26 février 2020 3 26 /02 /février /2020 09:25

« Enfin, Armand, le Général de Gaulle n’a-t-il pas dit que toute la France avait été résistante ?

En effet, il l’a dit. (…) Il l’a dit. »[1]

Tilques et la seconde guerre mondiale : la résistance

La plaque, à l’entrée du marais, a de quoi interpeller.

 

 A côté, une explication est donnée, en quelques lignes.

Tilques et la seconde guerre mondiale : la résistance

L’histoire fait donc suite à l’invasion express des troupes allemandes en mai 1940. La débandade est telle que des soldats britanniques se retrouvent isolés de leur compagnie, perdus dans l’Audomarois. Plusieurs rencontrent Georges Pourchaux, sur la route nationale de Tilques. D'autres croisent le chemin de Victor Decaevel, à Saint-Omer. Les deux hommes vont orienter les Britanniques vers le marais de Tilques, et plus précisément vers Fernand Mahieu et sa femme Alphonsine.

Alphonsine et Fernand MahieuAlphonsine et Fernand Mahieu

Alphonsine et Fernand Mahieu

A l’époque, Fernand est âgé de 39 ans et il est le cantonnier du village. Il habite alors un marais très difficile d’accès, un « No Man’s Land »[2] que ne connaissent même pas beaucoup de Tilquois (ne pas penser au marais de nos jours !). Avec sa femme, Alphonsine, ils se retrouvent à héberger neuf soldats et aviateurs anglais et écossais, pendant près de six mois ! Ils ont pourtant déjà cinq enfants à charge, à une époque où les privations vont être importantes. Les soldats sont installés dans une ferme inoccupée de la famille Becques-Pourchaux, les autres dans une maison de la famille Mahieu (dans un lieu-dit appelé La Pontoise, du côté du marais des Moines). Démarre alors toute une organisation pour nourrir les soldats, les habiller, et, aussi, essayer de les faire gagner la France libre… plus de 500 kilomètres à parcourir alors que le Nord-Pas-de-Calais est administré militairement par les Allemands tandis que le nord de la France est occupé… pas simple !

Source : Wikipédia, Article « Zone libre », consulté le 21 février 2020.

Source : Wikipédia, Article « Zone libre », consulté le 21 février 2020.

C’est tout un réseau qui se met alors en place, avec Henri Régniez (Salperwick), Alfred Bourgeois et Théophile Lourdel (Saint-Omer), et, pour Tilques, Lucie Stopin, Lucien Pecqueux et Lucien Leroy. Deux soldats s’installent à Saint-Omer chez Alfred Bourgeois.

Les soldats allemands ont néanmoins vent de cette présence anglaise. Georges Pourchaux est le premier arrêté, après un militaire anglais (en charmante compagnie à Aire-sur-la-Lys). Dès lors les époux Mahieu déplacent les soldats britanniques à plus de trois kilomètres, en plein cœur des marais, pour leur sécurité. Georges Pourchaux est relâché un temps, puis arrêté à nouveau le 27 novembre 1940, avec Fernand Mahieu, Henri Régniez, Lucien Pecqueux et Lucien Leroy. Les cinq Tilquois sont emmenés en détention à Boulogne-sur-Mer, où ils sont torturés[3]. Alphonsine Mahieu est également interrogée mais reste en liberté surveillée en raison de ses cinq enfants. Aucun des soldats anglais n’est arrêté, et le groupe de Saint-Omer prend le relais des Tilquois. Les soldats sont déjà répartis dans des maisons rue de l’Ecusserie (deux chez Abel Duthois puis Louis Boudin, deux chez Alfred Lanselle, quatre chez Alfred Bourgeois dont certains partent chez Anne Kasteloot et Madame Luyck, rue de Calais). Un certain Désiré Didry, membre du réseau « Pat O Leary », organise le départ des Britanniques vers la zone libre à partir du 2 janvier 1941. Deux jours plus tard, ce sont Alfred Bourgeois, Victor Decaevel, Théophile Lourdel, Louis Boudin et sa femme qui sont arrêtés. Dénonciation ? Enquête ? Qu’importe, car presque tous les soldats britanniques ont réussi à s’échapper (à l’exception du soldat d’Aire et d’un autre dans le garage Lourdel). Les arrestations continuent tout le mois de janvier 1941 (Gaston Salomez, Joseph Debroucker, Denis Lassey, Florent Cuvelier, Léon Ansel, les époux Bellossat, Albert Vergriete…).

 

Alors qu’ils sont maintenant enfermés à la prison Sainte Nicaise d’Arras (sauf Pourchaux que je ne retrouve pas), Lucien Pecqueux écrit le 9 août 1941 au commandant de la Kreiskommandantur de Saint-Omer pour… sortir de prison pendant la moisson ! « J’ai 61 ans. Ma femme est seule avec sa belle-fille et ses trois petits-enfants pour cultiver mes champs, ceux de mon fils qui est prisonnier de guerre et ceux de ma fille dont le mari est également prisonnier de guerre […] je demeure dans la région des marais de Tilques ; tout doit être transporté par bateaux. Il faut pour cela avoir des ouvriers spécialisés qu’il est malheureusement difficile de trouver actuellement. J’espère de votre bienveillance une suite favorable à ma demande, et, avec mes remerciements, je vous prie… »[4] Autant vous dire tout de suite qu’il prend ses rêves pour sa réalité… car le mois suivant, le tribunal militaire d’Arras, dans sa séance du 4 septembre 1941, prononce les peines suivantes (en gras les Tilquois) :

- Alfred Bourgeois : condamné à mort (peine commuée en 15 ans de réclusion)

- Fernand Mahieu, Victor Decaevel : 15 ans

- Georges Pourchaux : 10 ans

- Anne Kesteloot : 4 ans

- Lucie Stopin (née Pecqueux) : 4 ans (commués en 3 ans)

- Marguerite Boudin : 2 ans (elle obtient finalement le sursis)

- Louis Boudin, Henri Regniez : 20 mois

- Gaston Salomez, Lucien Pecqueux, Lucien Leroy, Joseph Debroucker, Denus Lassez, Fernand Gauchez, Antoine Bellossat, Théophile Lourdel : 12 mois

- Albert Vergriete : 8 mois

- Léon Ansel et Charlotte Delebois sont acquittés

 

A noter la présence de Fernand Gauchez, condamné à un an alors que seulement huit mois sont demandés (il ne semble pas faire partie du groupe actif de ravitaillement, mais est parent avec Lucie Stopin : il est condamné pour ne pas avoir dénoncé aux Allemands...). Il est relâché dès l'annonce du jugement et... le 28 mai 1942 se retrouve incarcéré à nouveau ! Stupeur dans le village, alors que sa femme doit accoucher dans les jours qui viennent : le maire de Tilques écrit au sous-préfet pour intervenir auprès de l'autorité militaire allemande[5].

 

Le 24 mars 1942, les sept purgeant toujours leur peine (Bourgeois, Mahieu, Decaevel, Pourchaux, Stopin, Boudin et Régniez) sont transférés d’Arras à la prison de Loos-les-Lille. Lucie Stopin rentre en avril 1943 tandis que le 12 septembre 1942, Alfred Bourgeois, Fernand Mahieu, Victor Decaevel et Georges Pourchaux sont envoyés en Allemagne, d’abord à Aix-la-Chapelle, puis Cologne, avant d’être enfermés dans la forteresse de Diez-sur-Lahn. « Le dernier cité, « une forte tête », écopa souvent de punitions et de coups de matraque. Il mourut le 9 septembre 1944, victime de ce régime barbare »[6]. Les trois autres sont libérés par les Américains le 27 mars 1945 et rentrent en mai 1945.

Georges Pourchaux

Georges Pourchaux

De manière générale il y eut une vraie mobilisation pour libérer les prisonniers. Le sous-préfet de Saint-Omer écrit au Kreiskommandant pour Anne Kesteloot, tandis que le commissaire spécial de police souhaite « une mesure de grâce ou une réduction de peine » pour Victor Decaevel. L’Ambassadeur de France délégué général du gouvernement français dans les territoires occupés appelle le préfet à intervenir auprès des autorités allemandes afin d’obtenir la remise d’une partie ou du restant de la peine, il fait de même pour Fernand Gauchez. Seule Anne Kesteloot obtient une réduction de sa peine en raison d’une maladie (elle rentre en 1942 après un séjour à l'hôpital). Quant à Fernand Mahieu, éprouvé par plus de quatre années de détention, il décède trois ans après son retour d’Allemagne.

 

On peut penser que les arrestations et les peines rendues stoppèrent totalement la résistance à Tilques… eh bien non ! Ainsi, le 28 janvier 1941, le sous-préfet oblige les communes de Tilques et de Serques à surveiller la route entre les deux communes de jour et de nuit à la suite d' « un acte de sabotage » avec la présence de clous (ayant entraîné des crevaisons de roues allemandes !). Est-ce là un acte de résistance volontaire ? Le maire de Serques n'est pas de cet avis et il l'explique : « à mon avis il n'y a eu aucun acte de sabotage. Les clous qui ont pu occasionner des crevaisons doivent provenir des ferrures spéciales que l'on met aux pieds des chevaux en période de gel ». Après enquête, les autorités semblent convaincues que ce soit la raison, et la sanction est levée le 18 février 1941[7].

 

Deux mois plus tard, un rapport de l'adjudant Sorriaux, commandant la section de gendarmerie de Saint-Omer présente une « situation générale bonne » sur la région. Néanmoins, « un incident est survenu à Tilques le 5 avril 1941. Un câble téléphonique a été coupé dans la nuit du 4 au 5 avril. Le maire de la commune suppose que cet acte de sabotage semble plutôt dirigé contre la Municipalité que contre l'armée d'occupation. De ce fait la commune a été punie d'une amende dont on ignore encore actuellement le montant, et les sorties de la population ont été réglementées pour les dimanches et jours de la semaine »[8].

 

Et c’est la seconde fois qu’un câble est sectionné dans la commune, car je vois que lors de la séance municipale du 22 décembre 1940 [avec beaucoup d’absents : Victor Lefebvre et Ernest Leullieux décédés ; Caron de Fromentel, Dassonneville, Pourchaux prisonniers] : une amende de deux mille francs a été imposée à la commune pour coupure d'un câble téléphonique appartenant à l'armée allemande, et que cette somme devait être payée immédiatement à la Kommandantur de Saint-Omer. Le montant de cette amende a été versé le 21 décembre 1940 par le receveur municipal qui avait reçu cette somme provenant d'un emprunt contracté à cinq particuliers de la commune pour la somme de 400 francs chacun avec intérêts à 5% l'an (prêt remboursable avant dix ans) à M. Sailly, Chaput, Dassonneville, Bodart et Helleboid [tous membres du conseil]. La même chose se reproduit le 14 avril 1941.

 

Décidément, le Tilquois ne se laisse pas envahir aisément ! Mieux encore, il participe à la Libération ! C’est l’histoire de Lucien Leroy (pas le même que plus haut, un autre Lucien Leroy de Tilques... à croire que c'est un patronyme qui vous destine à la résistance !). Son métier est important : il travaille à la SNCF. Or, le service public (j’insiste !) est l’un des cœurs de la résistance. Alors que les troupes allemandes sont sur le reculoir après le débarquement de Normandie, plusieurs Audomarois prennent les armes pour libérer la ville. Celui qui est alors désigné pour organiser la résistance est le lieutenant Pierre Bonhomme, et le recrutement se fait notamment à la SNCF. Après des opérations de destruction des voies ferrées, la libération de Saint-Omer se fait le 5 septembre 1944. Sur le midi des échanges de coups de feu ont lieu Rue Carnot, puis autour de l’hôtel de ville, dans une cité qui paraissait vide. Les troupes polonaises apparaissent en début d’après-midi dans le centre-ville. Un nid de mitrailleuses allemandes continue de tenir le boulevard de Strasbourg. C’est là que Lucien Leroy est tué par balle. Saint-Omer est complètement libérée quelques heures plus tard, tandis qu’une compagnie allemande est signalée dans le marais de Tilques le lendemain. Les FFI combattent deux heures, obligeant l’ennemi à se replier vers Watten et Saint-Momelin.

 

Drôle de vie tout de même que celle de Lucien Leroy, mort à 23 ans. Il fait partie des cinq personnes ayant perdu la vie à Saint-Omer au cours de la libération de la ville (Albert Minet, Emile Cantré, Jacob Galusinski et André Bultel ont aussi leur plaque Place Foch et Boulevard de Strasbourg). Quant à Pierre Bonhomme (dont on connaît la place à Saint-Omer), il meurt le 28 septembre 1944 par l’explosion d’une mine alors qu’il participe à la libération de Calais. Désiré Didry, ayant quant à lui donné son nom à une rue, est arrêté puis décapité le 30 juin 1943 à la prison de Dortmund.

Et là, on est content de vivre dans un pays en paix.

Plaque commémorative posée en bas de la rue de Dunkerque.

Plaque commémorative posée en bas de la rue de Dunkerque.

Collaboration et marché noir à Tilques ?

 

Ah, ça, c’est peut-être encore plus délicat ! S’il y a eu des résistants, il peut aussi y avoir eu des collabos ! Du côté des archives, ce sont les dossiers intitulés « épurations ». Et autant vous dire qu’il y en a des paquets ! Un seul concerne le village : c’est un avis de décision du comité de confiscation de Boulogne-sur-Mer en date du 6 mars 1946 concernant M. L., cultivateur à Tilques. Il est noté que Monsieur L. a présenté un recours au Conseil Supérieur à Paris qui a été enregistré le 5 avril 1946[9]. Diable, que reproche-t-on exactement à M. L. après la guerre ?

En fait il est arrêté pour « marché noir avec les Allemands ». Son arrestation a lieu le 26 octobre 1944 à la suite d'une lettre anonyme (« accusé par la rumeur publique » selon les mots de l'adjudant, belle époque !), il est interné à Saint-Omer avant d'être jugé à Boulogne. Dans cette lettre, on retrouve « des poulains non déclarés, une certaine somme d'argent cachée, des pneus et armes », en plus de marché noir avec les Allemands (pommes de terre, porc, veaux, œufs et beurre). Monsieur L. rejette catégoriquement ces accusations : « Il est complétement faux que, durant l’occupation allemande, je me suis livré à un trafic clandestin sur une grande échelle, même aussi minime que ce soit, je n’ai jamais vendu aux Allemands. Je nie qu’un jour, dix sept pattes de veaux auraient pu être retirées de mon fumier. Il n’est pas à ma connaissance que moi ou un membre de ma famille ait vendu un jour une tonne de pommes de terre aux Allemands. Je ne leur ai jamais vendu d’œufs, et encore moins du beurre. Jamais les Allemands ont amené sur charrette un porc qui aurait été tué chez moi dans la matinée. Les personnes qui ont fait ces déclarations ont agi par méchanceté et jalousie ou vengeance personnelle pour me faire du mal et créer de gros ennuis, car souvent j’ai entendu des conversations qui ne m’étaient pas favorables parce que je n’étais pas du pays, et que par mon travail, j’arrivais à vivre. Je n’ai rien d’autre à vous dire à ce sujet »[10].

M. L. est né à Racquinghem. J’ai déjà observé son nom une autre fois ailleurs, en… 1942 ! Il est alors sous le coup d’une enquête du commissariat de police, et le 21 août une visite est faite chez lui en raison d’une fausse déclaration de bétail[11]. Enquête par les Allemands, doubles enquêtes à la libération… bon, chacun se fera son idée ! Madame L. confirme néanmoins certaines accusations « il est exact que je suis en possession d’un fusil de chasse (…) je détiens également 2 pneus marque Michelin (…) la somme de 220 000 Frs que j’ai cachée était destinée pour la dot de mes enfants. J’ai deux poulains âgés de 6 mois environ que j’ai achetés il y a trois semaines, j’ignore le nom du vendeur, c’est mon mari qui est allé les chercher à Wizernes et les a payés lui-même » [12].

Six Tilquois sont interrogés dans cette affaire, certains déclarant ne pas être en bons termes avec lui, et… tous témoignent en sa faveur ! M. L. est finalement libéré, mais ses deux poulains achetés sans autorisations sont saisis, tout comme son revolver. Il souhaite obtenir une indemnité en compensation de son internement administratif : il réclame 200 000 francs ! Il faut attendre 1948 pour voir sa demande rejetée.

A noter que le 30 septembre 1944 son nom est aussi apparu dans un autre dossier, où il « aurait été surpris la semaine dernière à abattre 2 veaux, ce cultivateur serait un habitué des abattages clandestins ». Et en effet, le 22 septembre, il reçoit un PV dans la matinée pour avoir abattu un veau... et il récidive le même après-midi ! (deuxième PV!). Un sacré pistolet ! Et c'est là que le chef de district considère « qu'à mon avis mériterait d'être emprisonné le cultivateur L. »[13].

 

Mais ce n'est pas le seul ! Omer et Gaston Sailly sont également accusés d'abattage clandestin après la libération. Quant au marché noir, il existe deux autres cas dans le village avec Alphonse Flandrin et Pierre Grébert, également cultivateurs. Les deux sont accusés d'abattage clandestin et de vente de viande. Les observations sont sévères : « trafiquant notoire, commerce viande et achat bétail, a fait l'objet PV 616 du 15 juillet 1944 » pour le premier et « trafiquant notoire, commerce viande et vol bétail, a fait l'objet PV 617 du 15 juillet 1944 » pour le second[14]. Les deux sont arrêtés. Dans le même dossier j'ai aussi Veuve Dassonneville Helleboid parmi une liste « les plus mauvais fournisseurs au ravitaillement général », sans trop savoir à quoi ça correspond ! Elle est accusée de « marché noir avec des solliciteurs isolés Allemands ; par petites quantités seulement. Beurre, œufs, viande et blé. Il y aurait eu quelques dîners chez elle avec des Officiers Allemands »[15].

 

Il faut bien penser que le marché noir est très présent à une époque de rationnement, et les agriculteurs-éleveurs sont forcément en première ligne. Difficile équation pour eux : respecter les règles de l'occupant allemand (et se retrouver accusé à la libération de... marché noir avec les Allemands), ou établir leur propre règle (et donc être accusé de marché noir pendant la guerre)...

 

[1] Tiré de Michel Hazanavicus, OSS 117 : Rio ne répond plus, 2009.

[2]    Interview de Jacques Dercy, Tilques, 24 janvier 2020.

[3]    DUFAY Raymond, La vie des Audomarois sous l’occupation (1940-1944), 1990, p. 55.

[4]    Archives du Pas-de-Calais, Dainville, 4Z 665, Arrestations : tableaux, rapports et statistiques.

[5]    Archives du Pas-de-Calais, Dainville, 4Z 750, Marché Noir.

[6]    DUFAY Raymond, La vie des Audomarois sous l’occupation (1940-1944), 1990, p. 59.

[7]    Archives du Pas-de-Calais, Dainville, 4Z 679.

[8]    Archives du Pas-de-Calais, Dainville, 4Z 665, Arrestations : tableaux, rapports et statistiques

[9]    Archives du Pas-de-Calais, Dainville, 4Z 622, Epurations.

[10]  Archives du Pas-de-Calais, Dainville, 4Z 622, Epurations.

[11]  Archives du Pas-de-Calais, Dainville, 4Z 839 Enquêtes faites par le Commissariat Spécial de Police de Saint-Omer (1941-42). J’ai le cas d’une autre visite le 10 octobre 1941, « enquête pour l'autorité allemande sur Madame Hocquet, née Riffly Augustine », sans avoir d’autres informations.

[12]  Archives du Pas-de-Calais, Dainville, 4Z 622, Epurations.

[13]  Archives du Pas-de-Calais, Dainville, 4Z 750, Marché Noir.

[14]  Archives du Pas-de-Calais, Dainville, 4Z 750, Marché Noir.

[15]  Archives du Pas-de-Calais, Dainville, 4Z 750, Marché Noir.

Partager cet article
Repost0

commentaires

B
Bonjour, est-il possible de rentrer en contact avec l'auteur de cet article ?
Répondre