15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 17:48

Vendredi 8 janvier, Samedi 9 janvier, revanche de la coupe du monde 1982, Italie-Allemagne (même si je triche un peu parce que c’était la RFA). En effet, pour aller à Tampere, Finlande, nous prenons l’avion à Nantes, faisons escale à Milan, Italie puis Brême, Allemagne. C’est ce qu’on appelle un trajet en mode Flopenhague. Néanmoins, les prix Ryanair nous ont séduit et la perspective de visiter deux nouvelles villes également. Faisons le point sur ces deux pays, ces deux cultures.

 

La Ville

P1080177Milan, c’est la capitale de la mode italienne. Pas de doute lorsque la visite commence, des magasins, il y en a, il y en aura. Pas de chance, je ne suis pas un grand fan. Je me concentre donc sur le Duomo, un peu plus célèbre encore depuis que Berlusconi en a reçu une miniature dans la mâchoire. La pluie nous empêche d’admirer complètement ce chef d’œuvre magistral du style gothique. Je passe en revue quelques-unes des 2 000 statues, et j’observe les flèches qui montent vers le ciel pour piquer les nuages. La vision de l’extérieur de la cathédrale fut un peu plus magique au soir, en raison de la présence de vitraux extérieures. Bref, ça vaut le détour. Hormis cela…. Il y avait bien la Cène de Vinci mais il fallait réserver avant de venir à Milan et c’est en dehors de la ville. Du coup, il nous reste le château, joliment éclairé avec un spectacle lumière (il manquait le son). Pas grand chose d’autre, hormis des magasins et des appartements.

 

Brême, ce fut la grande surprise. Et quel surprise. Sous la neige, nous avons découvert une ville splendide, digne de Bruges. Une petite place centrale arrageoise, une cathédrale tout en hauteur, un dizaine de petites rues en labyrinthe  à s’y perdre, composée de plusieurs maisons à l’architecture remarquable. J’imaginais Brême comme j’imaginais Hambourg, j’ai découvert une véritable culture, l’histoire des musiciens de Brême. La visite passe très visite et je rêve en voyant le statut de Roland, le protecteur de la ville, toute cette partie de la ville étant inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

 

Bilan : Brême 1 – Milan 0

 

La nourriture

 

A Milan, cela devait être la nourriture italienne, une pizza, ou des pâtes, tout au moins une bonne glace italienne. Ce fut une indigestion devant des prix « parisiens ». Milan, capitale de la mode, est donc une ville ou il faut avoir les moyens. Nos moyens d’étudiants nous ont ramenés à la triste réalité du Fast Food.

P1080206.JPGA Brême, nous avons hésité et puis nous avons craqué pour les Doners Kebab, dont une bonne dizaine de restaurant s’autoproclamer spécialiste. Et ce fut un délice pour un mini-prix. Ce n’est pas originaire d’Allemagne, mais comme c’est un peu le pays d’adoption de nos amis turques

 

Brême 2 – Milan 0

 

L’aéroport, l’atmosphère, le peuple

 

Et là c’est la grande différence. D’un côté un peuple amical, souriant, toujours présent lorsque vous avez une question. Un aéroport classe, des grands fauteuils pour dormir, des prises de courant pour regarder un film. Un grand espace, une grande organisation.

De l’autre, un bordel sans nom, un peuple de gueulard qui n’est pas content de répondre à vos questions. Alors que tu dors tranquillement, on t’annonce que l’on ferme cette partie-ci de l’aéroport et que tu dois aller de l’autre côté, où tout le monde est entassé sur des sièges en fer sans confort. Alors que tu dors à terre on te réveille pour te dire que tu ne dois pas dormir à terre (et je dors où moi ??) Puis on te fait une nouvelle fois bouger parce que on fait le ménage à cet endroit là. C’était l’aéroport de Bergame, mais c’était bel et bien l’Italie.

A Brême, il nous ont même éteint la lumière quand ils ont vu que tous le monde dormait….

 

Italie 0 – Allemagne 3

 

Encore une fois, nos amis allemands l’emportent logiquement. Meilleur à tous les niveaux, ce fut une démonstration de l’écart de niveau entre ces deux pays. Ach, so….

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