20 juin 2018 3 20 /06 /juin /2018 22:16

C'est ma première semaine. Je me balade sur le marché... et je ne reconnais pas grand chose ! C'est là aussi un des grands changements de ce déménagement en Amérique du Sud : la bouffe n'est plus tout à fait la même ! Ainsi, en une photo !

Nourriture de Guyane

Qu'est-ce diable que tout cela ?! Sur la droite, c'est plutôt facile, même si la couleur amène le doute : ce sont des bananes rouges, également appelées bacoves rouges. Certains ici les préfèrent aux bananes ordinaires, j'avoue que je n'ai pas trouvé un grand changement dans le goût.

Au centre, une pomme-cannelle. Le nom est trompeur, car ça ne ressemble pas vraiment à une pomme, et ça n'a pas le goût de la pomme, ni le goût de la cannelle ! C'est un fruit très très (très) sucré, avec des pépins.

En bas, mon fruit préféré ici : la ramboutan ! C'était la grosse saison jusque avril, ça a un peu disparu depuis, à mon grand regret. Il faut enlever cette grosse peau rouge, et à l'intérieur vous avez quelque chose qui ressemble au litchi. Sauf que c'est 100 fois meilleur que le litchi ! Sucré, frais, riche en eau... à ne pas manquer quand vous venez me voir !

 

Le jus de droite est un jus de maracuja, fruit un peu plus connu et que je ne vous explique pas. Malheureusement, les Guyanais ont tendance a rajouté 100 grammes de sucre pour 20 cl de jus, et même si j'aime le sucre.... Le jus de gauche est un jus de papaye. Pas mal de monde ici mange de la papaye verte en salade, j'avoue que je la préfère à maturité.

Mon jardin, lui, est un champ d'ananas ! Je me balade avec une machette, je coupe, je découpe et c'est parti pour le dessert ! Le goût est différent de la métropole, plus sucré, moins piquant.

Nourriture de Guyane

Parmi les autres fruits locaux, le Pitaya (le fruit du dragon), magnifique à l'extérieur et à l'intérieur, la pomme rosa, la prune ce cithère (beaucoup de jus sont faits ici, j'avoue que je ne suis pas fan), l'abricot-pays, le chadec (une sorte de pamplemousse) etc... Mon fruit le plus consommé étant... la banane, notamment les petites, plus savoureuse qu'en métropole. Il y a également des bananes pesées (également appelées bananes vertes), que l'on mange salées (et qui sont savoureuses).

Nourriture de Guyane

Après les fruits, voici les légumes un peu originaux (je ne vous fait pas 10 lignes sur les concombres ou les aubergines !). Le gombo notamment, assez gluant [mais appétissant] quand on le découpe et à la bouche, auquel je me suis attaché sans trop savoir pourquoi (le goût est sympa mais sans plus). Le giraumon par contre, une sorte de potiron, est fameux !

Nourriture de Guyane

Côté féculent, j'avoue être resté fidèle à mes pâtes, malgré la présence importante du kwak et du manioc, nourriture de base pour une grande partie de la population. Le kwak ressemble d'aspect à de la semoule, sauf qu'il est plus dur en bouche (photo plus bas). Le manioc n'est pas facile à cuisinier (et vaut mieux bien le faire, car il y a un risque d'empoisonnement !). Il y a aussi les patates douces, de couleur orange, plus sucrées, qui se font assez bien en gratin notamment.

Côté viande, il y a les grands classiques (poulet, bœuf, chèvre, porc...), avec quelques spécificités de cuisson : ainsi le poulet boucané (fumé au barbecue), cuit avec des épices, vaut le détour (j'ai notamment un petit restaurant haïtien pas très loin de la maison qui est la meilleure adresse de la ville). La région est également spécialisée dans le buffle ! (y'a un gros producteur à Mana)

Il y a aussi la viande de bois. La chasse est très importante pour une partie des locaux, notamment sur le fleuve. Elle est tellement culturelle qu'il n'y a pas de permis de chasse en Guyane : je peux débarquer demain dans une armurerie et acheter mon fusil. Les Amérindiens et les Bushinengués semblent être les grands chasseurs, avec quelques métropolitains pratiquant l'activité plutôt pour la détente. C'est de la viande de bois car les animaux sont dans la forêt (avec 90% de forêt en Guyane, c'est pas vraiment une surprise!) : au menu cochon-bois, agouti, tatou (oui, c'est un animal très chelou !), pac, cabiaï....

Nourriture de Guyane

Le poisson est très important à Saint-Laurent du Maroni, ville fluviale. Le marché au poisson est l'occasion pour beaucoup d'aller chercher les belles pièces. L'acoupa, l'aïmara, le jamais-goûté (d'après la rumeur il est appelé ainsi car les Européens arrivant ici n'avaient... jamais goûté ce poisson !). Ces poissons peuvent être mangés boucanés (fumés donc), et c'est ma cuisson préférée.

 

Enfin, je termine avec les... palmiers. Car il n'y a pas que les noix de coco que l'on peut manger ! Ainsi le parépou et le wassai. Le parépou ressemble un peu à la châtaigne. Le wassai (également appelé açai au Brésil) ne ressemble à rien que je connaisse : ce sont des petites boules noires donnant un jus violet, au goût.... particulier (bref, je n'aime pas!). Le wassai est très à la mode.

Wassai-kwak !
Wassai-kwak !

Wassai-kwak !

Cette petite présentation est loin d'être complète, je n'évoque que la nourriture avec laquelle je me suis retrouvé en contact cette année (il y a par exemple pas mal de pâtisseries créoles que je ne connais pas, aussi les mollusques, crabes et autres fruits de mer...). J'ai eu un peu de mal à m'adapter à la nourriture locale au départ. Ainsi, je me suis retrouvé à manger de la malbouffe (des gros burgers etc.) alors que j'avais exclu la viande de mon alimentation en métropole. Depuis plusieurs mois les choses se sont améliorées, même si j'avoue que les champignons frais, les courgettes ou les fraises me manquent un peu (8€ les 500 grammes de champignons frais, 9,50€ la barquette de fraises.... oui, tout arrive de métropole). Surtout, on a redécouvert un appareil à raclette.... Miam !

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 10:19

Miam Miam Miam. C'était l'idée que j'avais avant mon départ, enchanté que j'avais été par ma première expérience de nourriture éthiopienne à Kigali. Et je ne suis pas déçu, au contraire ! Je peux même affirmer que c'est le pays africain où j'ai le mieux mangé. Non pas que mon expérience soit si importante, mais entre le fameux « y'a pas » burundais (« je vais vous prendre ça sur la carte »... « y'a pas ».... « et ça ? ».... « y'a pas »... « bon bah brochette, comme hier ! ») ou le haricot-riz kényan (et ce chaque jour!) la concurrence n'était de toute façon pas extraordinaire !

La nourriture éthiopienne

La nourriture éthiopienne se résume à un plat : l'injera (à droite). L'injera est une galette à base de teff. Qu'est-ce que le teff ? Bonne question ! Le teff est en fait une herbe originaire d’Éthiopie (de la famille des Poacées), cultivée comme céréale. A noter qu'elle ne contient pas de gluten !

Toujours est-il que cet injera est la base de la nourriture éthiopienne. Au sens figuré comme au sens propre, puisque l'on met l'injera dans une grande assiette, et que l'on rajoute par-dessus le reste de la nourriture. L'injera est donc la base, mais c'est aussi la fourchette et le couteau ! Oui, l'injera sert à la fois de couverts et de récipients ! L'idée est de prendre un morceau d'injera avec votre main droite (car manger de la main gauche est malpoli, ce qui est super-méga pratique pour moi et ma main droite un peu handicapée), et d'attraper un peu de nourriture avec ce morceau. Et puis vous approchez le tout de votre bouche... (enfin bref, je ne vous apprendrai pas dans cette article comment manger!).

La nourriture éthiopienne

L'accompagnement le plus consommé (et le moins cher) est le chiro. Le chiro, c'est cette sauce rouge que vous voyez au centre de la photo. Elle est composée d'ail, de tomates, d'oignons, d'ail, d'épices, d'ail (quoi je l'ai déjà dit?). Bref, mieux vaut aimer un mélange détonnant !

La nourriture éthiopienne

Ici, c'est l'injera bejainet. Là, on est dans le top niveau. Vous avez des lentilles, du riz, des légumes, d'autres sauces (en plus du chiro), des piments. Parfois des pâtes, des patates. Mon préféré. Vous avez aussi des injera avec de la viande (doro = poulet, siga = viande). Mais j'admets que pour le végétarien que j'essaie d'être, l’Éthiopie est le pays parfait ! Ce qui n'empêche pas de voir des découpes de viande par dizaines, même en bas de chez moi, accrochées à un poteau !

La nourriture éthiopienne

Les boucheries valent le coup d’œil, puisque faute d'équipement réfrigéré, la viande est entreposée à l'air libre. Quand il fait très chaud comme ici chaque jour, ça donne une odeur sympa. Surtout, c'est le spectacle du boucher avec son fouet qui chasse les mouches qui vous convainc une dernière fois qu'être végétarien c'est cool !

La nourriture éthiopienne

L’Éthiopie c'est aussi le pays du bunna. C'est à dire le café. Je pense que vous ne pouvez pas dire avoir vu un peuple aimant le café si vous n'êtes jamais allés en Éthiopie. Bon, à la base on pense que la plante du café est née dans les hauts plateaux éthiopiens. Tous les buveurs de café que j'ai rencontrés ici confirment qu'il est délicieux. C'est toute une cérémonie, puisque le café est préparé dans une jebena, une cafetière locale. Elle chauffe devant vous et l'or noir (l'autre!) coule abondamment. Ils sont tellement dingues de café qu'il existe même un préservatif au goût café (pas testé cependant!) !

La nourriture éthiopienne
La nourriture éthiopienne
La nourriture éthiopienne

Je vous parle du café, mais je dois aussi mentionner le thé, le meilleur que j'aie bu dans ma vie (?). Ils font ce thé à la cannelle (et j'adoooore la cannelle) méga-sucré que je bois chaque jour. Et puis les jus de fruits frais.... ici un mélange papaye-mango-ananas. Coût 80 centimes. Il faudrait être fou pour s'en priver !

La nourriture éthiopienne
La nourriture éthiopienne

Enfin, il y a les épices. C'est un régal pour les papilles, mais aussi pour le nez. Et je pense que pour les yeux, ça rend pas mal non plus !

La nourriture éthiopienne
La nourriture éthiopienne
La nourriture éthiopienne

Convaincu

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 17:48

Parler d'un bilan après deux mois, c'est peut-être exagéré. Parler de végétarien, c'est peut-être exagéré. Mais je prends tout de même la plume, car il y a beaucoup de choses à dire. Je rappelle ma résolution du 1er janvier : manger de la viande une fois par semaine. Je suis en Allemagne, pays des végétariens et du mouvement vert par excellence. Après pas mal de discussions l'année dernière, j'ai décidé de tenter l'expérience, et cela malgré mon amour invétéré pour la viande de bœuf.

Tout d'abord, petit ajout : le poisson. Car quand je dis que je ne mange qu'une fois de la viande par semaine, c'est aussi avec le poisson. Je me voyais mal réduire ma portion de viande alors que je décimais chaque jour les fonds marins ! Pas très écologique tout çà !

Nous sommes aujourd'hui dans la neuvième semaine, et j'ai mangé depuis le 1er janvier 4 fois de la viande, et 4 fois du poisson. On peut m'applaudir. Pour la moitié des cas, ce fut plutôt involontairement :

¤ à l'extérieur : une fois du poisson et une fois de la viande chez des gens qui m'hébergeaient (je me voyais mal refuser).
¤ malgré-moi : deux fois de la viande, une fois parce que ma partenaire n'aimait pas sa côte de porc (et nous avons échangé nos plats, alors que j'étais parti sur une assiette végétarienne) et une fois parce que j'ai commandé une soupe de pommes de terre au restaurant, qui contenait des mini-morceaux de lard, sans être indiqué sur la carte ! (j'étais dégoûté d'avoir consommé un de mes crédits viande pour de minuscules bouts de lard alors que ça aurait pu être une bavette à l’échalote!)
L'autre moitié des cas fut volontairement, avec deux fois des sushis (j'adoooore les sushis!), une assiette de poisson au marché local et un burger maison.

Sans surprise, ces deux mois m'ont permis d'apprendre à cuisiner de nouvelles recettes. J'ai ainsi réalisé ma première soupe. Oui, je pars d'assez loin ! Mais c'est plus facile quand on connaît le secret d'une bonne soupe ! Et je l'ai découvert ! Le secret d'une bonne soupe, c'est... qu'il n'y a pas de secret ! Une soupe est un jeu d'enfant, et le goût est toujours bon. C'est un peu comme les pâtes, ça ne peut pas se rater une soupe ! C'est bon pour la santé, on en cuisine pour trois repas, avec un peu de pain, du fromage, du beurre. Et en ajoutant 5 tomates au lieu de 6 carottes, on transforme le goût. La trouvaille du début d'année.
Un autre plat testé assez régulièrement avec ma partenaire, c'est le gratin. Pareil, il ne faut pas avoir fait beaucoup d'étude pour réaliser un gratin. On précuit quelques pommes de terre, on y ajoute une assortiment de légumes (précuit ou non, c'est selon), on fout le tout dans le four avec un peu de crème et du fromage, le tour est joué. Pareil, c'est toujours bon.

Bon, au-delà des recettes, c'est toute une façon de cuisiner que j'ai revue. Avant, avec des pâtes et du jambon, je tenais quinze jours. Aujourd'hui, je peux faire de même, en remplaçant le jambon par quelques champignons et des poivrons !

Surtout, ces deux mois m'ont permis d'en savoir un peu plus sur la mode végétarienne. J'ai rencontré pendant mon périple allemand une végétalienne, puis une végétarienne. Forcément, nous avons discuté nourriture et mode de vie. Ça et quelques reportages supplémentaires (Food Inc, Le Monde selon Monsanto), et je pense que cette résolution de l'année va se transformer en résolution de vie.

Non, je ne te t'oblige pas à te convertir ! Non, tu ne dois pas plus manger de viande ! Mais fais comme moi, lis un peu sur le sujet. Regarde quelques documentaires/reportages. Et tu verras qu'être végétarien est loin d'être mauvais pour la santé, au contraire. Il suffit simplement d'une alimentation équilibrée. Et qu'on arrête de me parler des protéines (il y en a dans tous les céréales et légumineuses !) Et puis forcément, c'est bon pour la planète...

Manger, c'est voter trois fois par jour (c'est mon expression du moment). Bien sûr, on peut s'en foutre. Mais soyez le changement que vous voulez voir dans le monde (c'est aussi mon expression du moment, d'un végétarien convaincu !). Bio c'est mieux. Régional c'est mieux. Fruit et légume de saison, c'est mieux (ci-dessous, dans le Nord-Pas-de-Calais). Et ne dites pas que c'est plus cher, observez seulement le prix de la viande.
Calendrier-des-saisons-NPDC.jpg
Alors n'hésitez pas à m'inviter chez vous ! Je vous garantis que je réussirai à vous convaincre de vous intéresser au sujet. Voyez-vous, je démarrais de très loin. Mais trois ans sans Fast Food plus tard, une bonne année sans coca, et maintenant une fois de la viande/poisson chaque semaine, et je suis transformé. Pas physiquement, mais dans ma manière de voir l'alimentation, et le monde qui nous entoure. On veut tous laisser une belle planète à nos enfants. Et ça passe aussi par votre repas ce soir.

 

La suite au prochain bilan !

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 10:59

J'espère que vous n'avez pas faim avant de lire cet article, car cela risque fort d'empirer. Je vous emmène donc dans la nourriture locale, où les influences diverses ont apporté nombre de plats devenus nationaux.


Le midi, je suis un grand fan des buffets. Pour une somme assez modique (de 2 à 4 euros) vous pouvez remplir une assiette de ce que vous voulez. L'objectif étant de la remplir assez sans la faire déborder. 

Buffet

Sur la photo, vous pouvez voir derrière les spaghetti des haricots. C'est clairement le plat national rwandais. Vous pouvez en trouver partout. Personnellement je ne suis pas un grand fan. Mais les goûts et les couleurs...
 

Samoussa

Les samoussas. Là nous avons affaire à un plat que l'on retrouve dans plusieurs régions du monde. Originaire de la Perse, les samoussas ont conquis l'Inde mais également la Corne de l'Afrique. On en retrouve au Kenya et aussi au Rwanda. La recette est très facile : une pâte de blé qui enrobe une farce. Le plus typique ici c'est de la viande. Mais on en trouve aussi avec une farce de légumes. Un peu épicé, franchement bon et plutôt bourratif.

Banane plantainLes bananes plantains. Ce n'est pas exactement la même banane que l'on consomme en Europe, celle-ci étant plus riche en amidon et utilisée comme légume. On cuit la banane verte avec la peau (bouillie, grillée, frite) puis on enlève la peau et on mélange la banane à une sauce. Un de mes plats favoris ici. Très commun à l'Afrique subsaharienne.

Sombé

Le Sombé. Cette fois-ci nous avons affaire à un plat congolais. Ok, je l'avoue, ça ne semble pas très appétissant (quelle bouse de vache ?). Mais au goût ça reste correct. La recette : du bœuf cuit dans des feuilles de manioc. On mange cela avec du riz.

Racine de manioc

Les racines de manioc. Les fameuses, connues un peu partout en Afrique subsaharienne. Attention, il faut d'abord bouillir les racines ou vous serez empoisonnés ! Oui, dans les racines de manioc il y a du cyanure. Bon j'ai goûté, et c'est franchement sec. Pas mon plat favori.

 

Voilà pour le petit point culinaire. J'oublie les brochettes (de mouton notamment), les différents riz épicés, les avocats... mais c'est ce que j'ai trouvé de plus local pour le moment. Et bon appétit bien sûr !
Buffet 2 

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 07:09

Dis moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es. Et j'ai comme l'impression que je suis quelqu'un de différent depuis mon arrivée en Allemagne. Et pour cause, ma nourriture varie totalement par rapport au Nord de la France. Bien sûr cela se fait sous l'influence de la demoiselle à mes côtés.

 

L'Allemagne est le leader européen de la consommation de produits bio. Avec 5,8 milliards d'euro en 2009, le marché bio allemand est l'équivalent de deux fois le marché français. Et les surfaces consacrées au bio ont passé le milliard d'hectares. Alors quand je vais faire mes courses au petit supermarché du coin de la rue, j'achète bio. Pas tout, mais le lait, les bananes, les oranges, les tomates, les poivrons, la crème, les œufs...et même le ketchup !

manger-bio-2.jpg
Le contre-argument souvent développé est celui du prix. C'est vrai que pour les étudiants que nous sommes, manger bio revient à manger plus cher. Cependant, pour les produits précédemment cités, la différence se révèle parfois minime. Les bananes bio sont à 1,99€/kg, contre 1,79€/kg pour le non-bio. Pour le lait, la différence est de 10 centimes par bouteille de 75 centilitres. Au final, sur le ticket de caisse, c'est 2 à 4€ de plus.

 

Parfois, cependant, nous ne privilégions pas le bio. Ainsi nous choisissons les pommes régionales plutôt que les pommes bio venues d'un autre pays. Question de logique.

manger-bio.jpgReste la viande. Là, la différence au niveau du prix est très importante (x3 pour le bœuf). Et surtout, ma demoiselle n'est pas très viande. Ses deux parents sont végétariens, et elle ne mange de la viande que très rarement. Elle m'a poussé à la réflexion sur ma (sur?)consommation, notamment de viande bovine. Et j'imagine de plus en plus ma résolution de l'année 2014 : une année végétarienne !

 

Après avoir arrêté le Mc Donalds voici deux ans, et le coca depuis le1er janvier, pourquoi pas passer un cap. Mais il va falloir lire sur le sujet et sur comment bien cuisiner sans viande avant ça. J'aime l'impression que je suis dans le bon pays pour ça : on estime le nombre de végétariens à 8 millions en Allemagne, contre 1 million en France ! (source wikipédia!).logo-vegetarien.jpg

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 04:10

Qu'est-ce qui fait la gloire du Viet-Nam, de la Thaïlande ou de la Malaisie ? Oui, leurs plages. Mais après ? La nourriture, sans conteste ! Et, depuis 6 mois, j'en ai mangé des choses dans ces pays ! Pas que des bonnes d'ailleurs. Des blocs de sang séché à Guilin, de la cervelle de cochon à Chengdu, des criquets au Laos... Oui, ils mangent des choses bizarres (surtout en Chine où les rumeurs de chien dans l'assiette ont été vérifiées par un de mes anciens compagnons de voyage).

Cheng (1)

Mais regardons le côté positif des choses et tentons de répondre à cette question culinaire de grande importance : quel pays possède la meilleure nourriture d'Asie ? Les prétendants sont : la Chine, le Vietnam, le Cambodge, le Laos, la Thaïlande et la Malaisie. Je laisse la Russie et la Mongolie de côté, pas assez asiatique pour le premier, pas assez bon pour le second. Les favoris (avant le voyage) étaient la Thaïlande et le Vietnam (de réputation).P1090299

 

Bilan

 

Tout d'abord il faut savoir que nous avons mangé local les 90% de notre temps. Pour l'avantage budgétaire, et pour l'aspect culturel. Notre technique est assez simple : plus il y a de locaux et plus la nourriture doit être satisfaisante. Plus il y a d'Occidentaux et plus les prix doivent être élevés.

En Chine, l'ensemble de la population mange au restaurant. C'est bien simple, la plupart des Chinois ne possèdent pas de cuisine. Les prix sont peu élevés et il y a 5 restaurants à chaque coin de rue. En Asie de l'Est, nous mangeons le plus souvent dans les stands de rues, attirés par l'odeur et les prix. Le cuistot est devant nous, ou à côté, et on peut bien souvent regarder comment il prépare notre plat (et être prêt à dégainer notre traditionnel "pas trop épicé s'il vous plaît !").

P1160201La cuisine de base en Asie : la soupe de nuddles (ci-dessus) et le riz cantonais (fried rice). Peut-être 50% de ma nourriture depuis le début du voyage. Avec une préférence pour le second plat, plus lourd dans l'estomac et sans grande surprise (une sorte de plat du pied-sécurité)

Attention : les épices sont la composante de base dans beaucoup de plats. Je ne suis pas un grand fan, et j'ai encore en mémoire le hot pot du Sichuan qui m'a détruit littéralement les lèvres (qui tremblaient toutes seules tellement le plat était épicé).

 

Pays par pays

 

La Chine m'a surpris. J'avais très peur de ce pays et pourtant mon estomac a grandement apprécié. Je me suis même surpris à aimer manger la soupe de nuddles au petit-dejeuner. Le grand moment de la Chine fut les pâtes aux Snickers, invention originale et très satisfaisante pour mon palais (ça ne plairait pas à tout le monde).

Yuangyuan (1)

Le Vietnam m'a laissé sur ma faim. Le Pho, soupe de nuddles, n'a pas grand chose à envier à son rival chinois, mais on reste dans le plat de base. Le curry fut une grande satisfaction un peu partout. Pas trop épicé, mais assez relevé. Accompagnant souvent un poulet. Un plat du dimanche fort agréable. Et puis le mariage auquel nous avons assisté, et où nous avons mangé un peu de tout (et un peu n'importe quoi aussi)

P1060847

Le Cambodge et le Laos offrent très souvent des mélanges de nourritures chinoises et indiennes, les deux pays étant au confluent des influences de ces deux grands empires. Le boeuf luk-lak, surmonté d'un oeuf, fut ma grande passion à Kampot. Le Khao Tom et le Khao Lam furent des desserts pris au Laos (riz gluant à la banane et au lait de coco).

 

La Thaïlande fut LA grande déception. J'en attendais beaucoup, j'en ai eu très peu. Les épices et piments dévorent le palais et laissent peu de place aux autres saveurs. Les différents currys, la Som tam (salade de papaye pimentée) ou les différentes soupes (kaeng chut avec des crevettes, tom ka khai avec du poulet épicé au lait de coco)  ne nous ont pas emportés au septième ciel.

 

Enfin la cuisine malaisienne. Et là c'est génial. C'est ce à quoi je goûte en ce moment et c'est un grand et vrai plaisir culinaire. Mon coup de coeur. Un triomphe pour le satay (brochette de poulet ou de boeuf, assez relevée). Le nasi lemak (riz au lait de coco pimenté) est parfait pour le petit-déjeuner. Le cendol est assez bizarre et gluant, mais c'est la grande spécialité des desserts. Clap clap.

Bon, les goûts et les couleurs vous savez... Mon plat asiatique préféré est, après déliberation du jury (à savoir moi) : le sushi !!
Oui, finalement je n'ai pas évolué de ce côté là, car je n'ai pas trouvé mieux. J'adore le satay mais les sushis, croisés à 3 reprises au cours du voyage, ont ce petit quelque chose en plus dont je raffole. Une pensée pour les sushis en boîte que j'ai achetés sans grand espoir en Chine (1 euro) et qui furent l'un des grands moments chinois.

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