26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 09:43

Imprimer (90)Imprimer (67)Imprimer (92)Imprimer (9)
Imprimer (89)Imprimer (81)Imprimer (75)Imprimer (48)Imprimer (32)Imprimer (31)Imprimer (25)Imprimer (23)Imprimer (12)Imprimer (58)100 photos proposées, 79 photos ayant reçu au moins un vote (!). Un plébiscite pour une photo de la grande muraille, mais les votes étaient divisés parfaitement entre les deux photos (!). Encadrées, elles sont à découvrir dans... ma chambre ! (mais je n'invite pas tout le monde en même temps !) Merci pour votre participation.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 04:42

Actuellement en pleine restructuration dans la décoration de ma chambre, j’entre dans la phase la plus difficile pour moi, la choix des photos. Après le voyage que j’ai fait, j’avoue avoir quelques photos sympas. Non, jolies, ne faisons pas le faux-modeste. Et sur les 16 000 disponibles (sic !), il me faut faire un choix ! Je dois en retenir 10, peut-être un peu plus si la place le permet.

Cette opération est un déchirement de chaque instant. J’en suis arrivé à en sélectionner 100, après beaucoup d’efforts. Lesquelles sont les plus jolies, représentent le mieux ce voyage, offrent la meilleure variété… ?? Cruel dilemme !

 

J’en appelle donc à vous, fidèles lecteurs ! Vous, qui avez du goût (eh oui, vous êtes sur mon blog tout de même ^^). Vous qui n’avez qu’à faire un choix, les 10 plus belles photos selon vos goûts et vos envies. Elles sont numérotées de 1 à 100, et elles sont disponibles ici !

Prière de me laisser une petite liste de 10 numéros dans un commentaire. Et pas d’inquiétude, je ne les jouerai pas au loto !


Merci d’avance !

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 08:59

Ca y est, j’y suis. Pas dans le bon avion mais qu’importe. La décision a été prise rapidement, peut-être trop. L’Australie ne me verra pas, l’inverse un peu plus encore. Kuala Lumpur-Bruxelles, la fin du voyage.

La fatigue du voyage est difficile à décrire, tant elle arrive soudainement. Physique, mentale. Une chape de plomb sur les deux épaules, des courbatures dans les jambes, la fatigue de l’esprit… Ne suis-je donc pas un grand voyageur ? L’ai-je été ?

 

De multiples raisons m’ont poussé à revenir, à stopper, à déserter. J’étais fatigué, pas de doute là-dessus. J’étais blasé surtout. Une île déserte, une mer bleue azur, le désert australien ou l’opéra de Sydney ne me faisaient plus vibrer. On m’aurait proposé l’île de Pâques, le grand Canyon ou le Taj Mahal que j’aurais décliné. La lune, à la rigueur. Car il me faudra du temps pour réapprécier à sa juste valeur un paysage de la Terre.

Pendant plus de 7 mois j’ai eu la chance d’en voir plus que beaucoup dans une vie. J’ai reçu des merveilles de la nature plein la tête. Des églises orthodoxes aux steppes mongoles, de la grande muraille aux premières pentes de l’Himalaya, la planète Pandora et les lacs multicolores, les pandas ou les éléphants, Angkor ou les Laotiens, et toutes les vues sous-marines. Et je n’ai pas eu le temps de tout digérer. J’ai mangé 7 mois d’extraordinaire et tout d’un coup, cette fantastique nourriture de l’esprit m’est apparue ordinaire. Plus le même goût.

Alors s’arrêter avant l’Australie c’est éviter de se rendre malade. J’ai déjà eu le droit à des plats de grandes saveurs et à de nombreux desserts, à quoi bon se forcer ? Le risque serait d’y aller et de regretter, de ne pas apprécier à leur juste valeur les paysages de l’île-continent.

 

Bien sûr il y a d’autres raisons. Plus professionnelles. En passant le quart de siècle je me suis rappelé mes envies de thèse, d’un doctorat, d’une carrière. Carriériste ? Et si, finalement, je le découvrais ?

Non, revenons à ce qui ne me fit pas douter. Ce qui m’assura chaque jour de la justesse de ma décision. Elle.

 

J’avais donc deux choix. L’Australie, avec un boulot minable, seul, avec tout à recommencer.  Seul ? Merde. Plus de 6 mois avec ce petit bout de femme et voilà qu’elle m’abandonne donc, me laissant seul face à mes doutes et craintes d’une vie sans saveur, sans but.

Durant cette nuit du 31 mars, tellement malade que le sommeil battit en retraite, je l’observais. Dieu qu’elle est belle ! Physiquement je vous le conçois. Mais si vous la connaissiez ! Le cœur sur la main, prête à aider la veuve et l’orphelin, à leur venir en aide alors qu’ils n’en demandent rien. Pleine de rêves, pleine de vie, elle respire le bonheur. Elle me le fit vivre à nouveau, pendant plusieurs mois. Voir le bonheur s’en aller ? Jamais ! Et puis je reste un romantique. Un vrai Barney Stinson qui, au fond, recherche prioritairement l’amour. Et si on me proposait simplement de l’eau fraîche pour le rencontrer je n’hésiterais pas une seconde. Je sais ce que c’est d’être aimé et d’aimer en retour. La plus belle des choses. Ma principale raison de vivre. Et je me fous que l'on me croie niais ou que l'on se moque de ces écrits car trop personnels ou romantiques. Et je me fous de l’Australie, de l’Amérique du Sud et du monde entier. Pour tous les paysages de la terre je n’échangerais pas une minute de ce bonheur si simple, rempli de sentiment profond, sincère. Rempli de sentiment d’amour.

Ce 1er avril, sans blaguer, j’achetai mon billet de retour. Un billet d’entrée vers le paradis. Car je n’ai rien dit, pour le plaisir de la surprise. Est-ce que j’ai regretté ? Jamais. J’ai compté les jours qui me rapprochaient de mon village, de ma famille, de mes amis. Car eux aussi m’ont manqué nom d’une pipe ! Et de les retrouver un à un fut mon Australie à moi.

 

Aujourd’hui, au moment d’écrire ces quelques lignes, je me rapproche à la vitesse d’un Boeing 737 de Munich. Sydney arrivera un jour. Mais pas maintenant. Je n’étais pas prêt. Je n’étais plus prêt. J’en avais fini.

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 13:45

 


 

Une pensée à ceux que je n'ai pas encore croisés ! (faute de temps !)

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 11:43

Ma vie a considérablement changé en une semaine. J’étais un voyageur occidental dans les pays asiatiques, une sorte d’attraction pour les locaux, un animal de zoo. Les regards se tournaient vers nous, les prix augmentaient quand nous apparaissions dans les magasins.

Et je suis redevenu un homme comme les autres. Surprise ! Les sourires habillent un peu moins les visages, les églises ont remplacé les mosquées ou temples, les terrasses de riz ont disparu.

En plus d’être seul, j’ai arrêté de voyager. Je suis dans la même ville depuis une bonne semaine, un peu comme à la maison. J’ai prévu de refaire une petite excursion en solo dans deux semaines mais l’esprit est différent.

 

Je regarde mon futur proche et mon futur lointain. J’essaie de me motiver pour avoir des objectifs. Je travaille à mes études. J’étudie mon futur emploi. Où vais-je ?

 

Comment est la vie ici ? Plus chère. 15€ le restaurant, ça change ! Forcément j’y vais moins souvent ! Dans ma nouvelle maison on cuisine bien, l’objectif de reprendre les kilos perdus en Asie semble être réalisable. J’ai même mangé une raclette !

La météo est très différente. Pour être clair, il pleut comme dans le Nord-Pas-de-Calais !

Et puis il y a les paysages. Les mêmes, plus ou moins, chaque jour. Et ça, ça change. Je peine à trouver des photos à poster tant les lieux peuvent vous paraître familiers. L’extraordinaireté a disparu. Bienvenue dans l’ordinaire.

 

Et oui, c’est ça mon Australie. Ca ne vous fait peut-être pas rêver. Moi non plus. Mais ça fait du bien de se poser. De réfléchir. De se retrouver.

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 10:53

C’est l’histoire d’un continent. Le plus haut, le plus étendu, le plus peuplé. Celui qui accueille en son sein plus de la moitié du monde, celui qui bénéficie d’un glorieux passé, celui dont on prévoit le grand avenir. L’Asie. Ou les Asies.

L’Asie a véritablement commencé pour moi sur les berges du lac Baïkal. Auparavant, de l’autre côté de l’Oural, et n’en déplaise à de Gaulle, Ekaterinbourg restait très européenne. Mais Irkoutsk fleurait bon l’Orient. Ses visages aux yeux tirés, cette peau teintée, et une culture très métissée.

 

L’Asie a commencé avec une exception. La Mongolie ne fut pas qu’un voyage dans l’espace, ce fut un voyage dans le temps. Le transsibérien se révéla être une magnifique DeLorean fumante, crachante, qui m’emmena directement au temps des steppes et des populations nomades. Les paysages furent étourdissants, les conditions de vie ahurissantes. Pas d’eau courante, et un feu au milieu de notre yourte à rallumer au cours de la nuit, tant la froideur de la steppe pénètre dans les cinq couches de vêtements.

Un voyage de rêve mais, je l’ai déjà écrit, une vie très difficile, diamétralement opposée à la nôtre. La culture nomade, les conditions de vie, les envies, les besoins, rien. Non, nous n’avons rien en commun, si ce n’est l’amour de ces paysages.

Mongolie (36)

Mon Asie restera marquée du sceau chinois. L’Empire du milieu, terre de croissance économique à deux chiffres et de « démocratie » où l’utilisation des guillemets est nécessaire. C’est le pays qui m’a le plus marqué, celui qui m’a le plus impressionné aussi. C’est celui que nous avons visité le plus longtemps, celui dont nous avons le plus découvert la culture. Un pays continent, des premières pentes de l’Himalaya à la grande muraille, du charme de Pékin aux terrasses de riz du Yunnan, de l’occidentalisme de Shanghai à l’orientalisme des campagnes. Des Chines. Tellement différentes. Mais une surprise de taille. Je n’en attendais rien, elle m’a tout donné.

Guilin (12) L’Asie du sud-est présente quelques similitudes avec le gros voisin du nord. Le Vietnam surtout. Le Cambodge et le Laos sont deux pays plus pauvres, et plus sympathiques. La vie au fil du Mékong, la tranquillité et la gentillesse des habitants. Et puis l’Asie des îles. La Thaïlande et la Malaisie, où beauté rime avec océanité.

Koh Lanta (6)

L’Asie ce fut la religion bouddhiste. Que j’ai trouvé étonnement compliquée, avec de nombreuses branches. Ce fut aussi le confucianisme, le taoïsme, l’islam et un peu de chrétienté. Raconter l’Asie sans évoquer la nourriture serait une erreur, tant les mets et leurs odeurs au coin des rues ont pour nous une signification particulière.

 

Je ne sais pas ce que vous en avez pensé, mais l’Asie m’aura surpris. J’en attendais beaucoup, vraiment. Mais j’ai eu plus que cela. Des surprises de taille, des histoires folles, des animaux un peu partout – entre mes jambes ou dans mon assiette – et des gens formidables. Une sécurité de voyage jamais connue, et des regards transperçants, touchants. Difficile de résumer en un article ce que j’ai écrit, ce que j’ai vécu ces sept derniers mois. Il faudrait lire cette centaine d’articles pour commencer à comprendre. Non. Ca ne suffirait pas. Il faut l’avoir vécu.

 

C’est l’histoire d’un continent. Le plus haut, le plus étendu, le plus peuplé. Et c’est maintenant mon histoire. Une histoire d’amour aussi. Asie, je crois que je suis tombé amoureux.

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 07:19

Pour finir avec l’Asie et ses habitudes, revenons sur un point que je n’ai que rarement abordé mais qui me semble important. L’environnement. Et surtout l’attitude des Asiatiques vis-à-vis de celui-ci. Car à mesure que je découvrais des paysages et lieux magnifiques, je pensais à leur sauvegarde, à leur maintien dans l’état.

 

Dire que les Asiatiques sont en avance dans le domaine de l’environnement serait un mensonge. Ce qui m’a le plus choqué, c’est bien sûr les villes chinoises. Pékin, Xi’ian, Shenzhen, Hong Kong. Quatre villes, quatre brouillards. De pollution. Alors que la météo annonce grand bleu, le ciel reste gris. Une énorme couche recouvre la ville. Hanoi, Saigon, Bangkok ou Kuala Lumpur m’ont également semblé assez brumeux un jour sur l’autre, et sans raison apparente.Pékin (9)

 

L’Asie regroupe 60% de la population mondiale. Le futur de la planète, sa propension à rester habitable et respirable, c’est ici que cela se joue. Un Européen aura beau fermer son robinet au moment de se brosser les dents, ça n’aidera pas si les Asiatiques consomment autant que les Américains.

Pour le moment, la Chine est le premier émetteur de CO2 (avec 23% du total global en 2008). Les Etats-Unis sont à 18%, l’Union Européenne à 14%. Mais, par habitant, la Chine est… 79ème (avec 4,9 tonnes par an, loin des 19 tonnes américaines, encore plus des 55 tonnes par habitant du Qatar).

 

On le dit souvent, si les Chinois se mettent à consommer comme les Occidentaux, il faudra une nouvelle planète (ou deux !). Les pouvoirs en place l’ont compris. Le 17ème congrès du Parti Communiste chinois a, pour la première fois, mis l’environnement dans ses sujets majeurs. Récemment, la rencontre entre Obama et Hu Jintao a mis au même niveau les débats sur l’énergie et sur l’environnement. Et, le mois dernier, le président chinois a évoqué le reboisement pour « une croissance verte ».

 

Attention, je ne veux pas faire passer le pouvoir chinois pour Europe Ecologie ; si les hautes sphères politiques semblent comprendre l’importance stratégique de l’environnement, cela reste pour le moment en-dessous des préoccupations économiques. Ouvrir une mine dans un pays sous-développé pour répondre à la demande en matière première des entreprises chinoises reste la priorité pour une Chine qui se développe. Mais la prise de conscience semble avoir lieu.

 

Seul souci, c’est le comportement de la population de base. Car la prise de conscience met souvent du temps à arriver de la sphère politique à la vie publique. Le temps d’une génération. Ou deux. Une question d’éducation en fait (comme souvent).

Combien de fois avons nous vu des gens jeter leurs papiers, leurs affaires, un peu de tout et beaucoup de n’importe quoi sur le sol, dans l’eau, dans la mer.Banlung (3)

Plusieurs fois nous avons vu des Occidentaux aller expliquer qu’ils ne fallait pas le faire, nous les premiers. Une fille jette un papier sur le site de « Pandora », alors que le poubelle se trouve à un mètre d’elle. Ma partenaire, Allemande (oui les Allemands et l’environnement ont une histoire qui se renforce), s’est jetée sur la personne en question pour lui signifier qu’il fallait mettre ce papier à la poubelle. La Chinoise, un peu penaude, s’est exécutée. Mais dans un pays où l’interventionnisme des puissances étrangères gêne dans les plus hautes sphères, difficile de ne pas passer pour des donneurs de leçons alors que nos pays polluent plus par habitant que la Chine.

Ce qui m’inquiète beaucoup également, c’est la qualité de l’eau. Le Mékong notamment, que nous avons remonté du Vietnam au nord du Laos. Un égout qui montre tout sur les rives de la mer de Chine. Et un fleuve plutôt propre au nord du Laos. Entre temps, les entreprises et les populations s’en servent, en abusent. 20 zones industrielles et 177 entreprises rien que dans le delta. Et, dans le même temps, les populations s’y baignent, utilisent l’eau grise pour laver les vêtements, la vaisselle, voire même pour cuisiner. Poubelle et eau de source, quelque chose ne va pas. Quelque chose ne fonctionnera pas sur le long terme.

 

Mais il reste de l’espoir. Le Vietnam vient de s’engager à augmenter sa couverture forestière de 40 à 45%. Les pays du sud-est se sont engagés à limiter les feux dont est friande la population (la culture en abattis-brûlis concerne encore énormément le Cambodge et le Laos, nous avons souvent traversé en voiture des zones complètes incendiées, ou en train de l’être).

 

Et puis il y a nous, Européens. Nous qui avons souillé la planète ces 80 dernières années, qui nous somment servis des matières premières à n’en plus finir. Et qui avons finalement compris l’importance centrale que doit avoir l’environnement et sa protection dans nos vies. Les énergies vertes, leur développement, voilà une des priorités de nos Etats. En espérant que cela permette aux Asiatiques de ne pas faire les mêmes erreurs que nous, d’éviter qu’ils arrivent à des émissions de CO2 comparables aux nôtres. C’est de la planète qu’il s’agit. De nos vies. Du futur de nos enfants.

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 04:10

Qu'est-ce qui fait la gloire du Viet-Nam, de la Thaïlande ou de la Malaisie ? Oui, leurs plages. Mais après ? La nourriture, sans conteste ! Et, depuis 6 mois, j'en ai mangé des choses dans ces pays ! Pas que des bonnes d'ailleurs. Des blocs de sang séché à Guilin, de la cervelle de cochon à Chengdu, des criquets au Laos... Oui, ils mangent des choses bizarres (surtout en Chine où les rumeurs de chien dans l'assiette ont été vérifiées par un de mes anciens compagnons de voyage).

Cheng (1)

Mais regardons le côté positif des choses et tentons de répondre à cette question culinaire de grande importance : quel pays possède la meilleure nourriture d'Asie ? Les prétendants sont : la Chine, le Vietnam, le Cambodge, le Laos, la Thaïlande et la Malaisie. Je laisse la Russie et la Mongolie de côté, pas assez asiatique pour le premier, pas assez bon pour le second. Les favoris (avant le voyage) étaient la Thaïlande et le Vietnam (de réputation).P1090299

 

Bilan

 

Tout d'abord il faut savoir que nous avons mangé local les 90% de notre temps. Pour l'avantage budgétaire, et pour l'aspect culturel. Notre technique est assez simple : plus il y a de locaux et plus la nourriture doit être satisfaisante. Plus il y a d'Occidentaux et plus les prix doivent être élevés.

En Chine, l'ensemble de la population mange au restaurant. C'est bien simple, la plupart des Chinois ne possèdent pas de cuisine. Les prix sont peu élevés et il y a 5 restaurants à chaque coin de rue. En Asie de l'Est, nous mangeons le plus souvent dans les stands de rues, attirés par l'odeur et les prix. Le cuistot est devant nous, ou à côté, et on peut bien souvent regarder comment il prépare notre plat (et être prêt à dégainer notre traditionnel "pas trop épicé s'il vous plaît !").

P1160201La cuisine de base en Asie : la soupe de nuddles (ci-dessus) et le riz cantonais (fried rice). Peut-être 50% de ma nourriture depuis le début du voyage. Avec une préférence pour le second plat, plus lourd dans l'estomac et sans grande surprise (une sorte de plat du pied-sécurité)

Attention : les épices sont la composante de base dans beaucoup de plats. Je ne suis pas un grand fan, et j'ai encore en mémoire le hot pot du Sichuan qui m'a détruit littéralement les lèvres (qui tremblaient toutes seules tellement le plat était épicé).

 

Pays par pays

 

La Chine m'a surpris. J'avais très peur de ce pays et pourtant mon estomac a grandement apprécié. Je me suis même surpris à aimer manger la soupe de nuddles au petit-dejeuner. Le grand moment de la Chine fut les pâtes aux Snickers, invention originale et très satisfaisante pour mon palais (ça ne plairait pas à tout le monde).

Yuangyuan (1)

Le Vietnam m'a laissé sur ma faim. Le Pho, soupe de nuddles, n'a pas grand chose à envier à son rival chinois, mais on reste dans le plat de base. Le curry fut une grande satisfaction un peu partout. Pas trop épicé, mais assez relevé. Accompagnant souvent un poulet. Un plat du dimanche fort agréable. Et puis le mariage auquel nous avons assisté, et où nous avons mangé un peu de tout (et un peu n'importe quoi aussi)

P1060847

Le Cambodge et le Laos offrent très souvent des mélanges de nourritures chinoises et indiennes, les deux pays étant au confluent des influences de ces deux grands empires. Le boeuf luk-lak, surmonté d'un oeuf, fut ma grande passion à Kampot. Le Khao Tom et le Khao Lam furent des desserts pris au Laos (riz gluant à la banane et au lait de coco).

 

La Thaïlande fut LA grande déception. J'en attendais beaucoup, j'en ai eu très peu. Les épices et piments dévorent le palais et laissent peu de place aux autres saveurs. Les différents currys, la Som tam (salade de papaye pimentée) ou les différentes soupes (kaeng chut avec des crevettes, tom ka khai avec du poulet épicé au lait de coco)  ne nous ont pas emportés au septième ciel.

 

Enfin la cuisine malaisienne. Et là c'est génial. C'est ce à quoi je goûte en ce moment et c'est un grand et vrai plaisir culinaire. Mon coup de coeur. Un triomphe pour le satay (brochette de poulet ou de boeuf, assez relevée). Le nasi lemak (riz au lait de coco pimenté) est parfait pour le petit-déjeuner. Le cendol est assez bizarre et gluant, mais c'est la grande spécialité des desserts. Clap clap.

Bon, les goûts et les couleurs vous savez... Mon plat asiatique préféré est, après déliberation du jury (à savoir moi) : le sushi !!
Oui, finalement je n'ai pas évolué de ce côté là, car je n'ai pas trouvé mieux. J'adore le satay mais les sushis, croisés à 3 reprises au cours du voyage, ont ce petit quelque chose en plus dont je raffole. Une pensée pour les sushis en boîte que j'ai achetés sans grand espoir en Chine (1 euro) et qui furent l'un des grands moments chinois.

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 05:39

Alea Jacta Est, le sort en est jeté, je survolerai l’Indonésie pour me rendre directement en Australie depuis Kuala Lumpur, capitale malaisienne. Ce sera le 19 avril, le jour même où ma partenaire m’abandonnera lâchement pour rejoindre les siens et ses études en Allemagne.

 

L’Australie, une petite île continent.

Par où débuter, question primordiale. Surtout quand on sait que les plus grandes villes sont sur les côtes, et pas sur la côte Nord (Darwin compte 70 000 âmes), ni sur la côte Sud. Reste la côte Est ou la côte Ouest. L’idée d’après l’Australie (c’est-à-dire dans un temps très lointain) est de faire la Nouvelle-Zélande avant de traverser le Pacifique. La logique m’emmène donc à l’Ouest afin de pouvoir traverser le pays (suivant le littoral nord) et de rejoindre l’Est. Vous me suivez ?

australie-carte-australia-map-itineraire.jpg

Bon, avec une carte c’est plus facile. J’atterris à Perth, 1,2 million d’habitants. Pourquoi Perth plutôt qu’une autre grande ville de l’Ouest ? Parce qu’il n’y en a pas (le maximum tourne autour de 60-70 000 habitants). Economiquement parlant surtout, Perth est le moins cher pour mon avion. Et ce sera une bonne base pour démarrer la côte Ouest.

 

Que faire en Australie ? Travailler pardi ! Et voyager toujours. Le visa vacances-travail est là pour ça (il est presque bouclé). Le taux de chômage est minime sur la côte Ouest (Perth affichait 1,2% de chômage en 2008. Depuis la crise est passée par là mais on reste bien en-dessous de notre cher Pas-de-Calais). J’ai deux avantages : mon anglais est plutôt pas mal et j’arrive hors-saison. Les travailleurs débarquent plutôt à l’automne (européen), c’est-à-dire le printemps local, afin de se faire embaucher pour les récoltes. Je vais arriver à l’automne local (printemps européen). L’idée est de travailler dans tout, sauf les récoltes. Bon s’il n’y a pas de choix je devrai le faire, mais mon dos et l’ensemble de mon corps me supplient de faire autre chose. On verra sur place.

 

Bref, l’Australie c’est déjà demain. Je m’attèle au Couchsurfing assez vite afin de ne pas laisser mon livret A dans les auberges de jeunesse, et je me renseigne un peu pour les banques, assurances, pôle emploi local and Cie… (J’ai trouvé un bon site qui s’appelle « enroutepourlaustralie.com »). Le kangourou se prépare.

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 06:34

Cela fait plusieurs semaines que j’image la scène : une petite fille aux cheveux dorés traversant le terminal d’un aéroport quelconque. Elle se retournera, jettera un dernier regard sur ma modeste personne et s’engouffrera vers un avenir incertain, me laissant là, à regarder filer mon passé, et le temps qui passe par la même occasion.

 

Le billet d’avion a donc été acheté, depuis Kuala Lumpur jusque Munich, capitale bavaroise, où d’autres péripéties aussi importantes que ce voyage l’attendent (les études). Nous le savions depuis le départ, cette histoire a une date de péremption. Ce sera le 19 avril. Et cette sensation de voir s’approcher petit à petit la date du départ, la date de la fin de l’histoire, est quelque chose que je ne souhaite à personne.

 

Cependant rien ne sert de se laisser abattre. Il faut regarder devant soi, prendre des initiatives, et préparer la suite du périple. La grosse nouvelle est la quasi-certitude de la disparition de l’Indonésie. J’ai beau savoir que c’est un pays merveilleux, une nouvelle culture, une nouvelle population, des nouveaux paysages… je suis fatigué. Et ma motivation a découvrir un nouveau pays d’Asie a clairement diminué. Non pas que j’aie l’impression d’avoir fait le tour (chaque pays est différent), mais certaines choses me fatiguent.

Négocier les prix, se battre pour 10 centimes de plus ou de moins, se faire arnaquer parce que blanc, donc riche. Manger du riz deux fois par jour, parce que d’autres tentations s’avèrent fatales pour l’estomac. Ne rien comprendre des discussions locales. Penser que le cafard fait partie de l’habitat naturel de l’homme.

Oui, une certaine fatigue s’est donc installée. Et devant moi il y a un autre challenge, totalement différent : l’Australie, et le visa vacances-travail. La motivation pour le travail s’est déclarée il y a quelques semaines, et ne cesse d’augmenter jour après jour. Retrouver un pays occidental, avec ses normes, ses valeurs, sa culture, sa nourriture… ce sera sans aucun doute un petit bonheur. Il se peut qu’après 3 semaines de cette vie bien rangée je regrette déjà les contrées traversées, les visages rencontrés. Si c’est le cas, je me souviendrai que l’Amérique du Sud reste bien placée au rang de mes projets, sur le court ou sur le long terme.

 

Surtout, je n’imagine pas visiter l’Indonésie en solo, après plus de six mois de vie de couple. Il me faut une rupture, afin de bénéficier d’une rupture tranquille. J’ignore si cela va fonctionner ou si c’est la bonne idée. Mais un changement radical de vie pourrait s’avérer bénéfique. Surtout qu’un visiteur ou deux sont attendus au pays des kangourous.

Quant à Elle, j’y reviendrai, dans quelques jours.

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