A peine sortis des grottes de Dambulla que nous prenons un bus, direction Sigiriya, à quelques dizaines de kilomètres. Que se cache-t-il donc là-bas ? Ca !
Un caillou ! Enfin, un gros caillou ! Tellement gros que l'objectif est de l'escalader ! Mais avant ça, nous décidons en cette fin de journée de grimper l'autre caillou, juste à côté, et un peu plus petit. Après une traversée d'un système d'irrigation plutôt révolutionnaire à son époque, nous voici devant la bête.
Non, pas celle-là. Celle-là.
Décidément ! Non, je ne parle évidemment pas de Bouddha (qui passe tout de même beaucoup de temps à dormir !)
Nous voici donc au sommet. L'escalade est vraiment sympa, un peu ardue sur la fin (il faut finir en roulant sur son corps, oui, drôle d'escalade !). La vue est profonde, et, si vous aimez la couleur verte, le lieu est fait pour vous ! L'endroit est réputé pour son coucher de soleil et, malgré les quelques nuages, nous confirmons la rumeur.
Le lendemain, au petit matin (ce qui sera une habitude de ce voyage), direction la vraie montée : l'ascension du rocher du lion ! A peine entrés que nous sommes dépassés par deux types qui courent, une caméra derrière eux. Et voila que la scène recommence, avec deux filles cette fois ! Je les interroge alors qu'elles traînent une grosse valise à roulettes derrière elles : mais vous êtes allemandes ? Perdu ! Ce sont des Polonaises (à savoir le pays ayant les plus jolies filles au monde, sans contestation possible). Et si elles courent, c'est parce qu'elles participent au Pekin Express local !
Ca donnerait presque envie de courir pour escalader le rocher cette histoire ! Mais, manque de chance.... nous suivons un groupe de Japonais, qui, loins de participer au Pekin Express local, semblent entamer une marche funèbre ! Ils sont un bus, enfin plusieurs, peut-être un avion, un A380, c'est pas possible autrement ! Bref, ils sont nombreux, et avancent au rythme des petits vieux. De ce fait, l'ascension est moins sympa que la veille, et c'est une petite déception. Une fois les Japonais descendus, le silence semble reprendre possession du lieu, et nous l'admirons enfin à sa juste valeur. C'est une ancienne forteresse-palais, perchée là il y a quinze siècles par un roi un peu perché lui-aussi (le type a tué son père en l'emmurant, puis a exilé son frère). Nous nous imaginons un peu sur un site maya.
C'est seulement en descendant que nous observons les pattes du lion (elles devaient être cachées par 13 Nippons équipés de 13 gros Nikon pendant la montée !)
Vite, vite, prends ton sac, on part à Polo ! [et c'est ainsi qu'un éléphant à 50 mètres nous passa sous le nez !]