4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 09:45

Aujourd'hui direction les corons et les mines de charbon. Bruay-la-Buissière bonjour. Avec les Arrageois ce fut une journée découverte de notre patrimoine, celui du Pas-de-Calais, pas forcément celui que je connais le plus par ailleurs. L'occasion de combler mes lacunes sur ma propre région. Et quoi de mieux pour l'occasion de grimper sur un terril.

TerrilsLes terrils dans le Pas-de-Calais, c'est un peu nos Alpes à nous. Le plus haut terril de la région (celui de Loos-en-Gohelle) est plus haut que le Mont Cassel, le sommet des Flandres (188 vs 176 mètres). Ce sont les seules montagnes que nous ayons et qui rythment le paysage quand on roule sur l'autoroute du côté de Béthune ou d'Hénin. Il paraîtrait même que l'on y fait du ski... (à Noeux les Mines). TerrilTerril 2Le paysage est saisissant. Des montagnes noires. Les terrils sont composés des restes de l'extraction minière, surtout du schiste. Les dernières mines ont fermé à la fin de la décennie 1970. La végétation n'a pas encore totalement pris possession du lieu, comme c'est le cas sur d'autres terrils (il y a même un terril où ont été implantés des pieds de vigne).

Terril 4La montée fut très sympa. La descente, moins. Il faut dire que je suis un peu stupide. Alors qu'il restait encore un quart du terril à descendre j'ai eu la mauvaise idée de courir. C'est le point « j'ai testé pour vous ».

« J'ai testé pour vous » la chute d'un terril. Je me suis mis à courir. De plus en plus vite. Il faut dire qu'il y a de la pente. Au départ j'étais tranquille, j'étais pénard. Mais peu à peu mes pas se sont espacés, ma vitesse a grandi et la peur est apparue. J'ai bien vu qu'il était impossible de freiner. J'étais dans la situation où vous courez trop vite, et où vous avez l'impression que les jambes ne vont pas assez vite. Mais j'ai réussi à rester debout. J'étais en bas.

Mais ce qui compte ce n'est pas la chute, c'est l'atterrissage. Je suis arrivé à très grande vitesse, celle que j'ai acquise dans la pente, et le passage sur le plat fut casse-gueule. Pensez, j'avais l'impression tout d'un coup d'avoir un mur contre mes pas. Et là, ce fut la chute.

Celle-ci fut sévère. J'arrivais trop vite. Et ce fut la tête la première. Deux heures après, j'avais encore des résidus de charbon entre les dents. Mon seul réflexe fut de tenter le roulé-boulé. J'ai mis en opposition mon genou droit, et fait une roulade. Une fois au sol, j'ai entendu les rires de mes collègues, apparemment pas du tout inquiets pour moi. Personnellement je l'étais plus, puisque mon épaule me faisait mal. J'ai pensé au déboîtement. Et puis finalement plus de peur que de mal. J'étais vite debout, et hormis un genou bien éraflé, le reste du corps n'a pas trop souffert. « J'ai testé pour vous », et mon conseil est le suivant : à ne pas réaliser.

Les-arrageois-sur-un-terril.JPGAprès les terrils, ce fut direction la piscine de Bruay. Construite en 1936, à l'époque du Front Populaire et des premiers congés payés, elle est un symbole d'art déco. Si vous regardez le journal TV de TF1, il y a eu un sujet hier midi (oui, je fais de la pub pour TF1). Manque de chance, les horaires étaient exceptionnellement changés hier, on est reparti avec des photos, mais sans les souvenirs qui vont avec. Dommage car c'est vraiment joli (l'eau est à 29°C, la piscine est maintenant chauffée au gaz, après avoir été chauffée au... charbon).

La piscine BruayEnfin, direction la cité des électriciens. Si vous avez vu Bienvenue chez les Ch'tis, c'est le coron où la bande d'amis emmène la femme de Kad Merad pour la dégoûter de la région. Il reste une maison habitée, par des nonagénaires. Le reste est à l'abandon, et en reconstruction. L'effet film, et le fait de s'être aperçu que c'est le plus vieux coron du coin, ont permis de débloquer des fonds pour la restauration du lieu. Le cité des électriciens tient son patronyme du nom des rues : des hommes ayant révolutionné l'électricité. L'ambiance était étrange, sorte de cité fantôme.La cité des électriciensLa cité des électriciens 3La cité des électriciens 2Nous avons terminé par un verre dans le centre de Béthune, en face du beffroi illuminé. Qui a dit que nous n'avions pas une belle région ?

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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 23:21

Tout a finit dans un endroit pas si différent de cela où tout avait commençait. Le commencement, c’était un lundi matin de septembre 2006, dans un couloir gris peu à la mode du bâtiment d’histoire. J’observais cette populace historienne qui allait bientôt rentrer dans ma vie, celle d’un étudiant de l’université d’Artois. Au final, ce fut un couloir vert. Tellement vert que cela ressemblait à une ligne et que mon esprit ne pouvait s’empêcher de prendre cela pour un signe. La ligne verte. Je vais donc terminer ma vie étudiante dans une de ces salles dont je me suis toujours demander à quoi servait-elle. Vue sur l’IUFM. Un petit public de fidèle est présent avec moi lors de cette épreuve qui peut faire évoluer beaucoup de chose dans ma vie. La réussite et le départ vers Rennes. L’échec et un redoublement, ainsi qu’un loyer de plus à payer et toutes sortes d’emmerdes financières en perspective. Je ne joue pas seulement mon année universitaire, je joue également mon livret A du fait d’un appartement déjà réservé dans la capitale bretonne (je ne rentre pas encore dans le débat Rennes-Nantes de quelle ville est la véritable capitale de la Bretagne, j’aurai le temps d’épiloguer sur ce sujet par la suite).

Revoir Monsieur Turpin et Monsieur Césari ressemblait à un retour vers le passé. Je me rappelais des cours intéressant pour l’un, plus ennuyeux pour l’autre (je ne cite pas le nom du coupable même s’il se peut que les noms apparaissent dans l’ordre…). Dans quelques minutes, ils se transformeront en juge suprême, prêt à faire entendre leur sentence. L'accusé prend place et explique assez vite le pourquoi de son génocide. Les jurés dans le fond de la classe m’observent avec attention. Les deux juges semblent un peu désintéressés par mes paroles. Ils examinent les pièces du dossier pendant mon intervention. Puis vient le tour des questions et des remarques. Ils reprennent page par page les arguments. Ils me montrent certaines contradictions, certaines erreurs. Très vite, l’accusé se sent devenir coupable aux yeux de ces juges sans cœur. Il tente de réagir, d’expliquer, de revenir sur ces erreurs. Il avoue, parfois. Les juges demandent le huit-clos et vont procéder à la délibération.

Me voici de retour dans ce couloir de la mort. Je ne sais pas si je dois être content ou pas. Un des juges semblait plus ou moins d’accord avec mon argumentation. L’autre considérait que j’étais présumé coupable et que c’était à moi de prouver mon innocence, en apportant de nouvelles pièces au dossier. Les jurés me laissent seuls, ou c’est peut-être le contraire. Je parcoure plusieurs fois ce couloir en réfléchissant à quelque chose que je pourrai faire pour évacuer le stress. J’ai pensé à crier mais cela aurait pu effrayer les juges qui auraient pu en déduire que le génocidaire qui sommeillait en mois se révélait. J’attends donc. Les juges m’appellent, le sentence va être prononcée. J’ai l’honneur de vous remettre votre première année de Master 1, avec la note de 14/20. Le reste, je ne l’écoute pas. L’accusé regarde par les nombreuses fenêtres la cour de la liberté. C’est fini. J’abandonne la prison d’Arras qui fut très longtemps pour moi un espace de grande liberté. Je m’en vais vers un avenir qui s’annonce radieux. Je parcoure une nouvelle fois la ligne verte avec un sourire en coin de bouche, pour garder un peu de suspense pour les jurés. Je suis libre.

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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 23:20

86 pages
670 paragraphes
4 220 lignes
51 833 mots
323 490 caractères
21 jours

Il n'y a pas à dire, ce génocide rwandais aura pris la plus grande partie de mon temps ces dernières semaines. Les sorties furent rares, les messages aux potes également. Juste ce foutu génocide qui m'aura clairement intéressé. Demain c'est la soutenance, un exercice oral que j'affectionne. Ensuite c'en sera fini avec la capitale arrageoise.

Déjà, lors de ma dernière visite, je ne me sentais plus chez moi. Pourtant, très longtemps, c'était Mon université, je me l'étais approprié. C'était même devenu ma maison. J'étais plus arrageois qu'audomarois. Je ne souhaitais pas rentrée le week-end. J'adorais le lundi, je détestais le vendredi. Mais depuis les potes sont partis, moi y compris. Il ne reste plus que les indéboulonnables. Rose-Marie, la première, l'unique. Celle avec qui j'ai partagé 3 années de folie et de fou rire. Samuel, mon binôme, devenu Bruaysien à mi-temps. Tif, la bretonne délocalisée. Emilie, qu'on a découvert sur le tard.
Les autres ? Evaporés. Certains disent avoir vu Marie-Eve se baladait dans la forêt alsacienne en compagnie de George. D'autres évoquent Aude dans un train pour Pau en compagnie de Jean (mais où est Antoine ? ^^) Astrid fréquenterait les policiers irlandais. Certains parlent même de Mick qui irait en cours.... Comme quoi, les rumeurs.... ^^

Puis, nous. Nanie and Me. Rennais pour une année. Avec une nouvelle vie à se construire, une nouvelle université à s'approprier. En espérant les revoir assez vite...

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 19:41

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Et oui c'est bien terminé ! L'inscription et c'est le moment de vider l'appartement. Mélange de sentiment qui me font revenir en arrière...

Autant la deuxième année avait été parfaite sur tous les points, autant la troisième sera faîte de haut et de bas, de moment géniaux et de moment de tristesse et de déception. Ca a commencé pendant les vacances. La deuxième année a renforcé les amitiés, ainsi on peut se retrouver et se faire une petite sortie à Versailles après l'anniversaire de Aude. Cette sortie augure un bon début ! Collocation chez Sam ! Oula, à peine revenu d'Egypte qu'il faut se remettre aux exposés ! Mais ce retour fait du bien, je m'amuse à observer sam téléphoner dans le couloir chaque soir...mais qu'à t-il donc à cacher ? ^^ Cette collocation qui devait durer quelques jours durera finalement quelques mois avec un peu le sentiment d'être chez moi (en effet c'était plus l'appart Révillon parfois ^^).

Notre groupe s'est un peu élargi, Mick & Fanny sont présents (parfois à l'insu du plein de gré de certaines ^^). On ne reviendra pas sur les petites histoires, sur les contre-soirées organisées de part et d'autres. Toujours est-il que l'ambiance au beau fixe de la seconde année a laissé place à quelques tensions. Mais on fait avec, les tensions continuent à la fac avec la LRU dont on aura longuement discuté.

A la fin du semestre je déménage. En route vers un appartement où je serai seul...Ceux qui me connaissent bien savent que je digère mal le changement. La déprime s'installe, les sorties sont un peu moins là... L'hiver me fait mal, j'avoue.

Heureusement après l'hiver, le printemps ! On repart en sortie, jusqu'à Paris ! Et puis Bruges et Tournai. De nouveaux jeux apparaissent, le loup-garou redonne une vie étudiante pleine de délire.
Difficile de résumer cette année, je préfère repasser les personnages qui l'auront marqué un par un.


Le trio de départ

Tout d'abord Sam, forcément. L'homme des secrets bien caché, celui qui m'aura accueilli à bras ouvert, qui aura supporter Sean Paul et Raphaël durant quelques mois, avec qui j'aurais partager les exposés et les révisions. Sans hésiter ma meilleur relation de la fac. Même si cette année j'ai du la partager avec l'ours ^^ Je pense que pour l'année prochaine tu as trouvé ta voie. Et puis j'espère que tu passeras voir Sean paul à Canterbury...

Rose-Marie, l'unique. Mes plus grand fous rire c'est avec toi. Mes plus grands délires également. Ne changes pas, t'es merveilleuse. J'espère que tu réussiras ta licence l'année prochaine et je ne doute pas : tu vas réussir ta vie et le bucheron qui aura l'honneur de t'avoir à ses côtés aura une immense chance.

Aude, la chamailleuse ! Le jeu du chat et de la souris...avec toi c'était un peu comme cela. On ne reviendra pas sur certains épisodes palpitants de notre relation... (^^) Toujours est-il que des tensions sont parfois apparus (en raison de ton caractère de cochon(ne) ! Mais la fin de l'année m'a rappelé qu'on resterait pote quoi qu'il arrive. On se ressemble trop pour se quitter comme ça ^^ Bonne chance pour tes histoires de coeur aux multiples péripéties !


Le trio des girls !

Astrid, Lisa. Chère Allemande, j'espère que tu auras apprécié notre pays et que tu en garderas plein de bon souvenir. Grâce à moi, tu as pu apprécier l'humour français, parfois les fantasmes ^^ J'ai toujours cru que tu m'aimais bien en deuxième année (tactile d'après les rumeurs !) Peut-être une vision ou encore un fantasme, toi seul le sais. Ton duo avec Aude nous aura parfois causé des contre-soirées mais ça ne t'empêche pas de venir me hanter la nuit. Bon retour en germany !

Marie-Ève, la lapine. Tu restes parfois pour moi énigmatique. Marie ça aura été cette année la dormeuse, qui arrive à la bourre au Dôme alors qu'elle habite à 20 secondes. Marie ça aura été aussi celle qui pète des câbles de temps à autres, qui part dans de drôle de délire (quéquette !) Bonne chance en Allemagne (la Lorraine c'est pareil ^^)

Tiff, la gauchiste. Je l'ai déjà dit à ma soeur. Tiff c'est la plus intelligente. Oui Tiff c'est la fille qui a de l'esprit, qui s'intéresse à beaucoup de chose. Tiff c'est aussi la fournisseuse officielle de cidre (et d'autres produits que j'aurai testé ^^). Tiff c'est la bretonne, qui essaie de nous faire croire qu'il fait toujours beau là-bas. Tiff c'est aussi la militaire, amoureuse de notre président ^^


Le trois invités surprises !

Mick, l'ours. Le plus gros dormeur de l'année, qui aura passé son temps à mater les feuilletons de M6 et de TF1 l'aprem (bien que R-M soit parfois passé ^^) Celui qui aura pleurer à mainte reprise cette année devant les résultats footballistiques. Et puis Mick c'est aussi une grande gueule (chut !), qui accompagne Tiff dans les bières et qui se fait engueuler parce que la vaisselle est pas faîtes ^^ Bon courage pour les études, je t'attends avec ton ours en Angleterre.

Fanny, la normande. Il aura suffit d'une discussion à a BU pour que je tombe sous son charme. lors forcément quand je me suis retrouvé à la rue j'ai pas hésité longtemps. Même s'il fallait rentrer chez toi par la fenêtre ! Alors Fanny t'aura parfois été un enjeu ^^ Mais tu auras été également celle qui m'a fait visiter des appartements inhabités. Et puis qq'un connait la fille aux étoiles. Alors forcément à un moment j'ai même hésité à aller plus loin avec toi ^^ (mais je réfléchis parfois longtemps ^^) J'hésite à te dire bonne chance pour les études, mention très bien cette année ça devrait aller pour la suite. Au plaisir ptite normande !

Emilie, la littéraire. Celle qui connait R-M depuis le plus longtemps (la pauvre). Celle qu'on entend pas beaucoup mais qu'on entend jamais pour ne rien dire. Tu n'auras accompagné de nombreuses fois cette année, tu auras regarder amusé notre contre-soirée. Et puis tu m'auras parfois guidé (jusque Acquin ^^) La suite est belle pour toi, mais fais attention à tes mais quand même !

 

Bien sûr il reste ma soeur mais j'y reviendrai un autre jour ^^

 

Enfin, elle et eux

Marie, gros bidon. Difficile à expliquer tant je n'ai pas compris. Quelques choses de tellement fort et de tellement court. Quelque chose qui m'aura fait tellement de bien, qui m'aura fait délirer pendant tout l'automne. Et quelque chose qui m'aura fait un peu mal cet hiver. Marie ce fut un squattage à de maintes reprises. Marie ce fut des moments de chamailleries, de délire, parfois de sortie (même si ce n'était pas facile de te motiver). Marie c'est aussi une grande stressée, qui révise souvent. Et puis Marie c'est quelque chose que je n'ai pas compris, que je ne comprendrai peut-être jamais. Marie c'est le point d'interrogation. Marie c'est un peu ma déception avec Karina. C'est une relation non-aboutie, stoppée net sans comprendre. Alors forcément Marie c'est un goût d'inachevé. Mais Marie sait qu'elle n'a qu'à m'appeler pour rattraper ces choses là...

Momo, Alex, Jenny, Jean-Pierre, Mathieu, Elo, Laury, Gwen, les poulettus, Caro, Emilie cacahuète, Lætitia, Juliette, Sarah, les erasmus, la BU, la cantine, le secrétariat, les amphi, le Crous, Sud et Unef, et puis Arras et tout ceux que j'ai sans doute oublié. Tout ceux qui auront fait ma fac, tout ceux qui auront fait cette année et les deux précédentes. Tout ceux qui auront fait partie de ma vie...

 

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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 18:49

P1000760.JPGOn a pas mal tourné autour de Tournai avant de trouver cet accrobranche un peu branché qui rend les jeunes accros. Tourner dans tous les sens, malgré le fait de pédaler. On se rappellera longtemps de cette accrobranche et d'une traversé de l'eau qui nous a fait tourner la tête. Parcours familial, d'aventure ou sportif, certaines en auraient perdu un verre. Pas la peine de tourner au tour du pot, on est accro aux branches. Tournai, ville splendide qu'on a découvert le temps d'une soirée, à arpenter le paradis de la place Saint-Pierre ou à déguster un petit croque maison (et une dame blanche à 2 euros snif snif). On a détourné notre regard vers sa cathédrale, son beffroi et une place encore plus jolie qu'à Arras. Pas de doute, on y retournera... Alors faîtes tourner l'information, Tournai mérite de bien tourner. La preuve, j'en suis tout retourné !

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23 mai 2008 5 23 /05 /mai /2008 19:31

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En ce moment je dis un peu moins « au plaisir ! ». Et quand je le dis, je réfléchis souvent au fait que la personne qui vient d'entendre ces paroles ne les réentendra peut-être jamais. Difficile de profiter dans ces conditions de ces dernières journées de licence. Mais j'essaie tout de même : je sors de mes deux oraux et j'arpente les couloirs afin de discuter, de retrouver les amis ou simplement les connaissances. Peut-être que certaines visages ne seront pas revus, j'essaie de m'en souvenir.

Mais je ne perds pas espoir. La preuve, les soirées qui seront prochainement organisées, notamment jeudi prochain et surtout le lundi 9 juin, jour des résultats, avec si possible la plus grande partie de l'amphi d'histoire et de géographe de 3ème année (à bon entendeur, me contacter !).

Et après une belle première année de passé avec vous...


La deuxième année à la fac, celle qui reste pour moi la meilleure que j'ai passé.
Tout d'abord, nouvel appartement. Nanie vient à Arras, un peu orienté par Jérémy, pour découvrir les joies de la faculté d'Artois. Donc, on découvrira ensemble les joies de la colocation ! Une pièce en haut pour mettre les lits, nouvelle table en bas, prête à recevoir les soirées. L'espace me paraît bien plus grand que l'année dernière. Cette colocation restera pour moi un grand souvenir et une belle performance. Pas de prise de tête entre frère et sœur en colocation pendant une année ! Certes elle râle parfois parce que je ne fais pas le ménage (en réalité elle adore le faire, cela lui permet d'arrêter de réviser) ou pas assez la vaisselle (bien que je fasse des efforts !). L'appartement est à cinq minutes de la fac, vue sur le parc, l'endroit idéal pour une année qui l'est tout autant.

Cet appartement restera le lieu de nombreuses soirées. Une par semaine minimum mais parfois ce sera tous les jours. On a l'impression d'être en vacance toute l'année ! Notre petit groupe d'ami a grossit depuis l'année précédente. Aux anciens (R-M, Sam, Aude) sont venus se greffer Astrid, Marie, Tiff et même Sarah. La raison de ce rapprochement ? Hum bah moi allons donc ! (je sais j'en rajoute ^^). La première soirée me reste en mémoire, Sam et moi étions là, avec Tiff qui avait ramené de la Goudale (hum la bigoudène !) and Marie. Bizarre cette soirée avec des gens que l'on ne connaissait pas vraiment. Je me souviens notamment de l'échange de surnom sur les gens de la fac...ce fut instructif ! La deuxième soirée fut chez Tiff, la découverte des ami(e)s. Puis peu à peu les groupes vont se superposer.


Les soirées vont s'enchaîner, notamment à l'approche de l'hiver. Soirée trivial à gogo, un peu moins de gingle que l'année dernière, et visite de l'OV. Ainsi, Rose-Marie découvre Oussmane, certaines découvrent les joies du billard. On fait même les mannequins pour une séance photo. Le must restera la nuit blanche du jeudi avant les vacances. Commencée par un trivial, terminé par un cache-cache dans le bâtiment du CROUS à 4 heures du mat'. Entre-temps on fait les Maurice-Lappin... Et surtout le vendredi matin on se rend en histoire médiévale (perso j'ai tenu une heure...mais certaines ont craqué bien avant (on ne dénonce pas Marie ^^)).

La preuve de ce rapprochement est le nouvel an fait en compagnie d'Aude, R-M, Astrid & Sam. Je ne rappellerai qu'une expression : « la main dans la culotte ! » Avec Sam, Marie & Astrid on se dirige même vers les Pays-Bas pour une petite découverte.
La vie en cours se passe plutôt bien pour nous tous, on est rentré dans une petite routine avec nos exposés. Avec Sam on a choisi la technique : exposés des premières semaines pour bien glandouiller le reste du semestre.

La fin de l'année est encore plus cool que le début. A l'approche des partiels, on se met à la pétanque...Sam y laissera le nom de sa copine (hum étais-ce le cas ?) Pour moi c'est l'heure des premiers déguisements. Le premier garde une saveur toute spéciale, arrivé en habit du carnaval, maquillé par Nanie. L'entrée dans l'amphi me reste gravée, des souvenirs émus ^^
Après les partiels on se fait des soirées où l'on refait parfois le monde, où l'on démontre qu'un trivial poursuite peut-être connu par cœur (tant pis pour Nanie qui révise !)


Souvent je voulais rester le week-end pour continuer sur ce rythme. Si une année devait être re-vécu je prendrai celle là. Je crois que je n'ai jamais été aussi heureux que cette année là.


Année merveilleuse...

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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 19:25

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La tristesse me prend souvent dans cette semaine de partiel. Non pas en raison d'un plantage ou d'une flemme de réviser. Mais simplement parce que je sais que c'est la fin. La dernière semaine de la Licence. Sans doute la dernière semaine à Arras. La dernière fois que je vois certaines personnes, que je parle avec des gens que j'aurais croisé pendant trois ans...
C'est parfois dur de regarder le passé, surtout quand il est aussi heureux. Maintenant j'ai peur, en regardant mon avenir, en me disant que mes plus belles années sont peut être passés, ici, dans cette bonne ville d'Arras. Alors pour atténuer mes pleurs, regardons ce passé...

La fac, c'est quoi au fait ? En arrivant à Arras, je ne savais pas trop. L'université d'Artois que j'ai rejoint un peu par hasard, en suivant Aurore et Johnny. Changement, peur de ne pas se faire de pote, peur de ne pas s'intégrer, de ne pas réussir à passer ce cap. Peur aussi pour les exams, pour mon niveau.


D'abord la fac c'est l'indépendance. La liberté, le bonheur d'avoir (enfin) un petit bout de maison à soi. L'appartement, quelques mètres carrés qui te font tellement plaisir. Alors c'est la mise en place des meubles, l'accrochage des photos, tu fais ta propre déco. Tes parents ne t'ont jamais semblé aussi gentil que le jour où il te laisse partir dans cet appart vide. Seul tu te sens parfois, mais libre tu es. Je ne dis par qu'il n'y a pas de mauvais côté : la vaisselle, le ménage, la cuisine. Jérémy comprend les galères de Maman qui râle pour les tâches ménagères. Alors pendant une année ce sera pâte-jambon et riz-croquette de poisson. Bilan à la fin de l'année : - 5 kg. Régime de choc !

Mais les points positifs sont bien plus nombreux, tu te couches qu'en t'en a envie, tu mets la musique que tu veux au niveau que tu veux. Tu décide de quand tu manges, quand tu te lèves, quand tu te laves. Et puis tu invites qui tu veux.


La première journée à la fac ce fut d'abord le départ en train. Première fois, la panique. Arrivée dans le train je vois Amandine W. que j'ai connu au lycée. On se tape la discute et puis arriver à Hazebrouck, merde je dois changer de train. Je me dépêche, je sors et puis... Quelques minutes plus tard je m'aperçois que le train était direct vers Arras. Je sais...mais parfois la panique ! Pas grave je prends le train suivant et j'arrive vers 8h45 à la gare d'Arras. Mon premier cour est à 9H, je me dépêche sur la route et pourtant je souffre. Mon sac est plein de cannettes et je n'ai pas encore compris l'utilité du sac à roulette. Je cours vers la fac et j'arrive dans le bâtiment histoire. Là, je vois des personnes croisées lors de la pré-rentrée, notamment Sam, qui est dans mon groupe. Installé dans la salle je regarde chaque personne avec intention, j'essaie de trouver un sourire compatissant de quelqu'un qui ressent la même chose que moi en ce moment... Histoire contemporaine, il faut que je choisisse un exposé. Ma feuille m'arrive dans les derniers, je ne peux pas le faire seul...Je me décide et me met avec un certain Samuel B. ! La chance sans aucun doute me sourit, mais je ne le sais que maintenant.
On mange à la cantine, je revois Aurore et Johnny (ça me rassure) et un petit groupe commence à se former. Dans ce groupe, les deux précédents cités et puis notamment Julie Cana, Mélissa, Déborah (j'avoue que ma mémoire flanche légèrement sur ce repas).

Les rencontres de la première semaine me rassurent sur le monde de la fac, pas si loin en fait du lycée. Rose-Marie, Sam, Philippe, Julie, Aurore, Johnny, Mélissa, Déborah and Cie. Le groupe est presque formé. L'année s'annonce bonne, j'invite très vite les deux garçons & Mélissa et Déborah à manger chez moi. Au menu...des pâtes bien sur !
La grande différence avec le lycée reste néanmoins les cours. Moins de 20 heures par semaine, du temps libre à gogo, mais aussi des exposés à faire. Je me lance dès la première semaine en histoire moderne. A l'oral, la polysynodie, les conseils au temps de Louis XIV. Seul au tableau, l'un des moments déterminants pour moi à la fac. Affronté sa peur, sa frousse, sa trouille, son angoisse, son stress et tant d'autres synonymes de pétoches. Le prof me félicite, premier exposé terminé, les autres suivront avec le même succès.
Mercredi après-midi, cour de droit constitutionnel. Est simplement présent Philippe. On entre dans l'amphi, surprise c'est vide, on doit être une dizaine. Et puis une jolie blonde seule son rang. Une folie, s'asseoir à côté d'elle. Réflexion de Philippe « Jérémy tu peux pas t'empêcher ! ». Sans aucun doute l'un des meilleurs cours de la fac. Puis elle passe à mon appart... De nombreux fous rire, de nombreux délires, et cette rencontre qui va changer ma vie à l'université. Karina, nos chemins se séparent pendant une semaine et puis on se revoit devant la cantine. Elle me demande quand est-ce qu'on se revoit ? Bientôt elle sera dans notre petit groupe qui s'agrandit au fur et à mesure que l'année s'écoule. On est même obligé d'aller manger à l'étage des profs pour réussir à rester ensemble.

 

 

Le premier semestre ce sera un rêve éveillé pour moi. Je n'ai jamais été aussi motivé à me lever pour aller en cours. Je sais que chaque jour je délire avec des ami(e)s et je maudis parfois le week-end d'arriver si vite. Restent en mémoire les sourires à la Karina, les moments de stress en préparant les exposés, les voitures japonaises de Philippe qui m'auront fait pleurer de rire, les grands moments à la cantine et en amphi, les départs spectaculaires en histoire de l'art, les premières soirées chez Rose-Marie avec Amanda et d'autres parfois (Johnny, Sam, Karina). Philippe nous invite à son anniversaire, et puis au sortir on se rend chez moi avec Johnny, Sam & R-M, pour une partie de belote à 3 heures du mat'. On découvre également la fille avec ma double pendant ces premiers mois, le beffroi, les magasins et même les églises ^^


Mais dans tout ça, il y a peut-être un regret, celui de ne pas avoir réussi à tenir cette ambiance, cet immense groupe d'ami qui va s'effilocher au fur et à mesure de l'année. Certains supportent mal la fac, viennent par intermittentes, où préfèrent simplement rester un peu plus loin du groupe. Ces personnes vont me manquer durant le deuxième semestre, qui sera peut-être moins joyeux. Johnny est moins présente, or c'est elle qui rassembler les deux futurs groupes (Sam, Philippe, Mélissa, R-M / Aurore et les Julies). Mélissa après le départ de Déborah recherche d'autres connaissances, Philippe recherche un autre avenir. Et puis Karina...


Le deuxième semestre est moins abouti et pour cause : CPE ! Oula, pour une première année à la fac c'est agité ! Un mois de vacance supplémentaire, pas forcément demandé au contraire ! J'ai beau râlé, rien n'y fait, il faut attendre que de Villepin recule ! Le soir du blocage de la fac on fait l'une des dernières grandes soirées Erasmus de l'année, puis on se rend chez moi pour manger avec Aude, nouvelle venue, R-M et Sam. On appelle Philippe, on se rend à l'université, on escalade les grilles et on observe ce blocage qui nous dépasse un peu...
Ce CPE est l'un de mes regrets. Je pense que j'aurais pu garder certains contacts plus facilement sans cet épisode...


Le final de cette année c'est la réussite aux exams. Et le dernier jour une aprem avec la fille charmante (dixit Sarah ^^). Puis c'est Karina qui nous rejoint et là je regrette le temps passé...

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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 18:10
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où on ne regrette vraiment pas d'être à la fac
où on fait les cons comme rarement
où le loup-garou tue les villageois
et où Jérémy est bien content d'avoir 21 ans !
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17 avril 2008 4 17 /04 /avril /2008 18:19

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Après une période de tergiversation en début de vacance (Londres, Amsterdam ?), nous voici arrivé à Bruges, la Venise du Nord. Certains pouvaient douter de l'intérêt de la ville, moi-même ne connaissant pas les activités brugeoises. Mais, Sam, R-m and Emilie m'ont suivi dans cette aventure.

 

Parti 7H30 (ce qui est tôt pour des vacances), on va chercher R-m & Emilie dans la Haut-Pont. Maman Dewälle nous explique de surveiller sa fille, Papa Dewälle nous dit de profiter de la journée... Première étape, mettre de l'essence. Pourquoi je vous raconte cela, parce que ya du suspense ! Et oui, déjà la veille j'ai oublié et aujourd'hui direction Carrouf.. on ne peut pas, ils font le plein. Pas grave, direction Champion Eperlecques. Arrivé là, je sors de la voiture et mets ma Mastercard..Elle ne marche pas. Oups, elle est périmée (j'ai passé ma journée précédente au Crédit Mutuel sans y penser...). Heureusement Sam est là mais il prévient que sa carte ne marche qu'un coup sur 3. Aujourd'hui c'est pas le jour. Rose-Marie est notre dernier espoir (oula c pas gagné ^^). Et là, miracle, l'essence coule à flot. On peut aller vers Bruges !


La route fut tranquille, quelques discussions sur les vacances et R-M qui avoue qu'elle a rêvé de moi cette nuit (oula c'est hot tout ça ^^). Arrivé vers 9 heures à Bruges on se fait une matinée balade dans la ville. Splendide, Bruges est un mélange d'Arras (pour ses places) et d'Amsterdam (pour ses canaux et le peu de circulation). Ajouté à cela des espaces verts avec les fameux béguinages, vous obtenez la plus jolie ville que j'ai connue pour le moment. Plusieurs fois on oublie qu'on est dans une ville de 100 000 habitants et on se croit à Tilques city !


Hormis la visite des églises et des cathédrales (historien de l'art oblige..), on se fait le beffroi et la place de la ville. Certains en profitent pour faire une dégustation gratuite sur des stands ^^.

Au midi, on se pose pour manger les fameuses frites belges... vraiment pas terribles ! Pas grave, les sandwichs au Nutella sont une valeur sûre de mon côté. Début d'aprem, c'est l'heure de la sieste, dans le béguinage. Un immense parc avec des canaux tout autour. Pas vraiment de sieste en fait, mais plutôt des délires à la con, essayer de faire la roue, des saltos, une photo à 4... Aujourd'hui j'ai mal au dos, bizarre...

Au milieu d'aprem, le soleil nous lâche, l'occasion de se faire un musée, avec notamment le Vierge au chanoine Van der Paële de Van Eyck (petit souvenir d'un exposé de Sam). Les primitifs flamands sont plutôt sympa, la fin du musée est plus dur la fatigue fait son œuvre.
Sam a un train à 19h19 à Hazebrouck, il ne faut pas perdre de temps. Après une petite séance avec Mozart (la classe !) on repart par Ypres et Steenvorde.


Bilan : La plus belle ville que j'ai vu + des bons potes = une très bonne journée


Quelques petites phrases ou moments cultes


Saloperie de Français !

Ahhhhhhhh la Salope...

Accent Belgo-québéco-chti-mi de merde ^^

On en revient toujours à mon cul (R-M)

Avec la mer du Nord

Jveux du soleil, au soleil

Léonidas

Dites saucisse

Paris brûlé, Paris martyrisé mais Paris libéré

R-M et sa tulipe

Je t'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie !

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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 18:26

1656186342_small.jpgNon mais regardez le lui, à faire son rigolo dans l'amphi. Oublie t-il que hier encore il déprimait seul dans son appartement.

Alors aujourd'hui il croit faire bien rire ses amis, ses connaissances, son entourage.

Mais ce soir dans quel état d'esprit sera t-il ?

Il ne sait pas encore qu'il va en choquer certains, qu'il en va énerver d'autres...


Cela il s'en aperçoit lorsqu'il lit ses commentaires le lendemain.

La tristesse est le premier sentiment qui arrive. La colère, il n'y pense même pas.

Il s'en veut d'avoir été si incompris.


Ce clown n'est qu'un imbécile. Il essaie comme il peut de rendre le gens heureux autour de lui.

Mais il a oublié son propre bonheur.

Il y pense néanmoins, mais il ne sait pas comment l'atteindre...


Alors certes, il pourrait y avoir Elle, qui pourrait le sortir de tout ça.

Mais il ne l'a pas encore rencontré.

Alors il pourrait y avoir lui, cet objectif à atteindre. Mais le flou est également présent.


Du coup, notre clown avance, ou plutôt déambule, dans une vie dont il n'apprécie pas certains moments.

Certes, beaucoup de moments lui sont bon, mais ces instants de solitude lui pèse.


Quel solution pour notre clown ? Partir à la recherche d'Elle ou de lui ? Peut-être. Mais notre clown n'est qu'un peureux. Il n'ose pas se lancer dans cette aventure. Il n'ose pas se lancer dans cette vie. Il n'ose pas partir de cette époque où il n'y pensait pas. Il n'ose pas quitter cette époque où il n'avait pas à y penser.

Il n'ose pas grandir. Il n'ose pas quitter sa jeunesse. Il n'ose pas vieillir...

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