolue, dans le bon sens. Oui les gens peuvent être fatigants, plus encore quand on est une fille. Mais j'ai vu des tas de gonzesses voyager en solo, et aimer ce pays en le disant accueillant et plutôt safe. 

 

Ce que je retiens aussi, c'est vis-à-vis de moi-même : liberté. La Liberté. Ma liberté. Qu'est-ce qu'elle était belle. Comme je la vivais, comme je la ressentais. J'étais libre, chaque matin, d'aller où je voulais. J'ignorais souvent où, d'ailleurs. J'avisais au dernier moment. Je débarquais dans une ville sans savoir où aller, sans savoir où dormir. Certains n'aimeraient pas cette sensation, l'appelleraient incertitude. Je l'appelais mon bonheur. Pas d'obligation. Pas de destination. Je suivais le vent, celui de mes envies, celui des conseils que je récoltais ça et là. Pas de ticket retour. Pas de partenaire de voyage. Cela pourrait être flippant. Cela pourrait être dommageable à la longue. Oui, j'ai eu un coup de blues. Ou deux. Mais qu'importe, ils sont passés très vite. Comme ces 3 mois d'ailleurs. Je n'ai jamais regretté ma décision de partir, comme je n'ai pas regretté ma décision de revenir. J'ai acheté le ticket la veille de mon départ. Plus cher. C'est aussi ça, le prix de la liberté. Et devoir lui dire "au revoir", ou "à bientôt", m'effraie désormais.

Est-ce que ce voyage m'a transformé ? Non. En tout cas, clairement moins que le précédent gros voyage en Asie. J'ai pas mal bourlingué depuis quelques années, j'ai pris aussi un peu d'âge, peut-être même de la maturité (ça reste à prouver). Je pense qu'il m'est de plus en plus difficile d'être choqué, d'être changé, d'être transformé. Je commence à me connaître, ce que j'aime, ce que je n'aime pas, ce que je ne supporte plus. Tant physiquement que mentalement. A la fin des 3 mois, je sentais que j'étais fatigué, et j'écoutais autant mon corps que mon esprit. Ma prochaine grande transformation passera par les enfants, plus par un voyage (ou alors sur la Lune pendant 2 ans).

 

Que retenir au niveau des paysages et des lieux découverts ? Je vais fonctionner, comme souvent, par un Top 3, loin d'être exhaustif :

- 1 Le Rajasthan. Ses palais, ses forts, ses villes colorées, son histoire, ses beautés... avec le Taj en bonus.

- 2 Les Annapurnas. Un trek, un guide, la nature, les montagnes, l'air, la grandeur. Respirer.

- 3 Le triangle historique sri lankais (Dambulla, Sigiriya, Polonaruwa). Bouddhas dans des grottes, un caillou majestueux, des ruines découvertes à vélo.

 

Un autre top 3, un peu le vôtre, car ce sont les 3 articles les plus lus du voyage : Pondichery, Taj Mahal, l'Annapurna. Hum hum.

 

Un voyage c'est aussi des rencontres. Des sourires. Des mets. Du goût. Des odeurs. Du bruit. Beaucoup de sensations difficiles à retranscrire par écrit. J'essaierai prochainement avec une petite vidéo, qui sera le point d'orgue de cette belle aventure. Content de l'avoir vécue, et prêt, déjà, à repartir. Mais moins loin, moins longtemps. Lundi, direction l'Europe de l'Est.

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13 avril 2017 4 13 /04 /avril /2017 05:00

Dernière étape du voyage, Galle ! C'est la ville coloniale par excellence : port principal des Portugais, ville des Néerlandais, puis possession anglaise. Surtout, les deux premiers pays cités ont réalisé un travail de fortification assez incroyable. C'est facile, on dirait Saint-Malo ! (ou Stone Town à Zanzibar pour ceux qui connaissent).

Sri Lanka, le bilan (avec Galle !)
Sri Lanka, le bilan (avec Galle !)
Sri Lanka, le bilan (avec Galle !)
Sri Lanka, le bilan (avec Galle !)
Sri Lanka, le bilan (avec Galle !)
Sri Lanka, le bilan (avec Galle !)

Les petites rues piétonnes sont arpentées par les touristes européens et américains. Le lieu est, d'assez loin, le moins sri lankais de lîle. Bon, les locaux ne sont pas loin, il suffit de sortir des fortifications pour les retrouver, en très grand nombre, autour du marché (où je fais mes emplettes et la demoiselle ses achats souvenirs). Nous fatiguons de plus en plus rapidement, témoignant ainsi du rythme des deux dernières semaines. C'est d'ailleurs l'occasion de faire un petit bilan du Sri Lanka.

 

Tout d'abord, c'est un pays magnifique. J'espère que le blog en témoigne, il est très diversifié (plages, histoires, temples, montagnes, thé, fortification etc), et, finalement, assez petit. Deux semaines sont peut-être justes, mais nous l'avons fait, donc ce n'est pas impossible. Le pays a l'avantage de bénéficier d'un bon réseau de transports entre les principaux lieux touristiques (une préférence pour les trains, qui secouent moins). Au final, notre parcours aura été le suivant (avec Polo, à côté de Sigiriya). Nous avons donc vu du pays !

Sri Lanka, le bilan (avec Galle !)

Autre point fort du pays : sa population. Les Sri Lankais sont souriants et super amicaux (au point de s'endormir régulièrement sur mon épaule dans les transports en commun !), toujours prêts à nous aider. Quelque chose d'intéressant aussi : ils n'essaient pas de t'arnaquer constamment. Ainsi, les chauffeurs du tuk-tuk ou de taxi donnent quasi-systématiquement le vrai prix. On y gagne du temps, et de l'énergie.

Au niveau touristique, ce n'est pas encore la Thailande, mais ça risque de le devenir : le nombre de touristes a franchi les 2 millions sur l'année (soit le double d'il y a dix ans). Un beau pays, des gens sympas, forcément, c'est vendeur ! A ce sujet, les prix sont extrêmement abordables (un peu plus cher qu'en Inde mais, tout de même !) A titre d'exemple, j'ai dépensé sur place en deux semaines 370 euros. Sans se priver, et avec des lits sympas. Nous avons utilisé le Routard, que je préfère de très loin au Lonely Planet, et pour cause : il n'y a que les Français qui ont ce bouquin (quand le reste du monde, sauf quelques Allemands, a le Lonely Planet). Du coup les hôtels que nous avons choisis sont loin d'être bondés (nous ne réservions jamais à l'avance).

Un point négatif, tout de même : la nourriture. Celle-ci n'est pas très variée : riz et pate fried, riz et curry....et voila ! Il y a du poisson, du poulet, mais la cuisine se ressemble beaucoup. Surtout, surtout, je veux dire SURTOUT : c'est trop salé. Mais vraiment. Il faut préciser à chaque fois avant de commander le plat : pas de sel ! Et c'est pareil avec les jus de fruits frais, sauf que cette fois c'est trop sucré. Un vrai problème qui est un peu pesant à la fin (3 fois par jour trop de sel, c'est énervant !)

Néanmoins, c'est clairement un pays que je recommande, que ce soit pour les backpackers, ou pour ceux qui préfèrent les voyages un peu plus organisés : il y en a pour tous les goûts.

Top 3, très personnel : Dambulla, Polonaruwa, Adam's Peak. 
Conseil . ne pas s'attarder à Colombo. Kandy est un point de passage, une nuit est bien suffisante.

Enfin, ce voyage n'aurait pas été le même sans la présence de l'amusante et surtout sexy Mathilde (blague personnelle). Après un mois en solo en Inde, c'est forcément un changement important. Et nous avons bien géré le périple ensemble, sans prise de tête, et sans meurtre ! Les avantages de voyager en duo sont nombreux : partage des moments, des frais, et, plus tard, des souvenirs. Nous avons également longtemps débattu sur une foule de thématiques, et ce fut vraiment sympa ! Je suis donc prêt à retenter cette expérience si d'autres amateurs se manifestent !

Sri Lanka, le bilan (avec Galle !)

Seul petit point négatif : l'absence de véritable rencontre avec les locaux. Nous n'avons pas fait de Couchsurfing, faute de temps principalement. Et le fait de voyager a deux limite toujours les rencontres. De ce fait, difficile d'avoir une vue d'ensemble des Sri Lankais. Il me semble cependant avoir un peu mieux compris la guerre civile, qui s'explique, comme toujours, par l'histoire : les invasions indiennes, portées par la religion hindoue, existent depuis des siècles. Les Sri Lankais se sont développés, en tant qu'Etat, en tant que culture, par la résistance à ces invasions. De ce fait, la réaction très violente du gouvernement vis-à-vis des Tigres Tamouls, aux méthodes parfois sanglantes, se comprend un peu mieux (sans forcément se justifier).

A noter que j'ai eu de grandes difficultés à sortir du pays ! La compagnie Sri Lankan stipulant que je devais avoir un ticket de sortie de l'Inde.... j'ai eu beau leur expliquer par A + B que j'étais déjà entré en Inde sans ticket retour, ils ne voulaient pas me laisser entrer ! J'ai dû acheter un ticket d'avion Chennai-Colombo à 100 euros pour pouvoir repartir en Inde, où, sans surprise, personne ne m'a demandé de ticket retour pour entrer dans le pays.... Bref, qu'importe, je suis de retour en Inde !

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12 avril 2017 3 12 /04 /avril /2017 04:34

Cela fait quelques centaines de kilomètres que le thé a fait une apparition remarquée. Ella, c'est justement cet objectif : une petite randonnée dans des plantations. C'est quelque chose que j'ai déjà fait en Inde, mais c'est tout nouveau pour ma compère. C'est en train que nous nous y dirigeons, et nous hallucinons un peu : 90% de blancs ! Et ils descendent quasiment tous à Ella (alors qu'il y a du thé vraiment partout !!). Bref, j'ai un petit rejet, qui va en précéder un plus important à Yalla... 

Ella, Yalla et Polhena : patineuse et aïe aïe aïe
Ella, Yalla et Polhena : patineuse et aïe aïe aïe

Alors que ma compère choisit l'option massage, je me retrouve à discuter avec une patineuse russe sous un orage impressionnant ! 

8h30, quelqu'un frappe à ma porte, l'aubergiste de la maison kitsch, pour me dire... que mon amie russe est là depuis 7h, m'attendant ! Forcément, cela fait bien rire ma compère de voyage. Et, de ce fait, nous sommes 3 pour gravir le petit pic d'Adam ! Rien à voir avec le précédent, vraiment facile, et une belle vue sur Ella Rock et les terrasses de riz, ce qui me fait revoir mon jugement sur la ville.

Ella, Yalla et Polhena : patineuse et aïe aïe aïe
Ella, Yalla et Polhena : patineuse et aïe aïe aïe
Ella, Yalla et Polhena : patineuse et aïe aïe aïe

Départ le midi pour le parc national de Yalla ! La jeep est réservée, nous devons partir à.... 4h du matin ! (s'il vous plaît, ne dites pas que je suis en vacances !). Eléphant, léopard, crocodile..... et vomi ! Oups. Je ne l'attendais pas celui-la ! Je passe une très mauvaise nuit, et je suis contraint de déclarer forfait (malgré mes 50% d'acompte déjà versés). Ce fut ma sale journée du Sri Lanka. Je soupçonne le ventilo au-dessus de mon ventre. Qu'importe, je prends le bus à 13h, et Mathilde me raconte ce que j'ai manqué. Pas de léopard. Bon, un moindre mal.

Ella, Yalla et Polhena : patineuse et aïe aïe aïe

Le trajet en bus est long jusque Matara. Un pepsi dans l'estomac, puis un coca, une banane et je réussis à avaler une soupe (oui, oui, au Sri Lanka !). Nous arrivons à Polhena, où les criques s'enchaînent. Je me remets facilement, un masque sur le nez, des poissons et des oursins devant moi, avec aussi, des coraux... abîmés. La mer est agitée, le courant est important, vaut mieux être vigilant. Quelques surfers m'accompagnent, ainsi que madame pustule (c'est cadeau !). Un chouette endroit avant la dernière étape : direction Galle !

Ella, Yalla et Polhena : patineuse et aïe aïe aïe
Ella, Yalla et Polhena : patineuse et aïe aïe aïe
Ella, Yalla et Polhena : patineuse et aïe aïe aïe
Ella, Yalla et Polhena : patineuse et aïe aïe aïe
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11 avril 2017 2 11 /04 /avril /2017 05:05

Transition de fin de semaine : un énorme trajet pour traverser le pays ! Réveil 5h30, enchaînement de 4 bus (Kandy, Hatton et un autre lieu qui restera inconnu) pour une arrivée vers 17h15 à Dalhousi. Un peu fatigués, nous craquons pour un bel hôtel (qui fournit le dîner et le petit-dej pour 23 euros par personne). La vue n'est pas trop mal....

Le pic d'Adam, 5 000 marches de bonheur

Ce lieu, semblant surgir d'un film d'horreur, est le pic d'Adam, peut-être le lieu le plus connu du Sri Lanka. 2 243 mètres de haut, et il nous attend, serein ! Nous le sommes un peu moins, en raison des draches qui s'enchaînent !
"Matin". Pour moi, le matin commence à 7h. Allez, je veux bien aller jusqu'à 5 heures. Mais débuter l'ascension à 2 heures du "matin", je dis non ! Nous nous réveillons donc en pleine NUIT (!), contents, de bonne humeur, chaud patate quoi, pour escalader cette montagne sacrée des bouddhistes, des hindous, des musulmans et... des touristes ! 5 500 marches qu'ils disent... nous n'avons pas vérifié ! Par contre le routard annonce 3h à 3h30 pour les bons marcheurs... nous explosons le chrono, en deux heures (bon, je finis la montée invaincu, à savoir que personne ne m'a doublé.... qui ça, compétiteur ???). A peine fatigués, il nous reste à patienter.... 1h30 dans le froid et le vent, pour enfin voir apparaître l'événement attendu : le lever du soleil ! Le site est blindé, mais cela ne nous empêche pas de profiter du moment.

Le pic d'Adam, 5 000 marches de bonheur
Le pic d'Adam, 5 000 marches de bonheur
Le pic d'Adam, 5 000 marches de bonheur

La descente est rapide (1h30, avec pause thé !), et le serveur de l'hôtel ne nous croit pas quand on lui explique qu'on a déjà fait la montée.

Le pic d'Adam, 5 000 marches de bonheur
Le pic d'Adam, 5 000 marches de bonheur
Le pic d'Adam, 5 000 marches de bonheur

Nous repartons illico-presto, direction Ella. Ella, Ella, Elle a Elle a... (oui, je vous laisse en chanson !)

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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 04:32

Deux nuits à Uppuveli ! Miracle ! Oui, car c'est la première fois que nous nous posons deux nuits au même endroit ! Le voyage est court (deux semaines) et nous devons tenir un rythme soutenu si nous voulons voir du pays. Pour rejoindre Uppuveli, sur la côte nord-est de l'île, nous prenons un bus vers Dambulla, puis un autre vers Trincomalee, la grosse ville du coin. Uppuveli est à 5 kilomètres, et c'est un tuk-tuk qui nous y emmène. Notre hôtel est un bungalow au bord de la mer, appelé French Garden (car la ville fut française en 1782... pendant deux semaines !) et la vue est..... (je vous laisse compléter)

Uppuveli, tsunami, guerre et cocotiers

L'eau est presque trop chaude, les palmiers sont de sortie, le ciel est azur. Du fait de notre vue, nous nous motivons pour observer le lever du soleil. C'est ainsi qu'aux taches lumineuses jaunes et rouges au dessus de l'océan succède un point orange semblant surgir des flots. Régal. La journée ne mérite pas que je m'y attarde, les photos parlent d'elles-mêmes.

Uppuveli, tsunami, guerre et cocotiers
Uppuveli, tsunami, guerre et cocotiers
Uppuveli, tsunami, guerre et cocotiers
Uppuveli, tsunami, guerre et cocotiers
Uppuveli, tsunami, guerre et cocotiers
Uppuveli, tsunami, guerre et cocotiers
Uppuveli, tsunami, guerre et cocotiers

Ce paradis est pourtant récent. La ville est au coeur des affrontements pendant la guerre civile sri lankaise. Puis c'est le tsunami qui touche la côte le lendemain de Noël 2004. Le Sri Lanka est le second pays le plus touché, après l'Indonésie : environ 35 000 morts sont recensés et les dégats sont importants sur l'ensemble du littoral (c'est d'ailleurs encore le cas sur la côte sud-ouest, à mon étonnement). Le pays, un peu traumatisé on le conçoit, présente quelques marques de l'événement.

Uppuveli, tsunami, guerre et cocotiers
Uppuveli, tsunami, guerre et cocotiers

A noter qu'une soi-disant épidémie de dengue sévirait actuellement à Trincomalee, mais nous n'en avons entendu parler qu'à la fin de notre voyage.

Uppuveli, tsunami, guerre et cocotiers
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7 avril 2017 5 07 /04 /avril /2017 04:51

"Il fait chaud". Cette phrase, prononcée deux cent trente sept fois par ma partenaire de voyage, est utile, car elle permet de faire descendre la température... ou pas ! Mais oui, je confirme, il fait chaud. Nous descendons des litres et des litres d'eau, et pas sûr que le vélo sous ce soleil soit idéal ! Néanmoins, pour visiter Polonaruva (que j'appelle désormais Polo), il n'y a pas mieux. C'est que le lieu fait 122 hectares ! 

Polonaruva à vélo : apprendre à se brûler les pieds

[la photo n'a aucun rapport, mais je l'aime bien !] Polo fut la capitale du royaume sri lankais du XIème au XIIIème siècle. L'idée était de s'éloigner de la côte, où les Indiens avaient l'habitude de débarquer. Aujourd'hui, le site me fait penser à Angkor, au Cambodge, en plus petit il est vrai.

Polonaruva à vélo : apprendre à se brûler les pieds
Polonaruva à vélo : apprendre à se brûler les pieds
Polonaruva à vélo : apprendre à se brûler les pieds

Le plus dur, ce n'est pas vraiment le vélo. Non, c'est d'enlever nos chaussures avant d'entrer dans chaque temple, tradition bouddhiste oblige ! Et là, je vous assure que nous ne rigolons plus ! Ces photos de stupas sont donc le fruit d'un certain sacrifice, veuillez-les apprécier !

Polonaruva à vélo : apprendre à se brûler les pieds
Polonaruva à vélo : apprendre à se brûler les pieds

Nous croisons quelques petits bonshommes en orange, couleur quelque peu voyante et toujours jolie sur les photos !

Polonaruva à vélo : apprendre à se brûler les pieds
Polonaruva à vélo : apprendre à se brûler les pieds

Terminons avec un peu de nature (j'avais bien encore un bouddha couché, mais vous commencez à connaître le larron !). Les deux dernières sont un martin pécheur, de dos et de face !

Polonaruva à vélo : apprendre à se brûler les pieds
Polonaruva à vélo : apprendre à se brûler les pieds
Polonaruva à vélo : apprendre à se brûler les pieds
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6 avril 2017 4 06 /04 /avril /2017 05:18

A peine sortis des grottes de Dambulla que nous prenons un bus, direction Sigiriya, à quelques dizaines de kilomètres. Que se cache-t-il donc là-bas ? Ca !

Sigiriya, rocher du lion et Pékin Express Pologne

Un caillou ! Enfin, un gros caillou ! Tellement gros que l'objectif est de l'escalader ! Mais avant ça, nous décidons en cette fin de journée de grimper l'autre caillou, juste à côté, et un peu plus petit. Après une traversée d'un système d'irrigation plutôt révolutionnaire à son époque, nous voici devant la bête.

Sigiriya, rocher du lion et Pékin Express Pologne
Sigiriya, rocher du lion et Pékin Express Pologne

Non, pas celle-là. Celle-là.

Sigiriya, rocher du lion et Pékin Express Pologne

Décidément ! Non, je ne parle évidemment pas de Bouddha (qui passe tout de même beaucoup de temps à dormir !)

Sigiriya, rocher du lion et Pékin Express Pologne

Nous voici donc au sommet. L'escalade est vraiment sympa, un peu ardue sur la fin (il faut finir en roulant sur son corps, oui, drôle d'escalade !). La vue est profonde, et, si vous aimez la couleur verte, le lieu est fait pour vous ! L'endroit est réputé pour son coucher de soleil et, malgré les quelques nuages, nous confirmons la rumeur.

Sigiriya, rocher du lion et Pékin Express Pologne
Sigiriya, rocher du lion et Pékin Express Pologne

Le lendemain, au petit matin (ce qui sera une habitude de ce voyage), direction la vraie montée : l'ascension du rocher du lion ! A peine entrés que nous sommes dépassés par deux types qui courent, une caméra derrière eux. Et voila que la scène recommence, avec deux filles cette fois ! Je les interroge alors qu'elles traînent une grosse valise à roulettes derrière elles : mais vous êtes allemandes ? Perdu ! Ce sont des Polonaises (à savoir le pays ayant les plus jolies filles au monde, sans contestation possible). Et si elles courent, c'est parce qu'elles participent au Pekin Express local !

Sigiriya, rocher du lion et Pékin Express Pologne

Ca donnerait presque envie de courir pour escalader le rocher cette histoire ! Mais, manque de chance.... nous suivons un groupe de Japonais, qui, loins de participer au Pekin Express local, semblent entamer une marche funèbre ! Ils sont un bus, enfin plusieurs, peut-être un avion, un A380, c'est pas possible autrement ! Bref, ils sont nombreux, et avancent au rythme des petits vieux. De ce fait, l'ascension est moins sympa que la veille, et c'est une petite déception. Une fois les Japonais descendus, le silence semble reprendre possession du lieu, et nous l'admirons enfin à sa juste valeur. C'est une ancienne forteresse-palais, perchée là il y a quinze siècles par un roi un peu perché lui-aussi (le type a tué son père en l'emmurant, puis a exilé son frère). Nous nous imaginons un peu sur un site maya. 

Sigiriya, rocher du lion et Pékin Express Pologne
Sigiriya, rocher du lion et Pékin Express Pologne
Sigiriya, rocher du lion et Pékin Express Pologne

C'est seulement en descendant que nous observons les pattes du lion (elles devaient être cachées par 13 Nippons équipés de 13 gros Nikon pendant la montée !)

Sigiriya, rocher du lion et Pékin Express Pologne

Vite, vite, prends ton sac, on part à Polo ! [et c'est ainsi qu'un éléphant à 50 mètres nous passa sous le nez !]

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5 avril 2017 3 05 /04 /avril /2017 04:42

Pas le temps de s'éterniser à Kandy, nous prenons la direction de Dambulla. Je présume que vous êtes, tout comme moi je l'étais, incollable sur la géographie sri lankaise.... du coup je vais vous aider un peu !

Dambulla : singes, grottes et bouddhas

La description de Dambulla tient en une phrase sur Wikipédia : "ville de la province centre, elle est célèbre pour son Temple d'Or et son Bouddha couché". C'est court, mais l'essentiel est là ! Je détaille tout de même un peu. Nous arrivons par le stupa et le bouddha assis, tout en or. Le bouddha est un sacré bébé (qui a l'air plutôt grognon), et l'entrée vraiment kitch du musée nous fait sourire. Au-dessus du brave homme, ou plutôt à ses côtés, de nombreuses statues...qui feraient presque flipper. Une vraie armée semble aller vers lui, des cadeaux dans les mains.

Dambulla : singes, grottes et bouddhas
Dambulla : singes, grottes et bouddhas
Dambulla : singes, grottes et bouddhas

Pourrais-tu reculer, tu gênes ma photo. Ouvre les yeux au moins ! Et puis sacré coup de soleil ! (on dirait ma compère dans deux jours !)

Dambulla : singes, grottes et bouddhas

Nous sommes déjà plutôt contents, mais nous n'avions encore rien vu ! Après quelques marches (les premières du pays, mais loin d'être les dernières !), nous nous retrouvons face à des grottes. La vue est déjà sympa, et ce qui arrive va être fantastique.

Dambulla : singes, grottes et bouddhas
Dambulla : singes, grottes et bouddhas
Dambulla : singes, grottes et bouddhas

A l'intérieur des quatre grottes, plus de 150 statues de bouddhas, dans toutes les positions (enfin, pas toutes, espèce de pervers(e) !), le tout accompagné d'immenses peintures murales. Le lieu est magique. Et je me demande comment l'humain peut en arriver à construire des choses pareilles (il y a plus de 2 000 ans !)

Dambulla : singes, grottes et bouddhas
Dambulla : singes, grottes et bouddhas
Dambulla : singes, grottes et bouddhas
Dambulla : singes, grottes et bouddhas
Dambulla : singes, grottes et bouddhas

Peut-être mon endroit préféré du pays, en tout cas celui qui m'a laissé sans voix.

Dambulla : singes, grottes et bouddhas
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3 avril 2017 1 03 /04 /avril /2017 14:19

Alors que j'atterris à l'aéroport de Colombo, je fais le point sur mes connaissances sri lankaises : la guerre civile entre hindous (les tigres tamouls) et bouddhistes (le gouvernement) il y a quelques années (en caricaturant un peu) ; le film Dheepan... et c'est tout. Oui, le Sri Lanka, enfin la République démocratique socialiste du Sri Lanka selon son petit nom officiel, n'est clairement pas ma spécialité et nous évoquons rarement l'île à l'école/université.

Premier point justement, nous sommes sur une île, plutôt petite en comparaison avec l'Inde (1/8ème de la France environ). Je vais y rester deux semaines. 3 seraient sans doute idéales, mais je m'adapte à mon point numéro 2 : je ne suis plus seul, puisqu'une copine de Saint-Omer, Mathilde, m'a rejoint. Je l'attends d'ailleurs à l'aéroport, juste avant la douane, que nous allons franchir ensemble. Bienvenue dans mon pays 50 ! (outch). Pour rejoindre l'auberge, nous prenons un taxi tuk tuk. Le chauffeur conduit 5 minutes, puis s'arrête pour aller acheter des clopes. Tranquille ! Il est prévoyant, car les bouchons sont très importants dans Colombo, la capitale économique du pays (car la capitale officielle est Sri Jayawardenapura.... dis donc, ils ne se foutraient pas un peu de notre gueule les Sri Lankais !?). 1h30 plus tard, nous arrivons après une recherche de notre auberge longtemps infructueuse. Celle-ci est bas de gamme, et Mister ronflement 2017 (que je pensais pourtant déjà connaître) est dans notre chambre. Début idéal, Mathilde est direct dans le bain ! L'excellent petit-dej rattrape un peu l'ensemble, mais il est suivi par une double mauvaise info gare-horaire. Colombo, nous sommes heureux de nous échapper !

Sri Lanka, Colombo au pays de Kandy

Direction (le pays de) Kandy ! Le trajet est formidable, comme tous mes trajets en train sur ce continent : après quelques paysages de plaines, nous grimpons à flanc de colline, avec la vue sur les vallées. Rizières, palmiers, petits étangs et bananeraies se succèdent. Ma compère se régale et c'est sympa pour moi d'avoir un regard neuf sur les choses, quelqu'un qui s'extasie du paysage tropical, celui-la même qui est un peu devenu ma routine depuis 1 mois, et auquel je ne prête déjà plus l'attention qu'il mérite. Il en va de même avec la circulation parfois chaotique ou les couleurs des magasins dans la rue : elle est tout sourire quand je regarde à peine !

Sri Lanka, Colombo au pays de Kandy
Sri Lanka, Colombo au pays de Kandy
Sri Lanka, Colombo au pays de Kandy
Sri Lanka, Colombo au pays de Kandy

Arrivés a Kandy, nous escaladons une colline pour trouver notre auberge, bénéficiant d'une vue pas trop dégueulasse, merci le routard. 

Sri Lanka, Colombo au pays de Kandy

Pas trop le temps de se poser, on s'attaque à un bouddha géant avant d'aller visiter le lac, où un varan nous salue (ainsi qu'un vendeur d'héroïne !). Nous hésitons pour un spectacle de danse, et nous reculons finalement vu l'audience : une centaine de blancs et trois Sri Lankais, sans doute perdus. La ville est en effet très touristique (avec le recul, c'est l'une des plus touristiques du Sri Lanka), et ça me fait un peu drôle après l'Inde. 

Sri Lanka, Colombo au pays de Kandy
Sri Lanka, Colombo au pays de Kandy
Sri Lanka, Colombo au pays de Kandy

Après une petite balade dans le bazar de la ville, où temple hindou, église et mosquée se côtoient, nous terminons Kandy avec son temple de la dent, haut lieu de pélerinage bouddhiste (il y aurait une dent de Bouddha, mais c'est plus vraisemblablement une dent d'animal !!). L'ensemble est classé au patrimoine mondial de l'Unesco (et a subi deux attentats !). Mais ça fait malheureusement un peu Disneyland, la faute à un public extrêmement nombreux (c'est le jeu, nous en faisons partie !). 

Sri Lanka, Colombo au pays de Kandy
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