Pour rejoindre Chengdu depuis Jiuzhaigou, c’est 9 heures de bus (plus en cas d’accident devant nous). Deux Français, Julien et Pauline, d’Angers, sont également présents. L’occasion de comparer notre expérience chinoise. L’occasion de partager un taxi pour rejoindre l’auberge (Mix Hostel, l’une des meilleures que j’ai faites). L’occasion de parler français aussi ! Enfin, l’occasion également de partager un hot pot. A quatre, assis autour d’une sauce bouillante (un peu épicée, forcément, nous sommes au Sichuan), nous pouvons y mettre des brochettes de bœuf, de canard ou… de la cervelle de cochon !
Dans la série aliments bizarres, après le sang de bœuf, je vous offre une cervelle. D’aspect c’est dégoûtant (la photo ne donne pas envie). Au goût, c’est banal. Pas vraiment de goût en fait. Pas de dégoût en tout cas. A goûter !
Pour visiter Chengdu, nous choisissons la solution proposée par l’hôtel : un tour à vélo. Gratuit. Avec un guide. Qui parle anglais. Vraiment agréable. Deux Anglais et une Chinoise nous ont rejoints (cette dernière débute sur un vélo, moments cocasses à de nombreuses reprises). On y découvre l’architecture d’une église construite par un missionnaire français. Le mélange Chine-Occident donne un lieu très original, un peu à la manière de la mosquée de Xi’an. Chengdu est une grande ville (métro, deux Carrefours, Wall Mart, il y a même Decat’ !) qui a explosé ces 20 dernières années. Notre guide évoque son point de vue sur ce sujet, sur le pays en général, sur la révolution culturelle du côté de ses parents. 4 heures on ne peut plus plaisantes, avec en prime, une danse en lieu public, à essayer de suivre tant bien que mal la chorégraphie des Chinois devant nous !
Mais nous ne sommes pas venus à Chengdu pour pédaler dans la semoule. Non, Chengdu c’est la base des pandas, l’animal symbole de la Chine. Peut-être mon animal favori (le fait que mon nounours préféré était un panda doit jouer sur ce sentiment). Arrivés à 10h30, nous voyons ce gros et, selon les rumeurs, feignant animal manger, puis s’endormir le ventre plein.
Il y a de nombreux nouveaux-nés qui charmeraient les plus durs d’entre vous (un panda à la naissance, c’est 100 grammes !).
Il y a même des pandas roux, qui font plus renard que panda.