18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 10:40

Ne pas faire le musée Pouchkine de Moscou m'aurait fortement ennuyé. Seul problème, c'est en ce moment l'exposition Dali... oui c'est un problème ! D'accord, je ne suis pas son plus grand fan (mais je le connais !) mais ça ne me dérange pas non plus de voir une ou deux de ses oeuvres. Non, là où le problème apparaît, c'est que l'exposition Dali entraîne une queue de deux heures pour entrer dans le musée. 

Finalement, j'ai patienté longuement hier pour enfin atteindre mon but. Petite déception. On est très loin de l'Ermitage. 2 étages, faible superficie, le musée Pouchkine est plutôt modeste. Au niveau de la collection, les fans d'Antiquité seront satisfaits, beaucoup de sculptures (notamment de Michel-Ange)... mais assez peu de peintures. Quelques Cranach, Rembrandt, Rubens... mais pas forcément ceux que j'espérais. La collection s'arrête en pleine période classique, laissant l'amateur que je suis sur ma faim.

 

Bon, il y a bien 25 tableaux de Dali et des dizaines de dessins, mais avec 8 spectateurs devant, c'est plus difficile d'apprécier.

P1150687.JPG

Les Français sont-ils présents à Moscou ? A mon grand étonnement : non ! J'ai dû attendre le musée pour entendre un garçon parler français. C'est le seul que j'ai vu dans la ville. Enorme différence avec Londres ou New York.

Les entreprises françaises sont cependant présentes. Les traditionnelles : Peugeot, Renault, Citroën, JC Decaux, Dior, Chanel...et l'ensemble du luxe français. Premier hic, j'ai vu NRJ. Oui, je sais, c'est triste. Deuxième point trés important pour l'Audomarois que je suis : la Cristal fait de la pub ici ! (oui, je savais que la Russie était un de ses principaux marchés, mais de là à faire de la pub en plein Moscou, en français qui plus est !)

P1150678.JPG

En parlant d'Audomarois, j'en ai croisé deux, sur la place Rouge, pour mon plus grand bonheur. Mademoiselle Manon, qui est déjà venue me voir en Angleterre et Monsieur Antoine, un vieux de la vieille, avec qui la véritable aventure des voyages a commencé. (Tour de France) C'est étrange de se voir sur la place Rouge. Enfin ça change beaucoup de la place de Saint-Omer ! Ce sont les premiers que je croise, j'espère que ce ne sont pas les derniers (quiconque lit cet article est invité à me rejoindre dans un pays qu'il/elle souhaite découvrir)

P1150691.JPG

Aujourd'hui, dimanche, je pars donc ce soir dans ce qu'on appelle le transsibérien. 32 heures de train. Ca risque d'être légèrement long. De ce fait ma journée est largement consacrée aux achats divers (bouquins, nourriture) d'avant voyage. Néanmoins, à 18h30, je serai logiquement au stade Loujniki (78 306 places !) pour voir jouer le Spartak Moscou (club des 90' par excellence) contre le Krylia Sovetov (profitez-en, c'est la dernière fois que vous entendez parler de ce club !). Avec, bien sûr, sur les épaules, le maillot du FC Tilques floqué Phileas.

P1150692.JPG

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 07:48

Zourab Tsereteli. Ce nom ne vous dit sans doute rien, mais il est l'un des sculpteurs les plus connus au monde. Son truc à lui, les statues de personnalités historiques. Alors en 1992, il se lance dans ce qu'il veut être un cadeau aux Etats-Unis : la statue de Christophe Colomb. 94 mètres de haut ! Problème, les Américains refusent le cadeau ! (bon, ce n'est pas la statue de la Liberté non plus)

Zourab se retrouve comme un con avec une statue de 94 màtres dans son jardin. Il en parle a quelques amis du gouvernement et finalement la statue sera posée sur les bords de la Moskova, en plein Moscou. 

Bon, Christophe Colomb à Moscou, ça pose un probleme. Pas grave dit Zourab, je n'ai qu'à lui couper la tête et à mettre celle de Pierre le Grand à la place. 

Et voilà comment Pierre le Grand (et ses caravelles... lol) surplombe la Moskova.

P1150659.JPG

Les Russes en sont-ils contents ? Selon un sondage, c'est le monument le plus détesté de Moscou, et il figure sur la liste des dix bâtiments les plus affreux du monde. Bravo Zourab ! (au fait, la tour Montparnasse est deuxième !)

 

J'ai donc déménagé, je suis actuellement chez Olga, qui parle un très bon français. Elle est fort occupée, ce qui me laisse une très grande liberté pendant la journée. J'en ai profité hier pour me faire une très longue balade en ville. Au menu notamment, l'intérieur de la cathédrale du Christ-le-Sauveur. Sur deux étages, des peintures et des icônes. Bon, elle a été édifiée en mémoire de la victoire russe sur la Grande Armée de Napoléon. Et puis Staline (plus anti-religieux tu meurs) l'a fait démolir, comme beaucoup d'églises de la capitale. A la place, il y met... une piscine ! Elle fut reconstruite sous Boris (pas le DJ)

Et du fait de la quasi-absence de religion sous les cocos, j'ai trouvè des Russes tres croyants. Ils étaient fort nombreux autour de moi à prier, à parler, à donner. Devant les icônes, c'est un spectacle étonnant pour quelqu'un qui, comme moi, a suivi une éducation catholique. J'ai une préférence pour le triple signe de croix à l'envers.

P1150652.JPG

Enfin, de ma balade d'hier, je retiens la folie des mariages russes. Tous se réunissent sur le pont фалеевский (non, je n'ai pas trouvé en français). Un pont, un mariage, il y a donc quelques cadenas. La municipalité de Moscou a mis en place des arbres à cadenas sur ce pont, et lorsqu'un arbre est suffisamment rempli, il est déplacé sur une piste piétonne qui rejoint le pont. La scène est un peu surréaliste.

Mes amis russes prennent 50 000 photos, boivent du champagne et se mettent à danser sur ce pont. Et comme il y a plusieurs mariages qui se côtoient, ça met une belle ambiance ! 

P1150666.JPG

Enfin, à noter, hier soir, une jolie balade dans Moscou by night après un magnifique Jungle Speed en compagnie de 3 autres membres de la communauté Couchsurfing. Et un peu comme en basket, la France a totalement maîtrisé la rencontre !

P1150683.JPG

Partager cet article
Repost0
15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 18:22

Journée 3, Moscou sur l'eau

 

Pas de chance pour nous, Fede est sacrément malade. De ce fait, Tania reste avec lui et je reste en compagnie de mes nouveaux amis allemands, Yann et Martin.

P1150581.JPG En Russie, vaut mieux connaître le russe. C'est déjà vrai pour le métro, ça l'est encore plus pour les musées. Tout au moins pour celui de l'espace. 0 ligne en anglais. De ce fait, la visite perd de son sens et les photos ou les objets ne suffisent pas à combler ma curiosité. Quelle frustration ! Conséquence, c'est une petite déception. Lénine n'aura pas réussi à me montrer la voie du succès..

P1150553.JPGMais qui vois-je ? Est-ce une illusion ou un rêve éveillé ? Mais oui, c'est bien mon Général ! Maître, avez-vous une idée de comment nous pouvons découvrir la ville ? Le Général a répondu : quand il n'y a pas de solution sur terre, prenez la mer. Merci mon Général !

P1150568.JPG

L'idee d'une balade sur la Moskova (non non, ne me demandez pas d'où provient le nom de Moscou). 400 roubles, 10 euros, prix européen. Mais on en a pour son argent. 

Nous passons l'ensemble de l'Ouest et du Sud de la ville en revue (1h30 de bateau tout de même) pour notre plus grand bonheur. Je conseille à tous les futurs visiteurs surtout si la visite s'achève sur le coucher du soleil.

P1150605.JPG

Je repars chez mes hôtes et mange à nouveau local. La nourriture russe me contente pour le moment. Ce n'est pas 5 étoiles mais ça remplit sacrément l'estomac. Je me suis surtout mis au thé (il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis). Mes hôtes sont des grands fans de cette plante et chaque jour est une nouvelle dégustation, avec plus ou moins de succès (fraise + poire -)

 

Demain, je déménage ! De plus, je vais voir à la gare pour le transsibérien...  

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 18:09

La place Rouge, le Kremlin, la tombe de Lénine, et Poutine à la télévision, non, vous ne rêvez pas, je suis bien à Moscou.

 

Pourtant, le tour du monde a bien failli s'arrêter en Belgique. Et pour cause, les bouchons, conséquence d'un accident, faisaient que selon le GPS de Bubu, je devais arriver à l'aéroport à 10H30. Et comme mon avion décollait à 9H... 

Dans bande d'arrêt d'urgence, il y a le terme urgence. Et dans mon cas, l'urgence était là ! Imaginez un peu si j'étais revenu à Tilques le jour même de mon départ ! On aurait pavoisé jusqu'à la Voix du Nord ! . De ce fait, 20 minutes de bande d'arrêt d'urgence plus tard, me voici à l'aéroport de Bruxelles. 8h40. Les portes sont officiellement fermées depuis 10 minutes. Bon, dans ces moments là, j'oublie mon savoir-vivre ou mon respect des règles légendaires et je double l'ensemble des queues, avec les bénédictions de chaque garde. Ouf, après quelques minutes de sprint, je suis dans l'avion. Une halte à Riga et j'arrive en terre sainte. (oui, Moscou est, selon sa prétention, la troisième Rome)

 

1h30 de bus dans les bouchons moscovites. Décidément ça n'arrête pas aujourd'hui ! Le métro (où tout est écrit en cyrillique, heureusement que j'ai imprimé mon propre plan du métro en alphabet cyrillique et latin) pour rejoindre Tania, qui m'attend pour prendre un tram. J'ai perdu deux heures dans l'affaire (oui, c'est le nombre d'heures de décalage horaire).

 

Je suis logé avec Couchsurfing ; pour ceux qui l'ignorent encore, c'est dormir gratuitement chez l'habitant grâce à un site Internet (génial !). Bon, en l'occurence, ce ne sont pas des inconnus qui m'hébergent, mais Fede et Tania, qui sont déjà venus chez moi, à Tilques, au cours de l'été. Du coup l'adaptation est rapide. Ils ont un petit appartement assez éloigné du centre, mais on y arrive vite avec le métro. A peine posé que nous commençons à cuisiner. Ca tombe bien, l'horrible sandwich d'Air Baltic m'avait laissé un goût horrible/de trop peu. 

 

Surprise, je ne suis pas seul. 2 Allemands sont également avec moi, bien sympa (j'ai déjà oublié leurs prénoms, malgré le fait que je sois resté toute la journée avec eux, mais cela ne signifie rien, j'ai une drôle de maladie avec les prénoms). Du coup nous mangeons ensemble puis allons chercher le repos.

 

Le tour du monde débute ainsi. Ouah. Je ne me rends pas trop compte en fait. Juste l'impression de faire un nouveau voyage. Je pense que le transsibérien va vraiment me faire réaliser.

 

Journée 2 : à l'assaut du Kremlin ! (au sens figuré parce que ce n'est pas pour demain au sens propre vu le nombre de flics)

 

Avec mes deux Allemands, nous découvrons donc la ville. Originalement, nous faisons la place Rouge. Oui, je sais, c'est inattendu. Mais depuis que j'ai fait Amsterdam sans faire le quartier rouge et que tout le monde m'en a fait la remarque... J'avoue que la place Rouge est magnifique. La basilique Saint-Basile, que j'ai également visitée, rayonne franchement de l'extérieur (l'intérieur est cependant un peu décevant). La tombe de Lénine trône sur la place, mais il faut s'armer de patience pour la visiter. Ce sera un autre jour.

http://i031.radikal.ru/1109/e6/47b6b9e75e7f.jpgPuis, le Kremlin. Le soleil est au rendez-vous. 100 roubles (2,50 euros), c'est une bouchée de pain vu la renommée et la beauté de l'édifice. De nombreuses églises, des bâtiments militaires, un joli parc. A voir sans hésitation.

http://img849.imageshack.us/img849/3914/p1150514.jpg

Miam miam, mais il se fait faim. Au menu, une chaîne de restaurant locale, spécialisée dans les pommes de terre. J'avais déjà fait à Saint-Petersbourg, toujours aussi satisfaisant.

 

Le frère d'un Allemand nous rejoint, 3 Allemands pour un Français, j'ai l'impression d'être dans les Ardennes en 1939. La pluie arrive. J'ai l'impression d'être dans le Nord-Pas-de-Calais. Ah ah qui aime bien châtie bien.

Nous allons voir l'université MGU, franchement splendide. De là, la vue sur l'ensemble de la ville doit être extraordinaire, je dis bien "doit" puisque les nuages bas bouchent quelque peu l'horizon.

http://i025.radikal.ru/1109/e5/3270364b5a0e.jpg Ce fut clairement une journée de marche et la fatigue nous prend déjà (bon, il est 22h30 ici). Demain, Fede sera avec nous, et le musée de l'espace nous accueillera. Vive la France, vive le Général.

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 22:45

Voir pleurer sa mère. Ou plutôt la faire pleurer. Etre la cause de sa tristesse. Et s’en vouloir.

Faire pleurer mes grands-mères. Ma marraine. Mes tantes.

« Te rends –tu compte de ce que tu vas faire subir à tes parents ? Imagines-tu le mouron qu’ils vont se faire ? »

 

Ne suis-je qu’un égoïste ? C’est dur de l’être. En pleine conscience qui plus est. Et en plus avec l’impression d’avoir raison de l’être.

 

J’éprouve cependant les pires difficultés à faire taire ma conscience. Celle qui me dit que je ne suis qu’un enfoiré de vivre mon plus grand rêve.

 

Cette sensation est accentuée par les remarques de mes proches, de ma famille, de mes ami(e)s.

D’ailleurs, beaucoup insistent sur le fait que je doive faire attention à moi. Profiter ? Non, mais revenir, oui.

 

Pourquoi le tour du monde dans ces conditions ? Non pas pour faire souffrir l’ensemble de mes proches, mais…

 

Pour moi. Parce que c’est mon rêve.

Pour les autres. Parce que c’est le rêve de beaucoup, et que tout le monde n’a pas la chance de pouvoir le faire.

Parce que le temps passe. 24 ans. Ca ne durera pas.

Parce que c’est le bon moment pour le faire. En bonne santé, en fin d’études. Pas de copine, pas d’enfant.

Pour François Marquis. Parce que la vie s’arrête parfois brutalement et qu’il faut en profiter à chaque instant.

Parce que le monde vaut le coup que l’on se bouge le cul pour le découvrir.

Parce que Tilques ça va six mois.

Parce que le Nord-Pas-de-Calais est situé juste en dessous de la plus grande dépression atmosphérique du globe et que je veux revoir le soleil une fois dans ma vie.

Parce que il y a les Ch’tis à Ibiza sur Direct 8 et que je ne veux surtout pas voir cela.

Pour éviter la saison 37 des feux de l’amour.

Pour ne pas voir Jean Pierre Pernaut tous les midis et son fameux reportage sur un marché.

P1150331.JPG

Pour le transsibérien.

Pour la Grande Muraille de Chine.

Pour le Christ rédempteur.

Pour trouver ma voie.

Pour tenter de comprendre le monde.

Pour apprendre l’espagnol.

Pour apprendre la salsa.

Pour voir un kangourou autrement que dans un zoo.

Pour que Bayankhongor ou Chiclayo me deviennent des noms familiers.

Pour découvrir d’autres civilisations, d’autres cultures.

Pour Barney Stinson.

Parce que je suis triste ici.

Parce que je suis perdu.

Pour que l’album de cartes postales de ma grand-mère soit rempli et qu’elle doive en racheter un autre.

Parce que la liberté a été si difficile à obtenir pour d’autres générations.

Parce que la liberté est si difficile à obtenir pour d’autres peuples.

Pour manger un plat chinois sans être malade.

Pour apprendre comment faire un massage thaï.

Pour jouer au football dans chacun des pays traversés.

Pour le Maracana.

Pour jeter mon téléphone portable avec le sourire.

Pour Couchsurfing.

Pour la France.

Pour le Général.

Pour rencontrer l’amour.

Parce que je suis né pour ça.

Pour la vie.

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 21:26

3 ans, putain, 3 ans. Canterbury, septembre 2008.

 

Avant mon départ, ils m’avaient prévenu « tu verras, ce sera les plus beaux mois de ta vie ». Oh, vieux sages que je prenais pour vieux fous.

 

Dès les premiers jours, j’en étais sûr : j’ai trouvé le paradis terrestre ! Il était là, devant moi, chaque jour. J’y vivais. J’en faisais partie intégrante.

 

Malheureusement mon paradis avait une date de péremption. Et tel Adam, j’ai dû revenir sur terre avec mes 7,3 GO de photos et 3659 captures de ton temps.

 

La terre a un goût amer. Quoi ? Il faut prévoir les soirées plusieurs jours à l’avance ? Quoi ? Il n’y a que des Français ? Quoi ? Ils ne viennent pas car ils travaillent demain matin ? Comment ça on ne sort pas car c’est lundi ?

 

Erasmus est un mirage. Un rêve. Ce que pourrait être la vie si les jeunes contrôlaient le monde. Non, ça ne fonctionnerait pas sur le long terme. Le taux de comas éthyliques et de cirrhoses serait trop élevé.

 

Erasmus m’a appris la vie. Erasmus m’a appris ce que je veux de la vie. Des voyages. Des rencontres.

Erasmus m’a appris l’Europe. Non, même avec un fusil sur la tempe je ne franchirai pas la ligne Maginot.

Erasmus m’a appris l’amour.

 

Voir Lucas vivre son Erasmus a suscité chez moi une énorme nostalgie. Je l’ai vécu. Je ne l’ai plus. Tel un junkie revoyant une dose d’héro passée devant lui sans pouvoir se l’accaparer.

 

A Wroclaw, il y avait le train du paradis (ça ne s’invente pas). Il est déjà passé pour moi. Il ne reviendra pas. Mais j’ai apprécié pouvoir le reprendre pendant quelques jours pour me rendre au pays des rêves.

P1150392.JPG

Profite.

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 12:37

Dear lovely ex-girl friend

 

This is a message, a long message. Read it when you have time for it.

I have tried many times to write you this, but words, time, courage maybe the three made me unable to do it.

 

Today is different. Today is the yesterday of tomorrow. And tomorrow I will leave. If I don’t write you now, I won’t write you anymore.

Yes, tomorrow is a big day. World tour. Scared ? Exited ? Both, I think it is normal.

Remember a long time ago, we planned together this huge trip, maybe the one of our life.

 

Can we be friend with our ex ?

You remember my opinion on this subject. Friendship cannot exist when you share so much with someone. You told me often than “no ! it is possible”. I think now you join my opinion. We cannot meet or try to see each other anymore, like friends would do.

 

I saw Paolo last week in Paris. He talked a bit about you and your trip in Europe. Funny (or not), it hurts me. He continues to talk one hour but I was just thinking about you all the time.

Last few days I have been in Wroclaw where Lucas makes his Erasmus. Good time as you know. But yesterday I met a German girl. Your double. God ! The same way to act, the same smile, the same crazy mood in party, the same way to dance (yes, that was a funny way !)

 

God why you do that to me ? Life is a bitch.

 

She came to talk with me. Few minutes later I said to her that I have to stop this conversation because it hurts me. I think she did not understand.

 

Yes, nine month later, I am still pregnant of our rupture. If I leave tomorrow, it is also to escape from you, from your ghost which is in my mind. Fucking ghost, go away ! I don’t wanna see you anymore !

 

 

The day when we broke up, I was so piss of. Maybe you don’t remember, maybe you do, but you told me what I call “the top 3”

3- I am tightwad (radin)

2- I am too skiny

1- I don’t have ambition for my life

 

Yes, not nice.

The same evening, I saw that girl. I did not hesitate...

 

Since that I met plenty of them, more than in 3 normal life. The idea, show to myself that no, I am not like you said, that it was just bullshit, some words of a girl who was not able to explain why she did not have love feelings anymore, one girl who believed in a love story and did not understand why it ended.

 

What did we do wrong ?

I asked myself several times this question. Few staff for sure. To come to NY and not do anything was wrong. No talk enough was wrong. Be all the time with you when you got away from your job was wrong. Not be myself was wrong.

You know, I write a journal quite often. In NY, few weeks before I left, I wrote this (it was in French) :

“Something is wrong. I am wrong. Move. Do something. But I stay here. I will stay until the end.”

 

I did not like NY. Life. People. Big cities are not for me. I like too much talk to unknown people who have time to do the same; I hate to much the metro life and its zombies.

 

And I did not like you in NY. How you act. How you change. The first Laura came back to me.

I felt in love with Laura, who hates politics (so much that she said to me that she wouldn’t like if I engage myself), who wanted to work in Africa, on the field, with children. Laura big heart.

In NY, I saw you, wanted to make your connection, went to reception, stay with people from UN because they were from UN and not because they were interesting. I even thought you have had your crash because he represents UN.

 

Power even corrupts big heart.

 

Then you explained me that you wanna stay there, that you wanna work in UN, in NY, even in office. That you wanna do Harvard, try everything to catch this dream, your new dream.

 

I was not part of your new dream. Thanks to you. I was in love with this Laura.

But God, how much I missed the one I felt in love with.

 

I think I missed more your friendship than anything else. I missed to talk to you, laugh with you, going out with you, travel with you.

Sex, love, I did not care anymore quickly. But all the other, it takes me all the time I felt alone. Ah, if Laura would be here….

 

Yes, with a lot of it, I can put Paris in a bottle.

 

You’re not here anymore. Well, this is not exact. You’re in my grand-parents place, in my godmother, even in my mother place. Stupid graduation ceremony !

You’re not here anymore, except in plenty of my computer’s pictures, in my Erasmus album (with few letters), in my Europe tour album, in Lucas room, even on my Wii (when my sisters played, sometimes the Wii says : Have you any news from Laura ? ah ! ) I still have a bit of your staff in my place, few letters, and the worst; I can see your name on my Facebook.

 

I put you away from my news feed, but still you appear in my friends. Still I can see that my sister likes one of your pictures (traitor ! ah ah !) I can see you’re on the chat (quick disconnect right now !) or on skype. It hurts.

 

That will change after this message. If that hurts me, I have to delete it. I have to delete you. It won’t change anything, we don’t have contact anymore. But it will help my heart.

 

How much time I need to be free of you ?

Well, French writer says that love last 3 years. I started to love during the spring 2009. It should end soon. Funny isn’t it, it took me a lot of time to appreciate you, more than you, and now I have so much difficulties to forget you, even with you “top 3” (yes, all the time I think about you, it end with your top 3, and then I don’t miss you anymore)

 

Why this stupid message you’re thinking ? Well, because it is the last one. I had few staff to say to you, now it will be done. I don’t want any answer, nothing. If we meet again, when I’ll be the Foreign French ministry , we will do like nothing happen, that “we” did not exist.

 

But we did. I’ll remember that all my life. And I hope you’ll remember that you have been loved. Yes, by a weird French guy. That you had an impossible story, because, like everybody says, distant relationship doesn’t work. It is not true. The proof is that we broke up because we were too much with each other in the big apple.

 

Few of my friends got pregnant. A kind of epidemic. And all the time they told me, all the time I think about myself, my life, you. Damn it, I wanna have children in some point. But before, I have to build something new, start from 0 with another girl, and walk on one way that I already passed with you.

Right now, my heart is not able to do it, he is not able to love anymore, he even thin that the love of a life don’t exist. My heart is broken. You took a part with you. Give it back to me !

 

No, objectively, I know that it will change, that I’ll fell in love again, maybe several times, and that I’ll even have children. I’m not in depression, pessimistic about the future or thinking about you every day. But when it is coming, there is no joke. And this message reflects all what is in my mind at this point.

 

Adieu Laura.

I love, hate and miss you.

Partager cet article
Repost0
31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 11:52

Oui, le sport réserve souvent bien des surprises, bien des émotions. Mais de temps en temps, en regardant une fiche de match, on se demande ce qu’il s’est passé pour en arriver là.

 

Martin Palermo et ses trois penaltys ratés

 

Copa America 1999 au Paraguay. 2 choses très insolites. Tout d’abord, pour cette compétition qui rassemble les nations sud-américaines, il faut signaler la présence du… Japon !

Phase de poule, Colombie-Argentine. 3-0. Ca aurait pu faire 3-3, si Martin Palermo en avait décidé autrement. 3 penaltys manqués dans le même match, l’attaquant argentin entre ce jour-là dans le Guiness des records. Pour lui, cela signifie sa mise à l’écart de la sélection après la compétition. Il ne sera rappelé que 10 ans plus tard. Dommage, parce qu’avec 9 buts en 15 sélections, ses stat laissent rêveurs beaucoup d’autres attaquants.

 


 

 2-2 et pour Chris Nicoll, 4 buts.

 

Chris Nicoll. 20 mars 1976. Aston Villa-Leicester. Joueur d’Aston Villa, il inscrit 2 buts, d’un côté, et de l’autre. Un peu le réflexe du FC Tilques, il a voulu changer d’équipe au milieu du match pour équilibrer… Bon, il n’est pas le seul, Sam Wynne a fait pareil en… 1923 (je n’ai pas retrouvé les images !).

 

Stan Van den Buys, un triplé pour l’éternité.

 

Jupiler League ! Oui, c’est le championnat de Belgique ! Saison 1995-1996, Germinal Ekeren-Anderlecht, 2-3. Les trois buts d’Anderlecht ont été inscrits par Stan Van den Buys, défenseur d’Ekeren…

 

Franck Queudrue, cinquante mètres !

 

7 avril 2001. Bastia-Lens. Franck Queudrue, défenseur de Lens, reprise de volée des 30 mètres. But. Contre son camp. La référence en la matière. 

 

Bon, dans la série du but contre son camp, le match où il faut marquer contre son camp !

 

Coupe Caribéenne des nations 1994, à Trinité et Tobago. La FIFA a une idée de génie (ou pas) ! Elle décide d'expérimenter un nouveau règlement pour décider de l'issue d'un match. Si un match de groupe se termine par une égalité à l'issue du temps règlementaire, une prolongation avec but en or est disputée, la prolongation étant terminée au premier but inscrit. Une autre particularité est que le but inscrit pendant cette prolongation compte alors double. Le classement final prenant en compte la différence de buts, cette règle du but comptant double est censée compenser le fait que le but en or ne permet pas d'inscrire d'autres buts pendant la prolongation.

 

Lors du troisième match du groupe Barbade-Grenade, Barbade doit gagner par au moins deux buts d'écart pour terminer premier et se qualifier.

Barbade mène rapidement au score par 2-0 et est virtuellement qualifiée jusqu'à la 83e minute de jeu, lorsque Grenade réduit l'écart à 2-1. L'équipe de Barbade a alors deux possibilités pour gagner par deux buts d'écart et ainsi reprendre la première place du groupe à Grenade : marquer un troisième but dans le temps réglementaire restant, ou alors se faire rejoindre au score et marquer un but comptant double pendant la prolongation. Barbade choisit la deuxième possibilité et décide de marquer délibérément contre son camp à la 87e minute.

Si Barbade a absolument besoin d'une victoire par deux buts pour se qualifier, Grenade peut se permettre de perdre par un but d'écart pour garder sa première place au classement. Pendant les quelques minutes restantes, l'équipe de Grenade essaie de marquer un but dans n'importe lequel des deux buts, ce qui la qualifierait. Barbade défend alors son propre but ainsi que le but adverse pour empêcher Grenade de marquer contre son camp de façon délibérée. L'équipe de Barbade parvient finalement à maintenir le score et à faire disputer une prolongation pendant laquelle elle marque un but en or comptant double qui la qualifie aux dépens de Grenade.

 

 

Dans la série Coupe caribéenne des nations, celle de 1990 vaut aussi le coup. 27 juillet 1990, pendant qu'avaient lieu les derniers matchs des groupes, un coup d'état fut mené dans le pays organisateur. Les joueurs, entraîneurs et supporters n'étaient pas au courant de la situation et le tournoi fut abandonné. Au même moment sévissait sur l'île la tempête tropicale Arthur. Quand ça ne veut pas….

 

 

 

Quand le cheikh du Koweït fait annuler un but de Coupe du Monde (but français en plus !)

 

Coupe du Monde 1982, Espagne. Non, il n’y a pas que France-RFA à Séville. France-Koweït, match de poule. Score final : 4-1. Pourtant 5 buts ont été inscrits par les Français. Giresse a marqué un but, qui ne plaît pas au frère de l’émir du Koweït Fahid Al-Ahmad. Résultat il descend sur la pelouse ! S’en suit un scénario abracadabrantesque !

 

 

Bon, il y a beaucoup d’autres exemples de football plus ou moins insolites. Le charme du sport qu’ils disent !

Partager cet article
Repost0
28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 20:54

DSCN6640.JPG

Pour tout vous dire, je n’étais pas fier. J’avais même sacrément peur. Et pour cause, on ne m’a jamais appris à prendre un enfant dans mes bras.

 

L’école est formatrice, mais elle nous enseigne assez peu les choses de la vie. Comment trouver une fille ? Comment la séduire ? Comment être heureux ? Qu’est-ce que le bonheur ? Pour expliquer le théorème de Pythagore ou la conjugaison du subjonctif passé il y a du monde ! Mais pour les choses de la vie, plus personne ! Alors que, soyons honnête, on drague plus que j'aie conjugué (oui, c’est ça le subjonctif passé).

 

Je ne voulais pas tenir ce bébé dans mes bras. L’impression de ne pas être prêt. Je l’ai déjà dit, je ne suis pas assez mature pour être père. Et je ne souhaitais donc pas en faire le travail. J’avais surtout fichtrement peur de faire une connerie. De la laisser tomber. De ne pas bien la tenir. Qu’elle se mette à hurler dans mes bras, après avoir ressenti le fait que le porteur était inexpérimenté en la matière. Ca a un espèce de sixième sens les bébés.

 

Mes amis m’imposent souvent des choses. Surtout mes tout petits amis. Une nouvelle garde robe. Une nouvelle coiffure. Elles ne se privent jamais pour dire ce qu’elles pensent. C’est pour cela que je les apprécie. On accepte la critique de ses amis les plus proches. Car on sait que cela part d’un bon sentiment.

Cette fois-ci, elles ont décidé de me mettre Pauline dans mes bras. Malgré mon refus. Décision à l’unanimité moins une voix. La mienne.

 

Et me voici avec un bébé dans mes bras. Je parle beaucoup sur le coup, pour évacuer mon stress. J’ai l’impression que mes amies ne voient pas que je flippe un maximum. Le fait que je parle fait apparemment rire mon démon, qui se transforme en ange dès le premier sourire.

 

D’un seul coup, je m’imagine avec un enfant. Père. Serai-je un bon père ? Ne suis-je vraiment pas assez mature pour l’être ? Combien ont déjà un enfant à mon âge ? Peut-être ne se sentaient-ils pas prêts pour autant, mais ils ont fait avec. Et depuis, ils doivent remercier chaque jour le ciel qu’un tel évènement se soit produit.

 

Après de nombreux sourires (oui, je fais craquer les filles de tout âge) je redonne l’enfant à sa mère. Si je la garde un peu plus avec moi, je risquerais de m’attacher et de vouloir repartir avec. C’est beau la vie.

Partager cet article
Repost0
27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 11:30

 

eto-o.jpgEto’o à l'Anzhi Makhachkala, salaire annuel estimé 20 millions d’euros. Qu’est-ce que 20 millions d’euros ?

Pour vous, pour moi, c’est autant d’argent que l’on ne possèdera jamais. 20 millions d’euros c’est plusieurs vies de labeur pour la plupart d’entre-nous, et la possibilité d’une telle somme dans notre porte-monnaie n’apparaît que quelques secondes chaque vendredi soir devant les résultats de l’Euromillion (la sensation disparaît après 3 mauvais numéros et un « eh merde, j’ai encore perdu ! »).

 

Bon, j’évite ce que l’on pourrait faire de cet argent avec les crève-la-faim de Somalie ou la crise économique dans les pays occidentaux, ce serait trop facile. Bien que.

Samuel Eto’o va jouer dans un club du Daghestan, mais il s’entraînera et vivra à Moscou, à 1900 kilomètres de là. Et pour cause, le Daghestan est plus connu pour ses attentats meurtriers que pour son équipe de football (10 000 morts violentes en 2010). Imaginez un peu que les 60 millions d’euros que va toucher Eto’o sur 3 ans soient reversés à la population de la capitale du Daghestan… oui, l’argent aide à stabiliser une région.

 

On me dit qu’Eto’o a le droit d’aller là-bas, qu’il veut assurer l’avenir financier de sa famille…. Foutaise ! Eto’o touchait déjà 13 millions d’euros de revenus à l’Inter de Milan la saison passée. Je pense que c’est suffisant pour mettre à l’abri sa famille. Bon, là, il va mettre à l’abri l’ensemble de sa famille jusqu’à ses cousins par alliance du côté de son arrière-grand-mère maternelle et les petits-fils du voisin de la cousine de sa tante.

 

L’intérêt sportif ? Eto’o, 30 ans, s’en contrefout. Il a déjà gagné beaucoup, et son dernier rêve est de remporter le championnat de Russie, comme tout grand footballeur qui se respecte. Bientôt, je me demande si on ne verra pas un riche milliardaire investir dans un footballeur pour le mettre dans son jardin, à jouer avec ses enfants. Ou dans tout une équipe, payée plusieurs millions par an, pour en faire une armée de nains de jardin. Eto’o serait peut-être l’un d’entre-eux. 

 

Bon, j'arrête ici, je suis capable de le croiser à Moscou !

 

Partager cet article
Repost0