27 juillet 2022 3 27 /07 /juillet /2022 07:36

La côte méditerranéenne est quelque peu différente de la côte égéenne : plus nature, moins bétonnée. Plus chaude aussi ; nous atteignons régulièrement les 40°C. Ce n'est pas une surprise, et les litres d'eau défilent (ainsi que les bouteilles en plastique...). Pour nous rafraîchir, il y a également la solution de la plage. Oludéniz serait l'une des plus belles du pays, allez, allons-y !

Une heure plus tard, les bouchons ont eu raison de ma motivation. Le lieu est gavé de monde comme disent les Bordelais, et si la baie est peut-être belle hors-saison, c'est un endroit à éviter en ce moment !

Pas grave, Faralya nous accueille quelques kilomètres plus loin et nous offre un des plus beaux couchers de soleil du voyage.

Une semaine turque : flammes, tremblements de terre et Cappadoce
Une semaine turque : flammes, tremblements de terre et Cappadoce

Nous découvrons aussi la baie de Kekova et la plage d'Adrasan. La Turquie bénéfice d'un immense littoral, elle regorge de plages, de baies, de lieux cachés à côté de la mer. Une chance pour nous.

Une semaine turque : flammes, tremblements de terre et Cappadoce
Une semaine turque : flammes, tremblements de terre et Cappadoce

La côte sud est également assez riche en patrimoine grec antique : Tlos et ses maisons troglodytes, Lethoon, Xanthos... Mais le must est Arycanda. Un endroit paumé, déserté, et magnifique : au milieu des montagnes (omniprésentes dans le pays), une ancienne cité lycienne abandonnée au IXème siècle. Depuis, la nature a repris ses droits et un arbre pousse au milieu du théâtre. Seuls, nous en profitons pour jouer la comédie.

Une semaine turque : flammes, tremblements de terre et Cappadoce
Une semaine turque : flammes, tremblements de terre et Cappadoce
Une semaine turque : flammes, tremblements de terre et Cappadoce

Quelques kilomètres plus loin, un endroit fascinant, Chimaera. Vous connaissez peut-être la Chimère, ce dragon mythique enfermé par le fils de Poséidon. Cette histoire aurait pour origine ce site étonnant, où les flammes surgissent constamment du sol. La raison serait un surplus de méthane dont les émanations offrent un haut lieu de barbecue pour la population !

Une semaine turque : flammes, tremblements de terre et Cappadoce
Une semaine turque : flammes, tremblements de terre et Cappadoce

Après Bodrum, nous découvrons la seconde grande ville touristique, Antalya. Centre-ville charmant, même si un meeting d'Erdogan nous oblige à marcher quelques kilomètres avec nos sacs sur le dos. Nous continuons rapidement notre route, enchaînant les théâtres antiques, comme à Pergé, et, le plus beau que nous ayons vu, à Aspendos.

Une semaine turque : flammes, tremblements de terre et Cappadoce
Une semaine turque : flammes, tremblements de terre et Cappadoce

Alanya est notre dernière ville de la côte méditerranéenne. Un endroit ultra-touristique où nous ne devions avoir que peu de souvenirs. Sauf qu'avant minuit, le sol en a décidé autrement. L'hôtel est calme, les enfants dorment, je compte faire de même. Tout d'un coup, le lit bouge. Étrange sensation, l'impression que l'ensemble de l'immeuble fait de même. Ce n'est pas une impression. Elle a ressentit la même chose. Cela dure 5 secondes. Assez pour comprendre. Tremblement de terre.

La Turquie connaît régulièrement des séismes. Une dizaine ont été ressentis depuis le début de l'année. Rien de très grave, les gens n'en parlent même pas le lendemain matin. Il faut dire que 4 sur l'échelle de Richter, c'est très peu ici. Pour nous, c'est différent, c'était notre premier ! Car dans le Nord, nous en ressentirons un deuxième, à 4,1, du côté de Safranbolu. Un peu plus long, et tout aussi étrange.

 

Nous quittons la côte, prêts à traverser le pays du sud au nord. J'imaginais des zones assez désertiques, des steppes arides, je découvre un pays alternant zones montagneuse et agricole. L'objectif est la Cappadoce, zone qui me fait rêver depuis de nombreuses années. A quelques kilomètres, nous en profitons pour voir un caravansérail, celui de Sultanhani, construit au XIIIème siècle par les Seldjoukides. Ici transitait le commerce entre l'Europe et l'Asie, cette fameuse route de la Soie où les chameaux et dromadaires permettaient les aller-retours. Les caravansérails sont construits à une trentaine de kilomètres les uns des autres, soit la durée d'un voyage d'une journée effectuée à cette époque. De notre côté, c'est 500 bornes de plus au compteur pour découvrir Uchisar, Göreme (à fuir) et Cavusin.

Une semaine turque : flammes, tremblements de terre et Cappadoce
Une semaine turque : flammes, tremblements de terre et Cappadoce

Cette Cappadoce n'est pas facile à décrire, les photos parlant déjà d'elles-mêmes. Nous sommes sur un plateau à plus de 1 000 mètres d'altitude. L'endroit est très touristique, mais il suffit souvent de marcher quelques dizaines de mètres pour être tranquille tant l'étendue du lieu est immense. Partout où nous regardons s'offrent à nous des cônes, ces fameuses cheminées de fée, laissées là par des vieilles éruptions et le travail du temps (et surtout l'érosion). La luminosité y est parfois aveuglante. Le lieu est aussi connu pour être un des hauts lieux du christianisme, dès les premiers siècles (présence de Saint Paul sur place?), tandis que les peintures des IX et Xème siècles restent fascinantes. Un petit air de Météores, dans un autre style.

Une semaine turque : flammes, tremblements de terre et Cappadoce
Une semaine turque : flammes, tremblements de terre et Cappadoce
Une semaine turque : flammes, tremblements de terre et Cappadoce

Un petit peu plus de deux semaines se sont écoulées, il en reste une. Direction la mer Noire puis Byzance Constantinople Istanbul.

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